Ce n'est pas le même Dave Stewart ! il s'agit d'un homonyme.
Le Dave Stewart d'Eurythmics n'a rien à voir avec le claviériste des groupes Egg, Hatfield and the North et National Health qui jouait du rock progressif et du Jazz rock. il a également joué au sein du groupe de Jazz fusion Bruford (fondé par l'ex-batteur de Yes, King Crimson et UK, Bill Bruford) qui exista de 1977 à 1980.

Tu crois qu'ils n'y ont jamais pensé ? Un groupe n'est jamais libre : il y a toujours un producteur derrière qui ne veut pas qu'on fasse n'importe quoi avec son argent, sans parler des agents manager tourneur etc. Le groupe était peut-être censé jouer leurs morceaux les plus connus pour faire la promo.

Sur YouTube, on peut entendre un de ces concert avec un public "hostile" en première partie de Black Sabbath. En fait, ils reprenaient leur répertoire classique comme à chaque concert mais ils auraient pu jouer leurs morceaux plus rock de leurs débuts qui ne manquaient pas de bons riffs, ça serait mieux passé.

@ empty head (qui m'a l'air d'être la même personne que qsd et zzzzz !) :

Bien sur que cette question d'âge est très crédible puisque c'est Phil Shulman lui-même qui l'a expliqué en interview. même s'il était encore jeune, il ne se voyait plus continuer ce style de vie sur la route qui l'éloignait de ses proches comme je l'ai précisé plus avant, donc pour lui il avait passé l'âge pour ça ! c'est tout simple à comprendre.

"trop agé pour faire partie d'un groupe de rock" voyons les musiciens avaient une petite vingtaine lui 10 ans de plus une petite trentaine faut pas charier quand meme. c pas crédible. il en avait rien à taper et c'est tout.

Ah oui ! Si STEELY DAN jouait pour ouvrir URIAH HEEP, il y a sûrement eu des pétards et des sifflements.

@ zzzzz :

Sache que ce n'était pas Gentle Giant qui choisissait d'assurer les premières parties de tel ou tel groupe, mais leur tourneur. de toute façon, la formation n'avait pas trop le choix au début de leur carrière et c'était une manière de se faire connaître et éventuellement élargir leur public.
Ensuite, je suis bien d'accord avec toi sur le fait que faire cohabiter deux groupes aux styles et publics totalement opposés était incongru et un peu risqué mais dans les années 60/70, ce procédé était monnaie courante (exemples: The Jimi Hendrix Experience ouvrant pour les Monkees en 1967 ou les Who ouvrant pour Herman's Hermits la même année ! ou encore Steely Dan ouvrant pour Uriah Heep et Slade en 1972 !!!).

quelle idée pour un groupe pareil de faire des premiere partie de Black Sabbath c'est clair qu'ils sont mal reçus.

Phil Shulman a expliqué qu'il a quitté Gentle Giant car il était plus âgé que tous les autres membres du groupe (10 ans de plus que son frère Derek et 13 de plus que le guitariste Gary Green) et qu'il avait une vie de famille qu'il souhaitait préserver, ce qui ne cadrait pas avec les tournées du groupe qui l'en éloignait fréquemment. il faut ajouter qu'il devenait de plus en plus frustré par les concerts car le groupe n'était pas toujours bien reçu lorsqu'il devait assurer certaines premières parties pour d'autres têtes d'affiche comme Black Sabbath par exemple (groupe aux antipodes musicalement et avec un public généralement hostile envers Gentle Giant). telles sont les principales raisons qui ont poussé Phil a quitté le groupe, auquel il faut ajouter la fatigue causée par des tournées de plus en plus harassantes et quelques désaccords avec ses deux frères Derek et Ray (soit de nature financière, ou sur la direction musicale mais la raison profonde n'a jamais été révélée donc ce n'est que pure spéculation).

Autant pour moi. Sur AllMusic, l'album The Other Woman fait partie de la discographie de Renaissance. Il n'y a qu'Ocean Gypsy, et une compil, qui sont attribués à Michael Dunford's Renaissance. Peut-être est-ce dû au fait que Dunford et Haslam ont partagé une chanson sur cet album (Love Lies, Love Dies), même si Haslam n'est pas créditée de celle-ci. Je vous mets le texte original du chroniqueur d'AllMusic : "How much of a duel were Dunford and Haslam's projects ? Enough so that they even shared a song -- the beautifully haunting "Love Lies, Love Dies".

Bonjour DFOU,
je parle vraiment du visuel de la pochette et non pas des crédits, parce que selon les discographies, la plupart attribue l'album "The other woman" au groupe Michael Dunford's Renaissance, hors sur cette pochette on lis bien Renaissance tout court, donc cet album est plus à attribuer au groupe Renaissance...
Je sais que je chipote, mais c'est une question qui me turlupine... :)

Bonsoir, je ne comprends pas le sens de votre question. Sur l'album The Other Woman, Dunford est bien crédité sur la pochette pour la chanson éponyme. Il est également crédité pour la guitare acoustique et au titre de la composition de toutes les chansons (avec Betty Thatcher Newsinger).

Aucun avis si ce n'est que rien qu'en voyant la pochette, j'ai su que c'était un disque sorti dans les années 80... :-)

Tant qu'on est dans les anecdotes live, j'en ai une concernant le concert de Tiziano Ferro en 2012 (c'est loin d'être mon style mais c'était pour accompagner). C'était inaudible ! Un bouhaha qui résonnait dans les oreilles, tout était beaucoup trop fort. Pourtant, j'étais habitué à l'époque à écouter des trucs avec des oreillettes en mettant parfois plus fort, mais là c'était insupportable. Par contre, les autres concerts ne m'ont posé aucun problème. Là-dessus, je me demande si ça ne serait pas lié à la place qu'on occupait dans la salle. Mystère.

Je m'aperçois que j'ai été un peu court dans ma réponse car finalement il y a une forme de live que j'aime beaucoup : sur YouTube.

Je n'ai jamais acheté de DVD live (à part l'horrible Cliff'Em All que j'avais infligé à toute ma famille à force de menaces...) mais les extraits de concerts qu'on trouve en ligne (par exemple Ozzy avec Randy Rhoads, les Guns n' Roses vers 1987-1988, les Small Faces dans les 60s, etc.) sont souvent passionnants à la fois pour leur intérêt historique et pour ressentir l'énergie des groupes, le charisme des musiciens ou pour avoir un aperçu du contexte.

Mais l'aspect visuel est alors essentiel et je n'aurais pas idée d'acheter les versions CD si elles existent.

Cela ne répond pas à la question de savoir si la multiplication des albums live est une arnaque, mais je dirais alors que ce n'est pas plus une arnaque que la multiplication des compilations. Et à l'époque du streaming légal généralisé, rien ne nous oblige à acheter tout ça (ou disons à le payer très cher).

J'ai vraiment trop peu d'exemples sous la main (ou les oreilles plutôt) pour avancer un argumentaire élaboré. Je sais juste que le live de Portishead de 97 au Roseland de New-York apporte un plus par la présence d'un ensemble de cordes. Mais un concert, je préfère le vivre (ou le revoir en DVD... ah, pardon, en Blu-Ray HD) plutôt que l'écouter, le côté visuel est tout de même important (comme pour ceux de... Mylène Farmer par exemple... aïe, non, pas sur la tête :-))

C'est vrai parfois que c'est beaucoup trop fort dans la réalité. Surtout en ce qui concerne la tête d'affiche, ça peut tourner à la bouillie. C'était le cas pour Nightwish à Colmar, par exemple.

Et puis quand on est serré comme des sardines, ce n'est pas toujours le top non plus.
Lors d'un concert de Paradise Lost en Allemagne (au Garage à Sarrebrück), ma copine de l'époque avait juste devant elle un vieux chevelu qui secouait la tête et elle se prenait toute sa tignasse dans la tronche, la pauvre, impossible de bouger. Elle m'a confessé ensuite qu'il sentait très mauvais en plus lol!
Sacré souvenir que j'aime sortir de temps à autres de ma p'tite boîte et qui me fait toujours autant rire.
Une autre fois pour Uriah Heep, dans la même salle, j'avais devant moi un mec qui semblait super content d'être là. Il bougeait de droite à gauche avec un tel enthousiasme, je devais faire le mouvement inverse pour voir quelque chose.
Heureusement qu'il s'est fatigué à un moment donné :)

Je n’ai manifestement pas déchaîné les passions avec cette question. Mon pavé de texte n’a peut-être pas aidé…

Quoi qu’il en soit, je constate tout de même avec ces quelques réponses que je semble bel et bien être dans une minorité en ce qui concerne les albums live.

Et je dirais même plutôt deux fois qu’une, car je ne suis, paradoxalement, pas particulièrement friand de concerts en vrai… Et ce pour deux raisons principales : 1. Je trouve que ça va toujours trop fort et j’ai toujours du mal à distinguer certaines nuances ou certains instruments (et pourtant je n’ai pas vu que des bourrins, mais même à ceux de Peter Gabriel ou Steve Winwood par exemple, je trouve que ça va trop fort) et 2. Parce que j’ai tendance à être déçu par ce que je vois, la manière de bouger, la manière de se tenir, la manière de jouer, … comme si on me dévoilait les trucs d’un tour de magie. L’image enlève une part de mystère et de romantisme.

Bien sûr, l’ambiance, le fait d’assister à quelque chose d’unique, de profiter du moment donne tout son intérêt à un concert. Mais à choisir entre un concert en vrai et un album live, je n’hésite pas, en ce qui concerne mon appréciation uniquement de l’aspect musique.

J’ai par exemple acheté le CD du concert de Gabriel auquel j’ai assisté (qui a dit pigeon encore une fois ?), et j’ai bien plus de frissons quand je le réécoute maintenant, que je n’en avais eu le moment même…

Pour ma part, les albums live ne m'intéressent à la limite que pour deux raisons : ce sont des compilations des meilleures chansons, et la présence du public peut rendre l'écoute plus intense et accentuer les émotions (par exemple sur le très bon Live 1975–85 de SPRINGSTEEN). Mais comme je déteste les longues digressions instrumentales et que j'apprécie plutôt la restitution à l'identique des versions studios, je suis un très mauvais client pour les concerts en général, et pour leurs versions enregistrées en particulier.

Un live, même de qualité, n'a rien à voir avec un concert qu'on va voir en vrai. Un live doit se vivre parmi le public et pas chez soi, même avec un dvd de concert où on change de plan toute les 2 secondes à en donner la nausée. Je ne suis pas le type qui va voir 10 concerts par an, loin de là, c'est même rare quand je vais voir quelque chose, mais pour moi le seul intérêt d'écouter un live, c'est en vrai. Ce qu'on entend sur cd ou dvd n'a rien à voir avec la réalité : ovedub ou pas, tout est de toute façon retravaillé pour être plus proche du son studio (ce qui est pour moi déjà incohérent et donc pour ça autant écouter les versions studio que des pseudo versions studio).
Maintenant, je n'ai pas de machine à remonter le temps pour aller voir Genesis en 1972 et puis certains live peuvent être intéressants si le groupe adapte les morceaux ou parfois certains musiciens démotrent plus leur talent qu'en studio, ou parfois certains groupes (c'est rare) enregistrent un album entier en live avec des morceaux inédits (comme ZZtop etc).
Mais, d'ue manière générale, j'ai toujours un déni des albums live pour leur côté factice.

Comme pour tout, à chacun de voir si le format Live lui est indispensable ou non.
J'ai déjà pu le mentionner à quelques reprises, je n'aime pas trop ces produits.
Je préfère le travail qu'un groupe peut fournir en studio, le Live me déçoit pratiquement toujours.
Je trouve que c'est moins bien chanté, parfois pas dans le même tempo que les versions en studio, les solos de guitare ne sont pas exactement pareils et parfois inutilement rallongés, les solos de batterie sont peut-être intéressants à voir, mais à entendre seulement, c'est barbant, pareil lorsque le chanteur fait chanter le public pendant des plombes ou qu'il s'amuse avec.
L'ambiance de stade avec les hurlements/sifflements du public alcoolisé me déplait aussi.

