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SEAL - 7 (2015)
Par ERWIN le 14 Novembre 2015          Consultée 2042 fois

La pochette a vaguement changé.... De face il y a deux albums, puis le profil gauche sur l'avant dernier, aujourd'hui le profil droit. Tout est dans la continuité avec SEAL ! Encore que la vie n'ait pas épargné notre artiste ces dernières années, la sculpturale Heidi Klum l'ayant lâchement abandonné en 2012. Bon depuis lors, notre Henry a refait sa vie avec un autre "top model" : Erica Parker. Aux dernières nouvelles, l'australienne est tombée enceinte du géant black... Tout semble donc aller pour le mieux. En revanche, nous constatons à la simple lecture des titres du disque que la rupture est au centre de ses pensées lors de la composition des morceaux de son 7. Je sais, pour les ceusses qui savent compter, 7 est en fait le 9ème opus de SEAL, mais si on fait l'impasse sur les deux soul, le calcul est simple. Enfin, cinq longues années sans se mettre de compos originales sous la dent, c'est un sacré hiatus.

Plusieurs singles sont sortis avant même l'album. "Everytime I'm with you" n'est certes pas désagréable, mais manque singulièrement de relief. Il manque les petites digressions Beatlessiennes - qu'on retrouve tout de même sur le bridge soyons justes - dont l'artiste s'était fait le spécialiste fut un temps. C'est particulièrement mou, peu mémorable. Le variétoche "Do you ever" ne me remue pas plus, plutôt moins. Tout ceci débute bien mal. "Live on the dancefloor" propose une ambiance déjà plus... dance... forcément, plus conforme aux habituels gimmicks du nigeriano brésilien, sans être transcendant loin de là, le refrain ne fonctionne pas vraiment. Enfin, je reconnais plus mon songwriter sur "Padded cell", et notamment les vocalises si spécifiques, ainsi que le refrain réussi.

Et des slows, bien sûr, de partout et comme s'il en pleuvait, son principal fonds de commerce, "Half a heart" rappelle hélas plus les récents Lionel RICHIE que ses premiers gigas succès... Un piano langoureux s'élève sur "Love", mais la chanson se révèle décevante. "Let yourself" n'a aucun relief. Le petit funk disco de "Monascow", jeu de mot narquois entre Moscow et Monaco, est juste sympa.

Dieu merci, il nous reste la jolie mélodie de "The big love has died", pas réellement au niveau de ses grands classiques passés, mais digne de figurer sur son 4 ou sur System. Et surtout l'introductive "Daylight saving" qui distille l'atmosphère si originale des grandes compositions de SEAL. Judicieuse idée de la positionner en tête de disque, les gens peu soucieux de ce qu'ils écoutent pourront acheter l'opus sur sa seule force... Nous retiendrons aussi le rythme lancinant et hypnotique de "Redzone killer".

Je ne dirai qu'un mot sur la production de Trevorn HORN comme d'habitude à la hauteur, mais sur des titres peu conformes au grand talent de SEAL. La pente n'est plus guère ascendante depuis quelques années. La note est donc comme il se doit, à l'avenant... Hormis deux / trois titres qui fonctionnent, le reste est peu aimable. Je conseille de passer fissa son chemin et de se réfugier sur les 4 et 5 qui recèlent bien des trésors, pour ceux qui voudraient découvrir la disco du géant. Amère déception !

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1. Daylight Saving
2. Every Time I'm With You
3. Life On The Dancefloor
4. Padded Cell
5. Do You Ever
6. The Big Love Has Died
7. Redzone Killer
8. Monascow
9. Half A Heart
10. Let Yourself
11. Love



             



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