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Barry WHITE - Stone Gon’ (1973)
Par ERWIN le 6 Février 2014          Consultée 1623 fois

Quand dès le départ vous avez trouvé la formule magique, vous faites quoi ? Vous partez en guerre contre les moulins à vent en vous tapant la tête contre les murs tel le héros de Cervantès, ou alors vous surfez sur la vague tel Robby Naish ? Pas trop d’hésitation… Bien sûr, quand on a le physique imposant de notre Barry, le surf s’apparente plutôt à une petite séance de planche sur une mer d’huile, mais qu’importe, la tof de couv ne provoque aucun doute dans l’esprit de l’auditeur… Mais regardez donc comme ce chacal mate sa proie ! Alors les smooth songs de notre colosse débutent donc systématiquement par quelques spoken words, histoire de faire mouiller les nanas, la routine quoi…

L’autre marque de fabrique, c’est aussi de composer des titres fleuves, dans un style musical qui se contente le plus souvent de chansons standardisées de 3-4 minutes… Il n’est pas rare que les compositions du gargantuesque chanteur flirtent avec les 8 minutes comme pour le premier single « Never, Never Gonna Give Ya Up ». Du coup, évidemment, l’opus n’est pas vraiment blindé de titres à l’image de son prédécesseur; 5 chansons en tout et pour tout, c’est pas bien lourd. Mais lorsque retentit le soupir d’ouverture du single, le doute n’est pas permis, l’heure est à une drague chaude de chez brûlante ! Le joli refrain au rythme presque disco se laisse apprivoiser avec entrain.

Le second single est “Honey Please, Can't Ya See” et son rythme mi funky mi caribéen. C’est dansant à mort, taillé pour tous les dancefloor du monde entier. C’est sans doute un brin moins efficace que lorsque le géant susurre des mots doux – ou pire, des cochonneries ! - à l’oreille des belettes, mais ça marche aussi bien… Sacré Barry ! Bref ces deux titres entérinent son statut de nouveau grand de la soul en atteignant respectivement les rangs 7 et 44 du billboard.

Pour le reste tous les titres reprennent les gimmicks que nous connaissons, mais la mélodie de “Hard to Believe That I Found You” est dans une veine très différente, ce qui a le don de faire sourire, mais vous verrez, ce n’est pas désagréable pour autant. Les 9 minutes de « You’re my baby » débute par une longue séance introductive de parlotte, puis le morceau est très smooth. Tout comme “Girl It's True, Yes I'll Always Love You”. Rien à dire, les morceaux sont tous sympas.

Il est fort probable qu’un paquet de nanas mettent un disque du Barry le soir avant de s’endormir, histoire de bien finir leurs journées à l’écoute des spoken words d’introduction, je ne rentrerai pas dans les détails de ce qu’elles font à cet instant, mais j’ai comme un doute… Ce mec à réellement une voix qui sent le cul… Incroyable ! Bon cela dit, la surprise en moins qu’avec le premier album, il manque tout de même un titre classique pour rendre l’opus incontournable, c’est pourquoi je m’astreins à une sévérité toute relative.

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   ERWIN

 
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1. Girl It's True, Yes I'll Always Love You
2. Honey Please, Can't Ya See
3. You’re My Baby
4. Hard To Believe That I Found You
5. Never, Never Gonna Give Ya Up



             



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