Bref, j'ai la désagréable sensation que ce n'est pas tout à fait le même groupe qui joue.
Voir un Live en vidéo, ça me gêne moins.
Seulement l'entendre, ça ne m'intéresse personnellement pas tellement, j'ai toujours trouvé bizarre d'écouter un enregistrement public sans voir.
A moins que ce soit plus intimiste (acoustique), là j'adhère souvent.

A ce propos, je me permets d'évoquer un souvenir du temps du collège:
un ami était toujours tout heureux lorsqu'il me présentait sa dernière découverte musicale.
Il ajoutait, avec les yeux qui pétillaient: "Et en plus, c'est un Liiiive!!!!" (genre c'est le truc ultime).
Je lui répondais: "Ah..."(genre oh non..)

Lol!

Non j'ai déjà entendu une version stereo sans percusions.

@yuz Quelles "capacités" ? Il faut juste aimer le jazz rien de plus.

@yuz:
Bah comme pour chaque style, il suffit de s'y intéresser et de savoir faire des recherches sur le web pour chroniquer, pas besoin de sortir du conservatoire pour parler de musique.
Le plus important, à mon avis, c'est de donner envie au lecteur d'écouter, en ne l'écoeurant pas avec un langage trop technique/pédant/"m'as-tu vu comme je maîtrise".
Rester dans un langage universel quoi, accessible pour tous.
Du moins, c'est ainsi que sont constituées les chroniques que moi j'aime lire, comme celles de Momoheartbreaker par exemple sur NiME.
En plus d'être concis et de donner envie d'y jeter une oreille, t'as envie de discuter avec lui, car il dégage de la sympathie.
D'autres lecteurs attendent peut-être des critères différents.

Après,je dis ça, je dis rien... mais ça me semble pas si compliqué que ça.
Faut juste être altruiste et si on a l'humilité qui va avec, c'est tout bon...

Avis perso hein.
Peut-être que je me gourre complètement.

D'autant plus que chroniquer du jazz demande d'autres capacité et connaissances que de chroniquer un groupe de rock.

Gros boulot Derwijes que d'écrire sur Blaket et the Jazz Messengers.
D'abord parce que la discographie est énorme et de plus différentes périodes regroupant des jazzmen qui plus tard prirent des chemins musicaux dissemblables. Bon si des chroniques sur Art Blakey voient le jour nous en seront tous très heureux.

Bonjour,

J'ai déjà prévu d'écrire sur deux autres albums des Jazz Messengers: Drum Suite et The Freedom Rider. J'y ajouterai avec plaisir Caravan ou tout autre disque du groupe que vous souhaiteriez voir sur le site !

Je tiens tout d'abord à m'excuser auprès de l'auteur de la question pour ma digression que je vais conclure ici.
Je connais la quasi-totalité des groupes cités par Richard et Leo (merci à eux) et j'en apprécie quelques-uns (Chic, même si c'est un peu toujours pareil ou Kraftwerk, deux groupes d'ailleurs très influents sur ce qui suivra). Je ne dirais pas que c'est mauvais ni qu'il ne s'agît pas de (bons) musiciens. Après, il est vrai que le punk et le post-punk ne sont pas mes genres favoris. Néanmoins, pour préciser ma pensée, il me semble qu'à partir de ces années-là, le format chansons de 3-4 minutes (en tous cas pour la plupart de ceux cités ici) est pleinement adopté, donc un format moins propice aux breaks, solos, morceaux "à tiroirs" (je ne suis toutefois pas adepte de la virtuosité gratuite qu'on trouvera dans les pires extrémités du jazz-rock ou du prog) et que les machines, la production et le marketing vont peu à peu prendre une place de plus en plus prépondérante. Je ne rejette pas tout en bloc mais je trouve simplement cela globalement un peu moins intéressant.

J'avais un cousin de ma mère aux USA vers 1983-87. A l'époque, aller voir un concert de RUSH, c'était comme aller voir Céline Dion ou Johnny en France : un truc complètement mainstream, voire familial. Je me souviens qu'il était allé voir le groupe avec toute sa petite famille, pépère... Voilà ce que je peux dire sur la façon dont cette musique était vécue là-bas. Un équivalent de la "Variété" pour les Français, quasiment. Un spectacle familial. Rien de bien méchant ni abrasif.
Je pense que le BON JOVI post 1986, puis DEF LEPPARD (Hystéria) ont peu ou prou repris le même créneau (pour ce pas dire "segment de marché") que celui précédemment occupé par les groupes comme RUSH, REO SPEEDWAGON, BOSTON, JOURNEY ou les singles les plus populaires de KANSAS (précision effectuée concernant ce dernier groupe afin de ne pas chiffonner les fans de "prôgeu", dont l'autodérision et la capacité à prendre du recul ne sont décidemment pas le point fort -lol-).

Bien du même avis que ARP2600 et RICHARD, bien que je nuancerai le propos de ARP2600 qui écrit "les années 78 à 82 doivent être les plus inventives de l'histoire de la musique", car pour ma part je ne dirai pas les plus inventives mais tout aussi inventives que ce qui a précédé dans les 60's et dans le reste des 70's. l'imagination et la qualité étant toujours au programme, chose qui sera déjà plus rare à partir de 83 selon moi (ou les productions deviendront plus standardisées).
mais on est bien d'accord sur le fond, cette période a été extrêmement fertile en albums excellents (et dans tous les styles !).
Et puisque François désire une liste, en voici une rien que pour l'année 1978 qui est longue comme mon bras et j'en oublie ! (ceci est tout aussi valable pour les années 79, 80, 81 et 82 mais ce serait bien trop fastidieux à faire).
Donc pour 1978 on a :
Kraftwerk - The Man Machine
Devo - Q: Are We Not Men? A: We Are Devo!
Magazine - Real Life
The Stranglers - Black And White
The Cars - The Cars
Cheap Trick - Live At Budokan (paru en 1978 au Japon puis début 79 dans le reste du monde)
Scorpions - Tokyo Tapes
Van Halen - Van Halen
Rory Gallagher - Photo-Finish
Elvis Costello & The Attractions - This Year's Model
Talking Heads - More Songs About Buildings And Food
Ultravox - Systems Of Romance
Nina Hagen Band - Nina Hagen Band
Chic - C'est Chic
George Duke - Don't Let Go
Wings - London Town
Todd Rundgren - Hermit Of Mink Hollow
Mike Oldfield - Incantations
UK - UK
Steve Hillage - Green
Jean-Luc Ponty - Cosmic Messenger
Gino Vannelli - Brother To Brother
Ange - Guet-Apens
Jacques Higelin - No Man's Land
Bernard Lavilliers - T'es vivant... ?
Jethro Tull - Heavy Horses
Genesis - ...And Then There Were Three...
Yes - Tormato
ces deux derniers 33t sont certes très controversés même chez les fans de ces 2 formations mais ils sont néanmoins inspirés (et je ne suis pas le seul à partager ce sentiment).

