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Daniel Balavoine
Sauver L'amour
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le 25 Janvier 2021 par LE FéLON MASQUé

Le jeune Grégory Lemarchal a rendu un hommage digne de ce nom à Daniel Balavoine. En règle générale la télévision fabrique plein de faux artistes mais cet ange fut une bénédiction pour le paysage de la chanson française.

le 24 Janvier 2021 par MARTOS


Bonjour,

J'ai écouté cet album du célèbre chanteur français et je suis partagé :
- les tubes passent, mais les paroles de L'aziza et Sauver l'amour me gâchent l'écoute du disque,
- certains titres ont des mélodies plutôt bien fichues mais les arrangements passent très très difficilement l'épreuve du temps (Petit Homme Mort Au Combat, Ne Parle Pas De Malheur),
- la voix du chanteur m'horripile par moments.

Pour rebondir sur la discussion précédente, le fait qu'un album sonne daté (notion qui est subjective en effet, je trouve a Momentary Lapse of Reason de Pink Floyd pas daté par exemple) voire kitsch peut rentrer en ligne de compte dans le jugement d'un disque imo (c'est mon cas à titre personnel). C'est la raison pour laquelle j'ai un mal de chien à écouter de façon prolongée Stratosfear de Tangerine Dream, Albedo 0.39 de Vangelis (pour ne citer que lui, mais j'en ai d'autres en tête) ou beaucoup d'albums de Klaus Schulze des années 1970 (je préfère largement ses collaborations "récentes" et assez controversées avec Lisa Gerrard ou Julia Messenger, car les voix des chanteuses me permettent de passer au dessus des sonorités parfois "désuètes" qui jaillissent des claviers du maître).

C'est peut être lié à mon approche de la musique électronique à base de synthétiseurs (et notamment de celle produite par des groupes des seventies dont les pochettes suggèrent voire montrent explicitement un univers de SF). Lorsque j'en écoute, je m'attends à entendre, en gros, la musique du futur, c'est à dire une musique qui est en avance sur son temps. Le problème réside dans le fait que lorsque j'entends le contenu des morceaux des disques en question, celui-ci m'évoque instantanément les années soixante-dix. De ce fait, j'ai du mal à entrer dans l'univers des artistes en question et à le trouver crédible. C'est un peu comme le film Rollerball avec James Caan : l'univers du film est sensé être futuriste mais tout, absolument tout sonne 1970, ce qui pour moi est un immense frein pour que je puisse en apprécier le scénario.

le 24 Janvier 2021 par SNAKEPIT

En ce qui me concerne, je n'ai pas vraiment vécu en direct la scène musicale de 80's, sinon de loin par le biais du Top 50 (référence vraiment pas flatteuse, je suis bien d'accord; même si par la suite, on a fait terriblement pire)n j'étais plus porté sur les dessins animés, les séries, les films (cette décennie représente mon enfance et une partie de mon adolescence. Ce n'était qu'en 1991 que j'ai réellement commencé à m'intéresser à la musique. Je constate cependant qu'en Europe, c'est surtout en France qu'il y a un rejet, une aversion envers la musique des 80's. Quand je passe la frontière pour me rendre en Suisse, la mentalité est bien différente. Même dans des pays comme l'Espagne et l'Italie, il n'y a pas un tel mépris, un tel rejet (notez bien que je n'ai pas employé les termes "snobisme", "élitisme"). Pour ma part, ce n'est qu'à postériori (fin 90's/années 2000) que j'ai découvert plus en profondeur ce qu'il y a eu dans les 80's. Et si tout n'était effectivement pas bon à prendre, tout n'était pas à jeter non plus.

