Ce disque porte bien son nom, avec son côté rock seventies auquel notre cher Jean-Jacques a tenté d'apporter quelques sonorités nouvelles mais qui pourront aisément faire sourire aujourd'hui. "Sans un Mot" en est un bon exemple, mais là c'est carrément la chanson qui fait rire en entier (et pourtant le texte...)
Passé ce titre, on trouvera facilement que la première face représente le meilleur de ce premier disque, avec un "A l'Envers" impeccable et incisif ce qu'il faut, "Pas l'Indifférence" du côté des chansons plus "classiques", la magnifique ballade "Brouillard" bien que la voix du chanteur se fasse trop criarde sur les refrains, ainsi que bien sûr le premier super méga-tube "Il Suffira d'un Signe" avec sa lente et longue progression, le tout symbolisant l'éveil de la conscience de tout un chacun (si possible en même temps que les autres) face à la vie et aux problèmes, et éventuellement la victoire...
Non pas que le reste soit anecdotique, mais on ne retrouve pas tout le long la même maitrise sur le plan de l'efficacité. "Le Rapt" est l'un des plus rock du disque et reste sympathique, tout comme le bluesy "Quelque Chose de Bizarre", ou encore "Une Autre Histoire", un genre de slow désespéré assez joli. En revanche, la voix de Jean-Jacques est difficile à supporter sans tiquer sur "J't'Aimerai Quand Même"...
Bon album pour un début, avec une première ancienne face plus que réussie et qui mène l'album, en particulier grâce à un titre, sur le chemin du succès en ce début des eighties, une décennie dont le chanteur fera la conquête.