En s'éloignant de la question initiale et pour répondre à la question de François dans la sphère que j'aime. N'importe quelle production de Joy Division, Cure, Siouxsie, PIL, Magazine, Bunnymen, Stranglers,Devo, Talking Heads,Gang Of Four,Japan, Human League,Simple Minds,U2,Psychedelic Furs,OMD,Cabaret Voltaire,Ultravox entre autres. La créativité était loin d'être au point mort :)

"Je n'en reviens pas du nombre d'albums phénoménaux dans cette période... on a tout osé pendant ces quatre années."

Petite liste, please...
Thanks

Je maintiens que Point of Know Return n'est pas aussi prog que les précédents, ce qui ne veut pas dire que je ne le trouve pas prog du tout. Par contre, je le trouve clairement beaucoup moins bon que Leftoverture, mais là n'est pas la question ;).

Mais donc, à l'auteur de la question, je dirais que la modification répond à la question. Oui, les critiques étaient dures envers ce style de musique. Pas forcément à cause de la musique plus directe du punk, mais plutôt d'une certaine grandiloquence ou prétention mal comprises. Ainsi, Rush a longtemps été sous-estimé par le magazine Rolling Stone, avant d'être un peu plus reconnu ces dix, quinze dernières années. Il faut dire que les Américains n'ont jamais été très branchés prog de toute façon, tandis que les pays européens ont souvent considéré ces groupes comme des ersatz des groupes anglais.

François : c'est bien de troller, mais très sérieusement, les années 78 à 82 doivent être les plus inventives de l'histoire de la musique. Je n'en reviens pas du nombre d'albums phénoménaux dans cette période... on a tout osé pendant ces quatre années. Alors, fin de la musique pour musiciens, je me gausse... et de toute façon, la musique pour musiciens, c'est Peter Hammill, un des pères du prog, tout autant qu'un des initiateurs du punk, de la new wave et de l'alternatif ;).

C'est moi aigle blanc qui valide souvent vos questions et les réponses des internautes. Je m'autorise quelquefois à modifier vos phrases quand elles ne sont pas formulées correctement. Je ne le fais pas dans le but de sanctionner vos fautes, mais d'améliorer votre commentaire, votre réponse ou votre question.
Il arrive c'est vrai que mes modifications changent le sens de votre propos, et j'en suis désolé quand cela se produit. Comme c'est la première fois que le responsable du message s'en plaint, je dois en conclure que je ne me trompe pas habituellement. Aussi, je m'excuse si j'ai déformé la question initiale sur ce coup. L'absence de ponctuation parfois rend ambigu votre message. Et cette fois-ci, j'ai pensé que c'était une exclamation et non une question. "comment étaient les critiques", c'est-à-dire "qu'ils étaient durs les critiques autrefois !", ce qui semblait s'harmoniser avec le contenu de ce qui précédait.
Mais vous dites que c'était une question : "Comment étaient les critiques ?" Dans ce cas, je ne saisis pas le sens de la question. Désiriez-vous qu'à Forces Parallèles on vous explique comment se comportaient les critiques à l'époque de Kansas ? Je ne pense pas que cela soit exactement ce que vous vouliez dire.
Désolé si j'ai déformé votre message, mais à l'avenir essayez aussi de formuler clairement votre question de façon à ce que je la comprenne bien.
Merci de compter parmi nos lecteurs. Je souhaite ne plus vous confronter à ce problème.

Non mais je viens de remarquer qu'on a faussé ma question en la validant !
La question était "comment étaient les critiques à l'époque" et pas l'affirmation "rude étaient les critiques".
Apres, je m'étonne des réponses négatives.
Je ne sais pas qui valide les messages, mais ce n'est pas la première fois.

@arp20000 : POKR est progressif aussi même plus encore que l'album précédent qui à part la première et la dernière pistes sonnait plutôt pop. Ici, ce n'est pas parce que les morceaux sont plus courts que c'est du simple rock. Quand je l'écoute, j'entends du prog, à moins qu'on ait redéfini en haut lieu ce qu'est le rock progressif, c'est la première fois que j'entends que la musique de POKR n'est pas du rock progressif, et d'ailleurs ça m'étonne de la part de Arp200.

Quant à Journey, on ne peut pas le mettre dans le même sac que les 2 autres car, certes, il faisait du rock progressif dans les années 70 mais le succès n'était pas encore au rendez-vous. Il a fallu attendre son changement de style pour que ce groupe accède à la reconnaissance. D'ailleurs, sur N.I.M.E on y fait référence.

La fin de la "musique de/pour musiciens"... dixit François
Un peu réducteur non ?
Primo, nul besoin d'être musicien ou musicologue pour apprécier le rock progressif !
Secundo, derrière le disco ou le punk-rock, il y avait des musiciens à l'oeuvre et pas forcément des manchots dans les deux cas de figure ! (le regretté Dave Greenfield aux claviers chez les Stranglers et Captain Sensible guitariste des Damned ont bien souvent délivré des soli brûlants et fait preuve de virtuosité sur leurs instruments respectifs. idem pour les session men de luxe ou membres des groupes qui oeuvraient dans le disco, à l'image des bassistes Mo Foster chez Cerrone, Davide Romani chez Change ou Bernard Edwards avec Chic).
Les styles musicaux sont certes bien distinctifs, mais ça reste de la musique fait par des musiciens (pour tous types d'auditeurs) quel que soit le genre.

