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OMD - Live At The Theatre Royal Drury (1982)
Par WALTERSMOKE le 2 Octobre 2017          Consultée 1977 fois

Cette chronique traite d'une rareté qui n'en est plus une. Ou qui l'est encore, mais selon le cas. En effet, Live At The Theatre Royal Drury Lane est à l'origine un enregistrement disponible en VHS, Betamax ou Laserdisc, et dans les trois cas devenu une véritable pépite pour les fans d'O.M.D depuis la dernière distribution en 1984. Ça, c'est pour les collectionneurs maniaques et nostalgiques du temps où il fallait rembobiner un support vidéo une fois le visionnage fini. Les autres se jetteront volontiers sur la réédition d'Architecture and Morality (1981) qui s'enrichit en 2007 d'un DVD bonus contenant, en plus des clips de ses singles, le fameux live vidéo.

Quelle que soit la version, on a droit ici à un live d'O.M.D, ce qui en soi n'est pas rien. Mais plus encore, c'est un ajout des plus importants tant le live au Royal Drury Lane est excellent. Capté fin 1981 au pays, donc, il permet de voir comment le fameux groupe anglais se défendait sur scène, et comment il pouvait bien interpréter sa new-wave/synthpop. Tout au long des 52 minutes que dure le concert, les quatre gaillards enchainent les performances d'anthologie, prouvant par la même occasion qu'avec des synthés cheap, il y a moyen de faire le café.

Et pourtant, ça ne démarre pas si fort. Je n'ai jamais été fan du premier O.M.D, et même si ma chronique est avec le recul un poil sévère, il reste quand même relativement moyen. Et "Almost" ne deviendra jamais le grand tube du groupe. Il se passe toutefois quelque chose ici, sans nul doute une instrumentation profitant de synthés plus modernes et convaincants, ainsi que d'un son clairement moins étouffé. Sauf que l'écoute du morceau suivant, "Mystereality", révèle la véritable réponse : O.M.D pète le feu tout au long du concert, ni plus, ni moins. Tout le monde, et surtout le bassiste-chanteur Andy McClusky, est clairement très heureux de jouer devant le public, et le fait savoir en s'investissant à fond. De facto, même les extrait du premier album ("Bunker Soldiers", "Julia's Song") deviennent au moins très intéressants à écouter, montrant ainsi que si la composition reste l'élément le plus important en musique, l'interprétation peut sublimer une chanson bien écrite et pourtant jouée avec peu de talent ailleurs. Et que dire alors des chansons déjà excellentes en studio, sinon qu'on tient ici la version la plus saignante et jouissive de "The New Stone Age", que "Enola Gay" reste fidèle à elle-même en qualité, ou encore que "Souvenir" demeure ce sommet de douceur synthétique ?

Et puisqu'on parle de DVD, évoquons la partie vidéo ! La réalisation est franchement classique, mais a au moins le mérite de faire son travail avec professionnalisme – surtout, on n'a pas une caméra épileptique adepte des zooms intempestifs. Par moments, on voit le public du théâtre bouger son corps au rythme des chansons. Force est de constater qu'Andy McClusky est une véritable pile électrique, animé d'une énergie débordante et avant tout communicative. Un vrai showman qui donne tout ce qu'il a, au point que le contraste avec le calme Paul Humphreys n'en est que plus déroutant. Martin Cooper provoque également une petite surprise puisque, si le claviériste jouit de son heure de gloire au saxophone sur "Mystereality", c'est également lui qui tient la basse d'anthologie de "Julia's Song". Enfin, comment évoquer la vidéo du live au Royal Drury Lane sans évoquer "Souvenir", avec un Humphreys tellement mignon et adorable quand il chante ? On ne peut pas, tout simplement, quand bien même son interprétation vocale n'est pas forcément au top ici.

Le live au Drury Lane est tout bonnement un must dans la discographie d'O.M.D. C'est une compilation ultime des trois premiers albums du groupe, augmentée d'une interprétation des plus savoureuses qui rend incroyable même des morceaux qu'on n'a pas l'habitude d'aimer. Et ça, c'est beau.

Note réelle : 4,5/5

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   WALTERSMOKE

 
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- Andy Mcclusky (chant, basse, guitare sur 8)
- Paul Humphreys (claviers, choeurs, chant sur 7)
- Martin Cooper (claviers, saxophone sur 2, basse sur 13)
- Malcolm Holmes (batterie, percussions)


1. Almost
2. Mystereality
3. Joan Of Arc
4. Motion And Heart
5. Maid Of Orleans
6. Statues
7. Souvenir
8. The New Stone Age
9. Enola Gay
10. Bunker Soldiers
11. Electricity
12. She's Leaving
13. Julia's Song
14. Stanlow



             



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