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HARD ROCK  |  LIVE

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1987 Appetite For Destruct...
1988 Gn'r Lies
1991 Use Your Illusion I
  Use Your Illusion Ii
1992 Use Your Illusion 1 Worl...
  Use Your Illusion 2 Worl...
1993 The Spaghetti Inciden...
1998 Welcome To The Videos
1999 Live Era 87-93
2004 Greatest Hits
2008 Chinese Democracy
 

- Style : Aerosmith, Jetboy, L.a. Guns, MÖtley CrÜe, Ace Frehley , Led Zeppelin, Ac/dc, Queen
- Membre : Primus, Thin Lizzy, Sixx : A.m., Jane's Addiction
- Style + Membre : The Dead Daisies , Slash

GUNS N' ROSES - Live Era 1987-1993 (1999)
Par LONG JOHN SILVER le 23 Août 2015          Consultée 2709 fois

- Alors, voilà qu’il recommence ! j’en ai marre du Hard sur FP ! Et l’autre qui chronique tous les Live inutiles de BLACK SABBATH et qui veut, en plus, faire ceux de DEEP PURPLE ! Et je te parle pas des groupes allemands de deuxième zone qu’on a en archives...
Bon et puis ça veut dire quoi cette mode des 4 et 5/5 que tu mets aux NILSSON, c’est pas crédible.
- Justement, je regrette de pas avoir mis 5 à Aer...
- AH NON !!! Bon, je t’ai pas fait venir pour ça... l’activité baisse, c’est l’été et je suis entouré de flemmards de vacanciers alors j’ai pensé que tu pourrais nous sortir un truc sexy de ta malle, comme Lies des Guns avec le slow de l’été dedans, « Patience » ça fait craquer toutes les gazelles ce truc, encore aujourd’hui !
- Merci pour le slow, j’ai déjà donné avec « Without You » de NILSSON justement et les Guns, c’est du hard.
- Hein ? Ah, bah c’est pas grave, tout le monde les connaît et « Patience », c’est pas négociable, pense à notre respectable, quoique minoritaire, lectorat féminin.

Ah, les Live inutiles du hard... Live Era qui paraît fin 1999 (ça tombe bien aussi) était pourtant à l’époque le seul témoignage (vraiment) live officiel du groupe californien et aujourd’hui on en compte encore très peu, puisque c’est Appetite For Democracy qui lui succède fin 2014, pour ne pas perdre (toutes) les mauvaises habitudes. Allez, il y a bien eu deux VHS auparavant et c’est à peu près tout.
Il est vrai que le label commence à trouver le temps long depuis que Chinese Democracy a été mis en chantier. Il n’a encore rien vu mais il choisit d’agir en soumettant à Axl le projet de faire paraître un album live version « grande époque », histoire de ramasser des sous pendant qu’il s’en va doucement mais sûrement se payer le disque le plus cher de l’histoire du rock. Pas sûr que les gars réalisent l’ampleur que va prendre le chantier Chinese Democracy, mais on se doute que la nervosité croît. Axl accepte de superviser la chose, Slash et les autres sont d’accord, pour conclure : les hommes de loi de chacune des parties tombent d’accord.
Alors Axl va nous concocter un best of Live contenant l’essentiel de GN’R, c’est à dire tous les tubes à l’exception de « Live And Let Die » ; on le soupçonne d’avoir overdubé sa voix, on soupçonne aussi Slash d’avoir fait pareil pour sa gratte... ce qui semble déjà nettement plus improbable. Donc Axl a sélectionné dans un ordre pas spécialement chronologique des bandes des tournées emblématiques du groupe en privilégiant toutefois le gigantisme de 1992. À l’époque où le chanteur commandait des soirées à thèmes les jours de spectacle. On ne sait pas si le bougre en a profité pour refaire ses parties, en tout cas une chose est certaine, il n’a pas retouché son sifflet, qui est toujours aussi faux sur « Patience », seule chanson sélectionnée de la tournée 93, celle qui avait permis au public de retrouver le groupe en format restreint (six sur scène au lieu de treize) et d’apprécier un moment acoustique étalé sur plusieurs titres. Sinon plus de la moitié du disque est fournie depuis le grand barnum passé, entre plein d'autres, par Paris le 6 juin 1992, concert dont on a gardé deux extraits : « It’s So Easy » et « Sweet Child O’ Mine ». Le french fan club est aux anges de L.A.
On pouvait alors apercevoir pas moins de six minettes qui se dandinaient en faisant les chœurs ou en soufflant à travers des anches de cuivres. Le concert de Paris* fut excellent, d’ailleurs je vous le conseille, il avait été filmé par la télé allemande, y’a eu des invités prestigieux**, on peut le mater sur la toile aisément. Tout ça c’est bien beau mais alors ce skeud, hein ? Pour en arriver toujours à cette conclusion : pourquoi ne pas avoir sélectionné un concert ? Ou tout du moins ne pas avoir restreint son choix quitte à faire un disque « oldies », sans Izzy et Steven, et un autre « very oldies », avec eux ? D’autant que matière il y a, les enregistrements illicites le prouvent.
Ce live souffre d’un cruel manque d’unité pour tout dire, il sonne comme une anthologie, voire une compilation. On pressent comme un cahier des charges dans l’histoire. D’autant que ne sont crédités comme membres que ceux qui ont participé à l’enregistrement d’Appetite For Destruction, en y ajoutant Dizzy qui détient dorénavant le record de longévité en tant que musicien dans GN’R, Gilby et Matt étant crédités comme musiciens additionnels, ce rappel à leur statut d’employé ayant dû leur faire très plaisir. Pourtant on n’écoutera LA formation « originale » qu’à trois reprises sur « You’re Crazy », « I Used To Love Her » et « Outta Get Me ».

Alors il y a des disparités, notamment entre le « Outta Get Me » bien hard et cradingue de 1987 et le « Pretty Tied Up » de 1992 qui le suit et qui sonne limite comme du U2.
Cette option rend la reprise de « It’s Alright »*** par Axl d’autant plus anecdotique qu’elle est placée hors contexte. Surtout que Duff n'a même pas droit à son "Attitude" des MISFITS, titre qu'il chantait pourtant fort souvent. D'ailleurs, on ne trouve pas plus de traces des jams ni des interminables soli de batterie et de guitare, les accros du Parrain version Saul Hudson devront se rabattre sur les VHS.
Bien entendu on n’entend (presque) que du bon GN’R, ce qui est tout de même la moindre des choses, or cette close est absolument respectée. Et ne soyons pas non plus trop dur, le solo de talk box sur « Rocket Queen » est un chouette moment de bravoure tout comme le long passage instrumental sur « Move To The City » qui n’est déjà plus du Guns – selon les détracteurs – mais qui est foutrement bien emballant.
Personnellement, je goûte toujours à fond « Dust’n’Bones » chanté par un Izzy en pleine bourre, ce mec a la classe, ce mec est un sacré songwriter, bien meilleur que Slash et plus rock’n’roll qu’Axl. Il partira quelques temps après avoir fait un very bad trip mais vu les cas qui l’entouraient, on se dit qu’il a probablement bien fait.

Il paraît clair que le choix de privilégier à la fois les titres emblématiques (déjà nombreux) du groupe ainsi que le son "rock pour stades" dilue la trame de l'album, les Guns étant autrement plus passionnants à voir en réalité. Leurs set-lists étaient mouvantes, elles faisaient souvent de la place à des titres moins courus au détriment de certains classiques qu'on retrouverait un autre soir. L’histoire de ces gars a pourtant été sacrément tumultueuse jusque sur scène, depuis les discours douteux d’Axl sur les homos ou ses allusions à la toxicomanie de Slash, refusant de chanter si le guitariste ne faisait pas pénitence en public, jusqu’aux émeutes de Montréal quand le chanteur plante subitement tout le monde en plein concert... Mais voilà, quand ils étaient là, ils étaient bien là. D’ailleurs, la durée de cet album avoisine les 2H30, soit la durée moyenne d’un concert à partir du moment où son altesse se sentait prête. Sacré Axl...
Alors, inutile Live Era ? Pas indispensable, ni essentiel, mais inutile non. Il fait déjà plaisir à Slash et aux indécrottables du bon vieux temps, c’est bien. Cela entériné, si on est fan autant se trouver un bon bootleg « d’époque », c’est pas ce qui manque comme dirait l’autre. Hein ? Oui, Appetite For Democracy est meilleur... Quoi, j’aurais pas du dire ça ?
Trop tard.


* FAITH NO MORE et SOUNDGARDEN assuraient la première partie sur cette tournée.
** Steven Tyler et Joe Perry d’Aerosmith, Lenny Kravitz, Jeff Beck victime d’un souci de santé dut se désister.
*** BLACK SABBATH (1976)

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   LONG JOHN SILVER

 
  N/A



- Axl Rose (chant, piano)
- Saul 'slash' Hudson (guitare)
- Duff Mckagan (basse)
- Izzy Stradlin (guitare, chant)
- Steven Adler (batterie)
- Dizzy Reed (claviers, percussions)
- +
- Matt Sorum (batterie)
- Gilby Clark (guitare)
- Teddy 'zigzag' Andreadis (claviers,percussions,harmonica)
- Cece Worall (cuivres)
- Anne King (cuivres)
- Lisa Maxwell (cuivres)
- Roberta Freeman (choeurs)
- Tracy Amos (choeurs)
- Diane Jones (choeurs)


- disque 1
1. Nightrain
2. Mr Brownstone
3. It's So Easy
4. Welcome To The Jungle
5. Dust N'bones
6. My Michelle
7. You're Crazy
8. Used To Love Her
9. Patience
10. It's Alright
11. November Rain
12. Coma (bonus Japan)
- disque 2
13. Outta Get Me
14. Pretty Tied Up
15. Yesterdays
16. Move To The City
17. You Could Be Mine
18. Rocket Queen
19. Sweet Child O' Mine
20. Knockin' On Heaven's Door
21. Don't Cry
22. Estranged
23. Paradise City



             



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