"Ce n'est que vers la fin de l'année 1976/début 1977 avec l'explosion du mouvement punk et la vague du disco que le genre déclinera."

La fin de la "musique de/pour musiciens"...

Ce n'est pas vraiment du Rock Progressif, c'est une synthèse entre le Rock dur (Hard Rock)/ Stadium Rock et le Rock Progressif. Les Américains ont toujours raffolé de ce style hybride, même en pleine période Punk, Heavy et Glam Metal. Il y avait aussi STYX, JOURNEY...

Kansas et Rush sont nord-américains, et le rock progressif n'a pas suivi le même chemin là-bas qu'en Angleterre.
Mais attention à ne pas mettre ces deux groupes dans le même panier. Rush est un groupe de hard rock alambiqué, un power trio misant sur le caractère énergique et direct de la musique... leurs seuls albums vraiment prog datent de 77/78, l'époque du punk où, effectivement, il était facile de subir des critiques. Kansas, d'autre part, est plutôt un groupe prog énergique, bâti à mon avis sur le même schéma que Gentle Giant : six musiciens, des violons, des arrangements compliqués. Dès le premier album, on sent de nombreuses références à des groupes comme Yes ou ELP, et le second, datant de 75 donc pas si tard que ça, présente des choses assez originales, même au sein du mouvement prog (qui ont pu influencer aussi loin que Tangerine Dream par exemple). Leftoverture date de 76 et il suffit de le comparer au proto metal prog de 2112 de Rush pour voir que la différence entre les deux groupes est criante. Point of Know return marque déjà un éloignement du prog, des chansons plus simples et formatées, collant plus à l'esprit général de 77. Deux styles et deux trajectoires bien différents donc.

Rush et Kansas ne sont pas "nés en plein déclin du rock progressif" comme il est écrit. C'est même totalement l'inverse car les deux formations sont apparues au tout début des années 70 et leurs premiers albums Rush et Kansas ont été enregistrés en 1973 et publiés exactement en même temps, en Mars 1974. Le rock progressif était donc encore en plein essor à ce moment-là puisqu'au même moment, au Royaume Uni, King Crimson faisait paraître son album Starless And Bible Black et qu'il sortira l'album Red en Octobre de cette même année.
De leurs côtés, Emerson, Lake & Palmer publiaient leur triple live Welcome Back My Friends To The Show That Never Ends... alors que Genesis et Yes allaient tous deux faire paraître en Novembre '74 leurs deux gros oeuvres prog, The Lamb Lies Down On Broadway pour les premiers cités et Relayer pour les seconds.
Ce qui prouve bien qu'en cette moitié des années 70, l'engouement du public pour le rock progressif était encore d'actualité. Ce n'est que vers la fin de l'année 1976/début 1977 avec l'explosion du mouvement punk et la vague du disco que le genre déclinera mais en '74 c'était loin d'être le cas !

Et c'est quoi la question ???

Merci à tous pour vos retours qui m'ont permis de faire de belles découvertes (et l'occasion de me replonger dans le répertoire mélodique d'Opeth auquel je n'avais pas pensé !)

"The Chamber of 32 Doors" de GENESIS est pas mal dans le genre aussi.

Tu peux également rester sur Camel avec l'album "Rajaz" qui marque un retour aux ambiances orientales des premiers albums avec un Latimer qui chante beaucoup mieux qu'à ses débuts.
Peut-être bien mon album préféré de ce groupe, il est bien mélancolique et planant.

Le guitariste de MARILLION, Steve Rothery, est bien influencé par Latimer/Gilmour.

Ou plus encore OPETH, CAMEL étant une référence de ce groupe. Tu peux essayer le très beau "Damnation".
Tu retrouveras la touche Latimer lors des parties les plus sensibles ou dans les motifs orientaux.

En plus "récent" je cite les albums d'ANATHEMA à partir de "A Fine Day To Exit", du spleen et du planant à foison...

Bonjour !

Fais un essai avec le groupe Australien Sebastian Hardie (albums: Four Moments en 1975 et Windchase en 1976).

Un groupe hongrois plus rare, qui s'appelle OMEGA reprend ce style-là. Parfois, le chant est en hongrois, ce qui fait bizarre, mais il y a des versions anglaises aussi. J'ai découvert il y a 10 ans l'album Time Robber (en anglais) qui valait le coup.

Tous les avis sont dans la nature. Tu n'auras pas plus d'argent s'il lui met 5 étoiles à la place de 3, alors je ne vois pas où ça peut t'offenser à ce point.

Parfois, on peut déceler des overdubs si l'on compare avec des enregistrements "pirate" provenant du même concert ou de la même tournée, et là (au-delà de la qualité du son) on s'aperçoit qu'il y a des différences par rapport à l'album officiel qui a été plus ou moins retouché par endroit (comme pour corriger des fausses notes par exemple). Ou bien, en ayant vu un concert de la même période, on peut constater par exemple qu'il n'y avait pas de choeurs ou de parties de guitare ajoutées à tel endroit lors dudit concert, alors que sur l'album "officiel" qui provient de la même date ou de la même époque, on entend ces fameux rajouts qui paraissent tout à coup suspects !
Ou bien encore, comme dans le cas de ce Made In Europe de Deep Purple, on peut être interpellé par ces cris du public montés en boucle pour refermer l'album mais qui donne un rendu tout à fait artificiel et peu crédible (on y entend exactement les même sifflements à intervalle régulier, ce qui ne sonne pas du tout de façon naturelle).
En d'autre cas, il est peut-être difficile voire impossible de déceler des overdubs car cela a été fait judicieusement et avec minutie.
Il est très rare qu'un album en public "officiel" ne contienne aucun overdub, car il arrive qu'un instrument ou la voix ait besoin d'une légère correction, ne serait-ce que pour réajuster la balance entre les différents instruments et le public et mixer le tout, donc le cas d'un groupe aguerri tel Deep Purple n'est pas exceptionnel.

@AIGLE BLANC : Oui tout à fait. Ces deux artistes (ou plutôt : groupe et artiste) font partie de ceux dont la ressemblance se croise, mais seulement qu'à un certain moment de leur carrière. Globalement un créneau similaire, mais qu'on ne peut confondre qu'à un point précis, le temps d'un titre ou d'un album.
Effectivement : CT est parti d'un background punk donc assez vindicatif même si plus mélodieux que d'autres groupes, et a cheminé vers des titres de plus en plus thématiques, en passant par la pop comme palier intermédiaire. Un titre comme "Fifty fifty clown" est 100% pop.
Enya , elle, a comme particularité d'avoir un "trademark" d'enregistrement surtout au niveau des voix qui n'est pas vraiment celui des CT.
Les CT exploitent davantage la voix de Liz Frazier à 100%, alors qu'Enya mise beaucoup plus sur le "background vocal", mais sa voix lead est assez ténue et fluette finalement.

Si la filiation entre les COCTEAU TWINS et ENYA est loin d'être déplacée, elle n'a jamais été aussi évidente qu'avec Victorialand. Il est difficile de savoir qui de l'Irlandaise ou des deux Ecossais a créé l'Heavenly (ou la dream pop), le premier album d'ENYA et Victorialand étant sortis tous deux en 1986.
Les COCTEAU TWINS sinon évoluent sur une base beaucoup plus pop qu'ENYA, la musique de cette dernière accordant une place plus prépondérante encore aux claviers.
Les chants de Liz Fraser et d'Enya présentent aussi des similitudes, mais il me semble que le traitement vocal de l'Irlandaise est plus sophistiqué, plus vaporeux que celui de l'Ecossaise.
Toutefois, aucun album d'ENYA ne se hisse à la hauteur de Victorialand dont l'inspiration inouïe me laisse encre pantois.

Si ENYA a débuté sa carrière sur les cendres encore chaudes du post-punk, oui. Si l'Irlandaise à l'image des Ecossais n'est ni plus ni moins créatrice d'un style (l'heavenly voices/ dream pop en l’occurrence pour les originaires de Grangemouth), oui. Si les ambiances développées se rapprochent plus d'un rêve éveillé que de la musique en écoute sur les bornes de Nature et Découvertes, oui.

Merci pour ta réponse Capitaine Caverne, effectivement ils sont durs à trouver "Headless cross" et "Tyr" sont les deux derniers qui me manquent pour finir la discographie, je viens enfin de me procurer "Headless cross" dans une vieille édition pour 23 euros.... Mais je t'avoue que de les trouvés dans des versions deluxes serait vraiment pas, mais alors vraiment pas pour me déplaire, parce que moi aussi je les adores ces albums, surtout "Headless cross"....

Pas de sortie prévue à ce jour. Pourtant il existe pas mal de matériel pour garnir ces éditions deluxe, mais des problèmes de droits bloqueraient le processus. D'ailleurs il est devenu très compliqué de se procurer ces disques, ils sont devenus quasi introuvables sauf en Allemagne.
Pourtant Tony Iommi est fier de ces albums, il l'a souvent dit dans des interviews, mais les aléas du business font que tout cela reste en stand-by.

Angel Witch par ANGEL WITCH ! Déjà cité, mais je plussoie avec enthousiasme !

Bien d'accord avec François ! Les classements musicaux sont un peu de la foutaise en ce qui me concerne.
Oui, à titre tout à fait personnel on peut avoir des préférences pour certains albums, mais j'en aime bien trop qui proviennent d'artistes complètement différents musicalement que je serais incapable d'en désigner LE meilleur ! D'ailleurs, je m'y refuse. Si l'on prend pour exemple cette année 80 (puisqu'il s'agit d'elle dans la question) j'ai bien évidemment des albums favoris mais dire lequel arrive devant l'autre n'a aucun sens. Never For Ever (Kate Bush), Peter Gabriel III, Empires And Dance (Simple Minds), Cultösaurus Erectus (BÖC), Drama (Yes) et tant d'autres arrivent ex-aequo. J'ai autant de raisons d'aimer les uns que les autres pour leurs diversités.
Donc avoir des albums préférés, c'est oui mais faire un classement pour dire qu'untel est LE meilleur, c'est niet !

Et aussi "Diana" de... Diana... Ross.
Sinon, les classements, est-ce qu'un tel est meilleur que tel autre, tout ça, dans le domaine artistique...

C'était aussi l'année de:

BLUES BROTHERS - La B.O.
BRUCE SPRINGSTEEN - The River
GEORGES BENSON - Give Me the Night
OMD - OMD (ils ont sorti 2 excellents albums en 1980)
RENAUD - A Bobino
SAGA - Silent Knight
SAXON - Strong arm of the law
STEELY DAN - Gaucho

Le mésestimé Angel Witch aussi.
Album réécouté juste avant et c'était le pied.

Deux de mes classiques du Hard Rock japonais, en cette année 1980 :

BOW WOW - Glorious Road
LAZY - Earth Ark

Et "Répression" de Trust?

Je me soucie tellement du heavy metal que je n'ai même pas écouté ce maiden :p. Donc un choix risible à mon avis.
Non, en hard rock déjà, je ne vois que Rush et BÖC.
Et dans l'ensemble, les plus incroyables de 1980 sont quand même Remain in Light et Empires and dance.

Dans la liste proposée, je ne vois guère que le Bauhaus , pour être aussi marquant en termes de qualité et d'originalité. Car ce Iron Maiden est tout de même une pierre angulaire : la pochette, la qualité des compositions, leur côté aussi bien accessible qu'extrême (pour l'époque)... tout cela en fait un album "à part".

