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Bryan ADAMS - On A Day Like Today (1998)
Par ERWIN le 10 Juin 2010          Consultée 3208 fois

Notre bon Bryan en a marre de jouer au yoyo avec ses ventes d’album. Bon me direz-vous, un album sur deux qui vend plus de 10 millions, c’est déjà pas si mal et logiquement après le flop de 18 till I die ce nouveau disque à la mignonnette pochette (j’y reviens très vite : pensez-donc, on peut pas la laisser passer comme cela celle-ci!) devrait fonctionner. Du coup, Bryan a viré tout son monde et a fait appel au magicien qui a permis aux four horsemen de METALLICA de dominer le monde de la musique : j’ai nommé le célébrissime Bob Rock. Rien n’a changé dans l’état civil du bellâtre, si ce n’est qu’il doit avoir quelques alimonies (pensions alimentaires) supplémentaires à régler, la faute à des spermatozoïdes trop performants, ainsi qu’à des relations adultérines permanentes… Comment ça il est pas marié ! Bon… Il n’empêche, se pavaner ainsi de femme en femme n’a rien de bien respectable!

Toujours est-il que nous voila en 1998, déjà que le Bryan est à l’aube de la cinquantaine, et que… Hein? La pochette ? Quoi ? Ah ouais, putain j’allais oublier le chef d’oeuvre numéro 1 : Matez donc ça les mecs (les filles s’en moquent, c’est l’évidence!) ya une trompe d’éléphant sur la pochette qui poursuit notre Bryan. Bryan est-il devenu « le maître des éléphants »? Waouh! Ça c’est impressionnant !! Ou alors c’est son nouveau boulot ? Dresseur d’éléphants? Bah? Ou alors c’est pour faire la manche dans la rue, ça marche mieux avec un éléphant qui tient le chapeau? C’est mieux qu’avec un singe? Mais Bryan a l’air tristounet tout de même… Ou alors faut voir une revendication de sa masculinité dans cette trompe qui en devient soudain obscène? La palme de sa meilleure photo de couverture, assurément!

Alors il y a aussi de la musique sur l’album il parait. Voyons voir: « How do you feel tonight » et « C’mon c’mon c’mon » ne révolutionneront pas le rock. Mais « Getaway » est très sympa avec quelques adjonctions de sons synthétisés qui portent la patte de Bob Rock. Ca sent bon le classique. Une petite guitare acoustique ouvre « On a day like today », qui devient un tube assez spécial dans la disco du Canadien. Un poil répétitive mais réussie. Pourtant totalement boudée par les billboards américains pour lesquels Bryan porte désormais l’étiquette peu recommandable du looser. Quels vilains ces américains ! Une étonnante guitare très « The Edgienne » mène la ritournelle de « Fearless », pour un résultat honorable mais pas mémorable.

« I’m a liar » est poppy a souhait mais fait un peu flop. « If I had you » est carrément molle. « Cloud number nine » ne casse pas des briques, car plutôt aseptisée et « Inside out » endormira les plus insomniaques d’entre vous. Le rythme entraînant de « When you‘re gone » est agréable… Enfin, « I dont wanna live forever » est sans doute la meilleure chanson de l’album, très pêchue avec des arrangements sympas. Pas de hit imparable, l’album est vide comme doivent l’être les bouteilles de sirop d’érable du ptit dej du Canadien, car il y a un manque certain d’énergie dans ce skeud, c’est bien la première fois! Mauvais signe. Beaucoup de slows pas beaux. 2 morceaux qui tiennent la route c’est bien peu. On va retenir « Getaway » et « I dont wanna live forever » et… c’est tout ! Voila comment on obtient un 2 pointé, pour ce qui est jusqu’à présent le plus raté des opus de Bryan.

Je ne sais trop quoi dire. Je suis étonné de la tournure que prennent les événements. Ce micro succès puisque le skeud va se vendre à 3 millions d’exemplaires de par le monde, chiffre plus qu’honorable, fait cependant retomber Bryan le joli cœur dans la mouvance molle des chanteurs « has been » de la pop musique contemporaine. A lui de remettre les pendules à l’heure, ou votre chroniqueur ne pourra même plus se gausser de ses prestations vinyliques sous peine de passer pour un sadique dangereux, d’autant que le pôvre bryan a l’air de commencer à souffrir d’une Alzheimer de tous les diables puisque après avoir clamé sur tous les toits qu’« il aurait 18 ans à jamais », il lance maintenant qu’il " ne souhaite pas vivre éternellement…". Contradiction quand tu nous tiens.

Dur dur l’approche de la cinquantaine!

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   ERWIN

 
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1. How Do Ya Feel Tonight
2. C'mon C'mon C'mon
3. Getaway
4. On A Day Like Today
5. Fearless
6. I'm A Liar
7. Cloud Number Nine
8. When You're Gone
9. Inside Out
10. If I Had You
11. Before The Night Is Over
12. I Don't Wanna Live Forever
13. Where Angels Fear To Tread
14. Lie To Me



             



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