Recherche avancée       Liste groupes



      
METAL ALTERNATIF  |  STUDIO

L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

2000 Infest
2002 Lovehatetragedy
2004 Getting Away With Mur...
2009 Metamorphosis
2010 Time For Annihilation
2015 F.e.a.r.
2017 Crooked Teeth
2019 Who Do You Trust?
 

- Style : Limp Bizkit, Linkin Park

PAPA ROACH - Lovehatetragedy (2002)
Par ERWIN le 4 Octobre 2024          Consultée 129 fois

Quelle couverture ! Pour le moins remarquable ! Ce bébé tout sourire dehors qui nous assène le signe du diable en écoutant visiblement de la bonne musique bien lourdingue malgré son jeune age fait drôlement bien le buzz en 2002, alors qu'internet en est encore a ses premiers balbutiements et que le subversif n’a pas encore envahi les chaumières a coups de portable. PAPA ROACH, notre père cafard a cependant compris la direction que ne va pas tarder a prendre notre monde déglingué. Le parental advisory n’y changera rien, les bambins sont addicts ! Bref, voici le troisième opus des californiens, la situation est dans le velours avec le précédent opus Infest qui a bien révolutionné le monde de la musique !

Nous avons donc deux singles : "She Loves Me Not" est le premier, assez convenu, avec une vidéo haute en couleur dans une fête foraine. Le refrain se laisse écouter sans désagrément mais l’ensemble ne laisse pas exangue, comme les classiques du Nu metal agissent sur nos esprits. L’attitude reste bonne et le titre ne démérite pas, il sera d’ailleurs utilisé par le championnat de Hockey la NHL, de là a camper le héraut de ce nouvel album, il y a un pas. Tout ceci manque d’un brin de folie… D’un brin de flow ? Autre single autre pub, cette fois c’est pepsi qui se sert de la puissance de "Time And Time Again" pour provoquer plus de vente du précieux soda marron noir. On reste à peu près dans la même cuvée avec un peu plus de rentre dedans.

Le morceau d’introduction « M-80 » présente quelques éléments bien sympas : un refrain influencé par le hard core, une gratte hystérique, des hurlements bien sentis de Jacoby et une maîtrise évidente dans les rythmiques syncopées. C’est bien dans la défonce et la surenchère que le précédent opus avait mis en exergue. Il s’agit hélas du seul titre de cette galette que je vous recommande. Une petite introduction bien maladive et dark débouche sur une rythmique en mode rouleau compresseur sur "Decompression Period", le chant de Jacoby Shaddix est à la hauteur, se pose plein de nuances et de sensibilité, on y retrouve un des rares solos de guitare de Jerry Horton, guère à l’aise dans cet exercice. Nous sommes bien dynamiques sur "Born With Nothing, Die With Everything", avec un chant a nouveau très pop de Jacoby.

On reste un peu interdit avec la distance prise par rapporta au divers éléments Hip hop le plus souvent déployé par les cadors du nu metal. On évolue bien plus dans la division de l’alternatif que dans celle du nu metal la plupart du temps, ainsi "Black Clouds" n’a plus grand-chose a voir avec la culture des petits pois sauteurs de LINKIN PARK ou de LIMP BIZKIT, le propos est souvent plus intellectualisé, ce qui je vous l’accorde n’est pas une grande performance en soi. L’éponyme "Lovehatetragedy" se signale par un joli refrain bien psychiatrique, un des instants les plus mémorables du skeud avec un peu de cassage d’oreilles par instant.

Les lyrics sonnent bien complexes mais la réalité est le plus souvent raide et directe in the face, nous avons toutefois une intro autour d’une danse amérindienne qui pose les fondations de "Singular Indestructible Droid", le titre se déroule bien sans pourtant arracher une totale adhésion. "Walking Thru Barbed Wire" nous rapproche de la pop, malgré des lyrics a la hauteur d’un metal bien agressif. "Code Of Energy" m’endort quelque peu avec sa ritournelle répétitive et quelque peu ennuyeuse. Enfin, malgré une rythmique bien aérienne et dézinguée, "Life Is A Bullet" ne me convainc pas plus que ça même si on sent le savoir faire de la famille cafard.

J’ai envie de dire "un album pour du beurre ?". Le jugement est dur, la conclusion difficile. Bien sur le savoir faire est bien là, mais il me semble que le groupe est un brin en pilotage automatique et ne se mouille guère plus qu’il ne fait pour avoir juste la moyenne. Quelques instants plus sympas me permettent de poser un 3 vraiment juste juste. Le compositeur bassiste Tobin Esperance n’a pas été des plus brillants a mon sens, c’est regrettable, le groupe a pour moi la capacité de faire bien mieux, je ne recommande donc pas vraiment cet opus, que je trouve plutôt ennuyeux nonobstant les qualités propres au groupe.

A lire aussi en METAL par ERWIN :


BODY COUNT
Carnivore (2020)
A bloody steak sir ?




SLAYER
Show No Mercy (1983)
Naissance du thrash


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



- Jacoby Shaddix (chant)
- Jerry Horton (guitare)
- Will James (basse)
- Dave Buckner (batterie)


1. M-80
2. Life Is A Bullet
3. Time And Time Again
4. Walking Thru Barbed Wire
5. Decompression Period
6. Born With Nothing, Die With Everything
7. She Loves Me Not
8. Singular Indestructible Droid
9. Black Clouds
10. Code Of Energy
11. Lovehatetragedy



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod