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- Style : Enuff Z'nuff
- Membre : The Beatles , Bert Jansch , Harry Nilsson

John LENNON - Walls And Bridges (1974)
Par ERWIN le 14 Septembre 2011          Consultée 6788 fois

John continue la lente pérégrination de son week-end perdu, loin de son amour déchu… Pauvre May Pang, qui doit se taper les sautes d’humeur de l’ex BEATLES totalement largué, et dont le seul plaisir est désormais l’alcool. Mais la jeune femme trouve néanmoins l’énergie et l’abnégation de bouger Mr Lennon, on assiste ainsi à la « réconciliation » avec Cynthia et surtout son fils Julian, qui a déjà 11 ans. Installé à Los Angeles, de nouvelles amitiés se nouent avec Elton John et David Bowie – avec lequel il écrit le giga succès « Fame »-, même le bon Paulo Macca est convié à cette cure de jouvence fraternelle.
C’est donc une époque riche en émotion qui voit sortir le 5eme album solo suite au retour à Big Apple , le dernier avant le hiatus de 6 ans qui verra Johnny belle gueule le rebelle se transformer en Nounou pour le fils qu’il aura l’année suivante avec Yoko : Sean. La pochette originale est un dessin de John, je lui préfère nettement la réédition aux lunettes, dont acte.

Cet album, peu amène à première vue, contient une petite surprise qui va devenir le premier numéro 1 du Billboard de la carrière de John Lennon, il s’agit de « Whatever gets thru the night », une mignonne petite course ou la bonne humeur et l’insouciance semblent régner en rois, un piano virevoltant et un sax jovial accompagnent un chant saccadé et inhabituel de John LENNON. Cela n’explique pas le succès incroyable du Hit, mais voila au moins un classique présent sur le skeud, qui plus est, doté de la participation du grand Elton John.
Le second single « 9 dream » voit une jolie nappe de synthétiseur – John aime abuser de cet artifice, dont il aime à créer des circonvolutions dignes de son passé sous influence Hindoue -. Sans être exceptionnelle, cette chanson est touchante, il utilise sa voix la plus douce comme pour une comptine.

Bien entendu, impossible de le passer sous silence, l’ombre de Yoko plane une fois de plus sur cet album. Tantôt présente comme sur l’ondoyante « Bless you », dont j’aime assez l’originalité. La funky « What you got » le voit agressif, petit instant de rébellion face à l’hydre Nippone ? Le titre est en tout cas réussi.
Toujours un brin tribale « Going down on love » est aussi dédiée à son ex future, peu mémorable..
Plus surprenant, la « maitresse » May Pang voit sa gentillesse récompensée par un titre « Surprise surprise », petite chanson pop sans véritable relief.

La ligne de piano de « Old dirt road » rappellera un peu celle de « Imagine », mais nantie d’une ambiance différente, plus countrysante, plus détendue, et toujours ces nappes de synthé démesurées…
Le blues prophétique de « Scared » met en scène les diverses frayeurs de John, la fin du succès, l’âge, la solitude même.
On notera la jolie guitare de Earl Slick sur l’instrumental « Beef Jerky ».

Le morceau de bravoure étant pour moi « Steel and glass » ou l’artiste fait montre de tout son talent pour les mélodies, un refrain enrobé de cuivre et une guitare acoustique hypnotique, un chant superbe en sont les principales qualités. Absolumment superbe.
Sur « Nobody loves you », la complainte Smooth se fait évocatrice de grands espaces, John aimait à penser à SINATRA sur ce titre, il faut admettre que le résultat est tout à fait à la hauteur.
Petite curiosité : on entend Julian Lennon sur le rock « Yaya » à la batterie, et le jeune garçon s’en tire avec les honneurs, vrai petit moment de complicité entre le père et le fils, sur un titre simpliste mais sympa.

Au final, un très bon cru que cet album méconnu et qui souffre indéniablement de la présence de « Imagine ».

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   ERWIN

 
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- John Lennon (chant, guitares, piano)
- Jesse Ed Davis (guitares électriques)
- Eddie Mottau (guitare acoustique)
- Nicky Hopkins (piano, piano électrique)
- Ken Ascher (piano électrique, clavinet, mellotron)
- Jim Keltner (batterie)
- Klaus Voormann (basse)
- Arthur Jenkins (percussions)
- Bobby Keys (saxophone ténor)
- Elton John (chœurs, piano, orgue)
- Little Big Horns (cuivres)
- Harry Nilsson (chœurs)


1. Going Down On Love
2. Whatever Gets You Thru The Night
3. Old Dirt Road
4. What You Got
5. Bless You
6. Scared
7. # 9 Dream
8. Surprise, Surprise (sweet Bird Of Paradox)
9. Steel And Glass
10. Beef Jerky
11. Nobody Loves You (when You’re Down And Out)
12. Ya Ya



             



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