Pèle mèle tout style confondu

RORY GALLAGHER - Stage Struck
THE INMATES - Shot In The Dark
NINE BELOW ZERO - Live At The Marquee
DONNY HATHAWAY - In Performance
WILKO JOHNSON - Ice On The Motorway
HAWKWIND - Levitation
JB LENOIR - Down In Mississippi
RAMONES - End Of The Century
ULTRAVOX - Vienna
STIFF LITTLE FINGERS - Nobody's Heroes

Dès qu'il est question de panthéon, chacun voit midi à sa porte.
Il y a beaucoup de hard rock et de heavy metal dans ta liste mais, à mon avis, c'est surtout les sphères post-punk/new-wave qui étaient des réservoirs à trésors cette année-là.

Les disques que je retiens en priorité sont :

TALKING HEADS - Remain in Light
JOY DIVISION - Closer
THE SOUND - Jeopardy
XTC - Black Sea
ECHO AND THE BUNNYMEN - Crocodiles
KILLING JOKE - Killing Joke
ULTRAVOX - Vienna
DEAD KENNEDYS - Fresh Fruit for Rotting Vegetables
THE PRETENDERS - Pretenders
THE SOFT BOYS -Underwater Moonlight
BAUHAUS - In the Flat Field
DAVID BOWIE - Scary Monsters
THE COMSAT ANGELS - Waiting for a Miracle
JAPAN - Gentlemen Take Polaroids
COLIN NEWMAN - A-Z
SIMPLE MINDS - Empires and Dance

Cela dit, je l'aime bien cet album de MAIDEN. C'est même un de leurs rares disques que j'apprécie :)

OMD - Organisation (leur meilleur album selon moi)
DAVID BOWIE - Scary Monsters
KATE BUSH - Never For Ever

Sur un forum fréquenté en majorité par des fans de Barbra Streisand, j'imagine que Guilty pourrait l'emporter.

A mon humble avis, il y a effectivement meilleur que ce premier album, y compris dans la très belle liste que tu as donné :)

Maintenant, avec un tel album d'un tel groupe (et en prime, l'album est déjà très bon), se pose une autre question : ce n'est probablement pas le MEILLEUR album de 1980, mais quand on pose une telle question sur un forum, est-ce que notre subconscient ne transforme pas la question en quel est l'album le PLUS INFLUENT ? ;)

Sinon, pour ce genre de questions, petite astuce : aller sur Discogs ou AllMusic, ces deux sites proposent pour chaque disque des albums similaires ("Recommandations" pour Discogs, "Similar albums" pour AllMusic).

Si tu aimes "Spectrum" de Billy Cobham, essaie alors l'album "Mind Transplant" du batteur Alphonse Mouzon (avec les guitaristes Tommy Bolin,
Jay Graydon et Lee Ritenour), enregistré fin '74 et paru début '75.
c'est du Jazz-Rock/Funk/Fusion d'enfer!!!

Merci pour vos réponses.
Je connais déja "Spectrum". Il est vraiment impressionnant ce Cobham. L'influence majoritaire est le funk plus que "rock" (même presque plus que "jazz"!).
J'ai cherché ce "Emmergency!" ce week end, mais il a l'air assez rare.

Je pense que tu ne dois pas posséder le premier pressage. Le pressage original ne porte nulle part la mention "kobaïa", contrairement aux versions suivantes et à la version CD.

Petites preuves en images :-)

MAGMA (recto)
http://magma.fan.free.fr/disk/mag01/mag01v.jpg

MAGMA 2 (premier pressage, rapidement retiré de la vente et donc, pièce de collection très recherchée aujourd'hui)
http://magma.fan.free.fr/cov01/mag02ar.jpg

...puis rebaptisé "1001° CENTIGRADES" sur décision de la maison de disque, avec recto identique au premier mais en rouge. (beurk !).
http://magma.fan.free.fr/cov01/mag02br.jpg

Bonne soirée.
Oncle Viande.

Je possède le premier Magma en vinyle, qui s'appelle vraiment "Kobaïa"...

Mon soucis de justesse m'oblige à corriger Terry. Le premier Magma (le double de 1970) s'appellait bien "Magma" à l'origine et non "Kobaïa", de même que le deuxième s'appellait "Magma 2" et non "1001° centigrades" (pochette métallisée du LP). Ce n'est que pour les rééditions ultérieures (LP ou CD) que ces deux disques ont changé de titre.

Il y a d'autres grand disques du Mahavishnu Orchestra à part "The inner mounting flame" : "Birds of fire" est sans doute le meilleur, et "Apocalypse" contient de bons passages. Et le "Love devotion surrender" de Santana avec John McLaughlin est vraiment bon.
Sinon, tous les disques précités dans l'autre réponse sont excellents. Au fait, le premier Magma (de 190) s'appelle "Kobaïa", et pas seulement "Magma". Même si il est aussi connu sous ce nom. Et le deuxième, "1001 ° Centigrades", pas "Magma 2". Même si il est aussi connu sous ce nom...

Pour ce qui est de la branche "jazz" du rock :

- Magma : MAGMA (1970), MAGMA 2 (1971) et éventuellement le live "HAII" (1975) pour l'énergie et la prestation de Didier Lockwood.
- Gong : "SHAMAL" (1975), et tout jusqu'à "YOU" inclu (1970 - 1974).
- Henry Cow : groupe britannique essentiel, bientôt chroniqué dans ces colonnes, initiateur du R.I.O et trait d'union entre le style Canterbury (Soft) et le rock de chambre (Univers zéro) : tous les albums (de 1973 à 1978). Attention, beaucoup d'improvisations, musique aride.
- Matching Mole, le groupe éphémère de Robert Wyatt, pas très éloigné du soft de "volume two". Album "LITTLE RED RECORD" en 1972.
- Je mentionne aussi "MAKE A JAZZ NOISE HERE" de Zappa (1991), relecture très technologique de son époque jazz-rock avec samples, programmations et cuivres échantillonnés.

