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JAMIROQUAI - Live In Verona (2002)
Par STREETCLEANER le 21 Septembre 2009          Consultée 7786 fois

Ce concert enregistré aux arènes de Vérone (Italie) fait partie de la tournée qui suit alors le dernier album en date, à savoir A Funk Odyssey, sorti en 2001. Il ne faut donc pas s'étonner de la composition de la set-list qui va privilégier une bonne pelletée de titres de ce skeud (Little L, Corner of the Earth, Love Foolosophy, Main Vein et Twenty Zero One). Toutefois, on remarquera d'emblée qu'aucun titre des deux premiers disques du combo n'est proposé, le reste étant pioché sur les albums Travelling Without Moving et Synkronized. Voilà de quoi décevoir une partie des fans qui ne jure essentiellement que par leurs premières productions (et c'est vrai que le premier album est une usine à hits). Personnellement ce choix ne me dérange fondamentalement pas, pour une bonne et simple raison que le groupe a choisi des titres excellemment taillés pour la scène, pour nous faire bouger, et je peux vous dire que c'est un pari réussi haut la main. Et puis cet album de 2001 n'est pas si mal que ça...

Le concert démarre sur les chapeaux de roue avec un "Twenty Zero One" pêchu et qui balance du gros son côté electro (deux pianistes sont nécessaires pour ce concert !), cette electro plus typique des dernières productions du groupe. La batterie est déchaînée et il faut voir le batteur taper comme un malade sur ses fûts, ainsi que la basse écrasante et la guitare funky, purement jouissive y compris dans son solo, nous faire danser. Jay Kay, quant à lui, occupe bien l'espace : il esquisse ses traditionnels pas de danse, nous fait ses petits sauts dont il a le secret. Bref, ça pulse dès le début et on comprend que ça va déménager sec, ça va dépoter grave. Le tout est renforcé, pour le vidéospectateur, par des plans de caméras rapides et des cadrages adéquats qui accentuent la sensation de mouvement.

Mais dès la fin de ce premier titre la météo va faire des siennes : la pluie se met à tomber pour se transformer par la suite en un véritable déluge qui ne s'estompera que progressivement, vers la fin du concert ! Jay Kay ne se démonte pas, il est alors complètement trempé (les musiciens sont quant à eux protégés), la scène se transforme en mare et on le verra s'amuser à glisser dans l'eau, à passer lui-même la serpillière puis entonner "Singin in the Rain" pour s'amuser de la situation. Quoi qu'il arrive "the show must go on" !

Et le titre suivant "Canned Heat" continuera dans la même veine, bien qu'étant par nature un peu moins propice que "Twenty Zero One" à un tel déchaînement rythmique. D'ailleurs le public ne va pas s'y tromper et on l'observera régulièrement en train de danser. De manière générale le côté dansant, groovy, que l'on retrouve sur les productions studio, va être ici littéralement démultiplié. Difficile de résister à autant de groove et de bonne humeur, à ces rythmiques endiablées comme sur un "Canned Heat" limite techno/house, un "Deeper Underground" aux beats electros dévastateurs - type electro-house, un "Main Vein" dans une veine "shaftienne" avec la chanteuse de R'n'B Beverley Knight, un "Cosmic Girl", ou un "Love Foolosophy" qui s'éternise, pour n'en citer que quelques-uns.

De manière générale l'ensemble des titres présentés ici est vraiment intéressant. Outre leur côté encore plus pêchu, certains d'entre-eux sont légèrement retravaillés pour la scène, voire nettement rallongés comme "Canned Heat" ou "Love Foolosophy", pour notre plus grand bonheur, il faut le dire. On aura donc des titres qui se démarquent en partie de ceux des albums studio, ce qui est toujours un plus agréable tellement les titres live, copies conformes des morceaux studio, sont prévisibles et peuvent manquer de valeur ajoutée.

Enfin, question technique, la réalisation de ce DVD est évidemment très professionnelle. Le son est bien mixé (stéréo ou 5:1), tous les instruments sont parfaitement audibles. Ceux qui aiment entendre le jeu de la basse seront ici comblés. Elle ne peut qu'être bien mise en avant (c'est de la funk !) pour nous faire danser. Seuls défauts perceptibles : l'augmentation parfois du volume de la voix lorsque Jay parle entre deux titres et, pour ceux qui disposent d'une TV haute définition, certains plans qui présentent nettement un gros grain.

A qui s'adresse donc ce live au final ? Je dirais à tous ceux qui veulent danser, tout simplement ! Que l'on soit un grand fan de JAMIROQUAI ou pas, ce concert s'avère très prenant, se jouant constamment dans la bonne humeur. Il se termine d'ailleurs sur un de mes titres préférés, "Love Foolosophy", avec sa guitare funky au riff imparable et rehaussé de deux solos. Un concert exceptionnel... carrément !

Note réelle : 4.5/5.

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   STREETCLEANER

 
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- Jay Kay (chant)
- Derrick Mckenzie (batterie)
- Sola Akingbola (percussions)
- Nick Fyffe (basse)
- Rob Harris (guitares)
- Simon Carter (claviers)
- Matt Johnson (claviers)
- Dee Lewis (choeurs)
- Valerie Etienne (choeurs)
- Hazel Fernandes (choeurs)
- Beverley Knight (chant, invitée sur main vein)


1. Twenty Zero One
2. Canned Heat
3. Bad Girls
4. Corner Of The Earth
5. Virtual Insanity
6. Little L
7. High Times
8. Cosmic Girl
9. Main Vein
10. Deeper Underground
11. Alright
12. Love Foolosophy



             



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