Beaucoup associent les 80's à des noms tels que Samantha FOX, Sandra, BANANARAMA, MODERN TALKING, KAJAGOOGOO, ALPHAVILLE, Jimmy SOMMERVILLE; mais ces noms-là ne figurent pas parmi les plus gros vendeurs de la décennie. S'ils ont eu pas mal de hits, leurs albums ne se vendaient pas plus que ça. En faisant des recherches, on s'aperçoit que les plus gros vendeurs d'albums étaient, outre Michael JACKSON, MADONNA, PRINCE, AC/DC ("Back In Black"), GUNS N' ROSES ("Appetite For Destruction"), U2, Bruce SPRINGSTEEN, Billy JOEL, Huey LEWIS & THE NEWS, METALLICA, IRON MAIDEN, VAN HALEN, SIMPLE MINDS (j'ai dû certainement en oublier quelques-uns). On aime ou on n'aime pas; mais c'est quand même d'un tout autre niveau. Et comme quelqu'un l'a souligné, les 80's apparaissent sur les B.O de nombreuses séries récentes, de films et même de publicité (de mémoire, il y avait "Lil' Devil" de THE CULT) et on ne peut pas en dire autant des 90's, par exemple. A ce sujet, je suis étonné que personne ne s'attarde plus que ça sur la période 1995-2000 qui a quand même produit une quantité astronomique d'abominations sonores: les plus gros vendeurs de cette période avaient pour noms les SPICE GIRLS, BOYZ II MEN, AQUA, LIMP BIZKIT, BACKSTREET BOYS, NSYNC, TLC, Britney SPEARS, Ricky MARTIN, Jennifer LOPEZ, Mariah CAREY et on parle là d'albums dont les ventes sont estimées à entre 15 et 30 millions d'unités dans le monde (ce qui ne fut pas le cas des BANANARAMA, MODERN TALKING et consorts, loin s'en faut), c'est aussi durant cette période que SANTANA a réalisé son plus gros carton avec un album totalement indigeste ("Supernatural"), que les représentants du Rap s'entretuaient entre eux, ce qui faisait croître les ventes de leurs albums, que la France a subi une déferlante boys-bands sans précédent, peu après la loi des 40%. On évoque beaucoup les diverses techniques de production qui étaient en cours dans les 80's, mais personne ne mentionne le fait que les loops et les samples étaient monnaie courante dans les 90's, que le logiciel Pro-Tools était extrêmement prisé (ce qui a grandement contribué à déshumaniser les albums). A cette époque, il était aussi très courant de faire des albums d'une durée interminable (par exemple: "Load" et ses 78 minutes), d'y inclure des titres cachés (heureusement, cette tendance a disparu) et de voir des chansons occuper la 1ère place des hits-singles durant une dizaine de semaines (chose qui ne se produisait quasiment jamais auparavant). Je serais d'ailleurs bien en peine de citer des albums qui ont su concilier succès commercial ET qualité musicale entre 1995 et 2000. Les meilleurs disques sortis pendant cette période étaient très rarement dans les charts, ce qui était un avant-goût de ce qu'allaient être les années 2000 et 2010. En passant, il est très rare d'entendre des chansons post-1993 sur les diverses radios rétro du style Radio Nostalgie ou celles qui sont orientées Classic-Rock, il suffit de jeter un coup d'oeil sur les diverses playlists.
Pour conclure, je dirai simplement que s'il y avait mieux avant les 80's (les 60's et les 70's, même s'il y a eu la déferlante Disco dans la seconde moitié de cette dernière), il y avait aussi bien pire après.

le 24 Janvier 2021 par NONO

Je regardais sur Youtube, une interview fort intéressante d'un grand claviériste / synthétiste (je ne sais pas si on dit comme ça ??...) : WALLY BADAROU.
Ce qu'il affirme, c'est qu'à ses origines le synthétiseur était vraiment un instrument noble : ceux qui en jouaient étaient considérés à la fois comme des musiciens et aussi comme des techniciens, de véritables "cuisiniers" au service de la musique. Cet instrument était convoité, et ceux qui en jouaient étaient recherchés et respectés. Puis au fil des ans l'instrument s'est démocratisé, a perdu de sa superbe, pour adopter une image diamétralement opposée : un gadget tentant maladroitement de remplacer de "vrais" instruments avec une certaine connotation de "facilité cheap".
Ce n'est pas le synthé en lui-même qui s'est dégradé, c'est plutôt son rôle et son image.

le 24 Janvier 2021 par NONO

@Aigle BLanc : Oui en effet Queen a mentionné "absence totale de synthé", mais ne pas oublier Phil Collins sur la pochette de "No jacket required", où c'est indiqué, telle une posologie médicale: "This album contains no Fairlight". lol













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