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2009 Live At London Astoria 16.07.0...

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LADYTRON - Live At London Astoria 16.07.08 (2009)
Par WALTERSMOKE le 22 Décembre 2015          Consultée 1604 fois

S'il est normal que Ladytron ait fini au bout d'une décennie de carrière par sortir un album live, la question de son intérêt se pose toujours. En effet, rares, très rares sont les lives intéressants en new-wave et affiliés – d'aucuns diront que c'est le cas pour tous les genres – et a priori le quatuor liverpuldien n'échappe pas à la règle. Quand on sait de plus que l'album est sorti de manière plutôt confidentielle en 2009, il y a vraiment de quoi douter de l'intérêt d'aller le chercher.

Live at London Astoria, donc. Étant donné la date d'enregistrement du concert, on est évidemment en pleine tournée promotionnelle du fantastique Velocifero, gorgé à n'en plus finir de compositions superbes et définitives. Sur le papier, la setlist est foncièrement alléchante : 19 morceaux dont la moitié provient de Velocifero, 6 extraits de Witching Hour (2005), et pour la forme, 4 morceaux issus des deux précédents. Je dis bien « pour la forme », car il paraît difficile dans une optique de synthwave influencée par le rock alternatif et le shoegaze d'interpréter de la synthpop pure et dure sans risque. Sauf que... l'inévitable "Playgirl", par exemple se voit enrichi par l'ajout d'une batterie acoustique, une vraie, qui offre plus d'ampleur au morceau. On est loin du morceau joué à l'arrache pour dire qu'on le joue. Ensuite, toujours sur le papier, la présence de cinq morceaux interprétés par Mira Aroyo ne peut que réjouir : si Helen Marnie reste la chanteuse emblématique du groupe, la froide voix de sa camarade bulgare n'est jamais un souci à écouter, et la voir autant de fois en première ligne surprend agréablement.

Concrètement, Live at London Astoria, sans être décevant, risque cependant d'en laisser plus d'un dubitatif. Ce qui fait plaisir à première vue, c'est la production du live. Sans être un bootleg officiel, il présente un son à peine retouché, sans overdub en post-production (les mauvaises langues diront que ce n'est pas nécessaire avec des instruments électroniques...). Un cachet d'honnêteté est donc apposé... avec les défauts que cela implique. En premier lieu, et c'est impossible à ignorer, la performance vocale de Marnie n'est pas la meilleure qu'on aura entendue. À bien des moments on l'entend fatiguer, presque haleter, rendant ainsi une performance qui poussera certains à préférer les albums studio. Mais c'est normal, c'est ce qu'on appelle la magie du live, et la performance, en fait, en devient plus humaine. Toutefois, le vrai défaut du live, ce sont les transitions entre morceaux. Cela n'engage peut-être que moi, mais je DÉTESTE quand on sort des trucs du genre « ceci est une chanson que j'ai composée parce que blablabla... », qui poussent irrémédiablement à hurler « ta gueule et joue ! ». Ladytron n'en est pas à ce stade, certes, mais cette manie d'annoncer à chaque fois ou presque la prochaine chanson est tout bonnement agaçante et gâche le plaisir potentiel. C'est rageant.

Mais passés ces défauts au final assez mineurs, Live at London Astoria est un disque qui assure bien comme il faut. Se prendre en même pas une heure et demie une rafale de hits comme "Destroy Everything You Touch", "Playgirl", "Ghosts" et autres "Kletva" ne peut laisser indifférent, loin de là. De plus, si l'on sent le temps passer, on apprécie pour autant l'intégralité du concert ici présent sans râler, ce qui est plutôt bon signe.

En dehors des albums remixes, Live at London Astoria est certainement le disque le plus dispensable de Ladytron, ceci étant. On pourrait dire qu'il peut servir de guide pour découvrir le groupe, malheureusement pour le live ici présent sortira en 2011 une compilation clairement plus adaptée à l'exercice. En un mot, il s'agit d'un live bien mais pour fans uniquement.

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