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BE BOP DELUXE - Drastic Plastic (1978)
Par JESTERS TEAR le 7 Novembre 2018          Consultée 1009 fois

Nous y voilà. Le moment tant redouté. Le bout de la course. La fin du rouleau de papier chiotte. Le dernier album de BE BOP DELUXE, un groupe tant adoré par ma personne, à la carrière hélas bien trop courte. D’autant plus courte que ce Drastic Plastic, sorti en 1978, n’est pas exactement le chant du cygne flamboyant qu’on aurait pu attendre de cet excellent groupe.

Il faut dire que Drastic Plastic porte très bien son nom. Drastic pour le changement drastique du son du groupe d’abord qui, s’il arborait déjà une évolution sur Modern Music avec un rendu plus futuriste que glam, change ici totalement de genre, abandonnant le rock pour une pop new wave froide et synthétique, à mille lieux de l’esprit débridé des débuts. Plastic pour justement cet aspect extrêmement synthétique mais aussi pour le manque assez flagrant de consistance de la galette.

En vérité, j’ai hélas bien peu de choses à dire sur cet album, raison pour laquelle je redoutais le moment d'écrire cette chronique. Il est si linéaire que je n’arrive, malgré mes écoutes répétées, à vraiment retenir que 3 titres sur les 11 qu'il contient. Les deux premiers et le dernier. Les deux premiers principalement parce que je n’atteins pas encore mon seuil de tolérance face à cette musique plate et répétitive malgré ces tempos variés, aux mélodies vocales insipides et aux arrangements synthétiques anesthésiant presque tout plaisir. Je ne suis pourtant pas insensible à la new wave, attention, c’est un genre qu’il m’arrive d’aimer, mais ici, la sauce ne prend pas, mais alors pas du tout. La guitare apparaît de-ci de-là pour quelques phrasés sympathiques, surtout d’ailleurs dans ces deux premiers titres, mais c’est loin d’être suffisant pour retrouver la magie que dégageait le groupe dans ses 4 précédents et excellents albums.

Il reste le dernier titre, « Island Of The Dead », une ballade qui renoue quelque peu avec le son de ses anciennes livraisons, débarrassée de l’ambiance synthétique qui étouffe le reste du disque. Elle n’atteint pas le rang de chef-d’œuvre, mais au pays des aveugles, les vendeurs de cannes sont les rois (quoi c’est pas ça ?).

En clair, une grosse déception que ce dernier album de BE BOP DELUXE. Peut-être suis-je simplement incapable d’en percevoir les qualités ? Si quelqu’un les trouve, qu’il s’exprime en commentaire, je serai ravi de les lire. Bill Nelson dissout le groupe après cet album et se lance dans une carrière solo extrêmement variée et abondante. Aujourd’hui encore, il sort en indépendant sur son site et son Bandcamp quatre ou cinq albums par an, à petits tirages et en téléchargement digital, des œuvres aux styles variés qu’il compose et réalise entièrement depuis son studio à la maison. Une belle manière de faire vivre sa musique et d'en vivre, que je tenais à saluer.

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   JESTERS TEAR

 
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- Bill Nelson (chant, guitare, percussions)
- Andrew Clark (claviers)
- Charles Tumahai (basse, choeurs)
- Simon Fox (batterie, percussions)


1. Electrical Language
2. New Precision
3. New Mysteries
4. Surreal Estate
5. Love In Flames
6. Panic In The World
7. Dangerous Stranger
8. Superenigmatix
9. Visions Of Endless Hopes
10. Possession
11. Island Of The Dead



             



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