Pour le "vrai" jazz-rock, (comprendre le "canal historique" issu de l'école Davis), la plupart des musiciens de cette nébuleuse et quelques autres ont mené une carière solo intéressante. Citons entre autres :

Les guitaristes :
- John McLaughlin bien sûr, carrière en dents de scie mais comptant quelques sommets : "EXTRAPOLATION" (1969), "MY GOALS BEYOND" (très difficile à trouver aujourd'hui), et surtout "LIVE AT THE ROYAL FESTVAL HALL" (1989) (en trio avec Trilok Gurtu et Kai Eckhardt-Karpehson), et enfin ses participations au sein du groupe Shakti (musique indienne dominée par la guitare acoustique, les tablâs et le sitar)
- John Abercombrie, tout aussi essentiel que McLaughlin, en plus acoustique toutefois : album "Timeless" (1975)

Les batteurs :
- Billy Cobham : album "SPECTRUM" (1973) très proche du mahavishnu première manière.
- Tony William avec son inévitable Lifetime, l'album "EMERGENCY !" (1969)

Les claviéristes :
- Josef Zawinul : "ZAWINUL" en solo (1971), et avec Weather Report : "MARVELLOUS TRAVELLERS" (1974). Tous les Weather vallent le détour jusqu'en 1977 ("HEAVY WEATHER"), ensuite, le ciel se couvre.
- Chick Corea : carrière d'une rare richesse, mais retenons son groupe "Return forever" (album "MY SPANISH HEART" très hispanisant forcemment, ou encore "ROMANTIC WARRIOR" (1976), plus célèbre, plus rock aussi.
- Herbie Hanckock, sa production devient vraiment jazz-rock à partir de 1973, voir funk : le live "FLOOD" (1976)

Sinon, on peut trouver des déflagrations jazz-rock en amérique latine : Egberto Gismonti, très coloré, proche de Weather Report) : "ACADEMIA DE LANCAS" en 1974, ainsi qu'une fusion étonnante de jazz et de musique yiddish ou tzigane, très bien représentée par le groupe de John Zorn, Masada.

Ne pas hésiter à jeter une oreille aux productions de Miles Davis qui ont suivi immédiatement "Bitches Brew", moins marquantes car moins pionières, mais du même niveau ("BIG FUN" en 1973)

oui c un tandem. comme Lennon-Mc Cartney, Gilmour-Waters, Hogdson-Davies, etc.
Voila un de plus.

@Long John Silver : Incroyable ! Je ne savais pas cela ! D'autant que cette remarque à propos des ressemblances, je l'avais depuis longtemps à l'esprit, sans demander l'avis de quiconque autour de moi, donc cela prouve qu'il y a du vrai ! Et je ne savais pas que Jason Bonham avait remplacé Dennis Elliott pendant un temps, n'étant plus trop au courant de Foreigner après la première période (jusqu'à Inside Information).
Et pour revenir aux ressemblances, je trouve cela flagrant même physiquement ! Jones et Page ont un peu les mêmes yeux en amande, et les 2 chanteurs ont la même coupe de cheveux, un style identique. Ca saute aux yeux !

Eh bien, c'est même explicite dans les interviews données par Mick Jones à l'époque : il cherchait un chanteur à la voix haut perchée, avec pour modèle le tandem Page/Plant dans LED ZEPPELIN. Notons que Jason Bonham a également intégré FOREIGNER pendant quelques temps, Lou Gramm n'était plus là, mais le recrutement du fils du batteur du Zep pose là les références du groupe.

Certes, les années 80 étaient variées musicalement (même si les synthés et boites à rythmes y avaient envahi tous les styles ou presque) mais ce fût aussi le cas des décennies 70 (krautrock, jazz fusion, rock prog, funk puis disco et punk) et 90 (grunge, rap, britpop, techno et tous ses dérivés)

Ha.... sujet intarissable que celui de la qualité ! J'ajouterais à tous les commentaires précédents qu'on parle souvent des "années 80" et on attribue fréquemment,hélas, à cette décennie des clichés souvent les mêmes : déjà musicalement avec la "synth-pop" british : on trouvera dans la plupart des compilations de cette décennie toujours les mêmes groupes avec les mêmes titres (même s'ils sont bons au demeurant) : Visage "Fade to grey", Eurythmics "Sweet dreams", OMD "Enola Gay, Talk talk "Such a shame" (...) Ce qui est dommage c'est d'oublier qu'il il n'y a pas eu plus varié que les années 80 non seulement en terme de styles musicaux de manière "transverse" (ce qui se faisait en Europe était très différent de ce que faisaient les States par exemple, avec la scène "West-Coast" par exemple), mais aussi chronologiquement : le début de cette décennie n'avait strictement rien à voir avec la fin (commencer par la new-wave, à la house/new-beat, en passant par la synth-pop et le hard-FM, ça se pose là en termes de variété de styles !). A mon avis les années 70 ou les années 90 par exemple, étaient plus homogènes artistiquement.

Cher Aigle Blanc

Je crois que ton message était plutôt adressé à Nono, lol. Je ne m'étonne pas de la "piètre qualité" de ce qui carburait au Top 50 car j'ai regardé passionnément cette émission entre mes 8 et mes 15 ans... Et quand bien même il y avait un paquet de daubes, il y avait à mes yeux plus de qualité dans un mois de classement de 1984 (ou 85, 86, 87, 88, 89, ou 90)que lors des 15 dernières années de classement réunies (en toute subjectivité, bien entendu)

C'est sûr, les meilleures ventes sont loin de refléter ce qu'il y avait de mieux en musique. Mais je pense que le temps fait en partie figure de justice immanente : plus personne n'écoute "Ouragan" ou "Holiday Rap", au contraire des exemples que j'ai cités dans mon post précédent.

Bien à vous tous

@Aigle blanc : tout-à-fait : à chaque époque, par n'importe quel canal, on a un peu voulu nous "dicter" (si on peut dire ainsi) quels artistes écouter ou pas. Cela nous ouvre une porte vers un sujet que je pense très spécifique dans la musique : on constate qu'à chaque époque (on calculera en termes de décennies), il y a eu d'une part les artistes "nés" artistiquement dans cette époque, et d'autre part ceux qui ont commencé avant et qui ont, de fait, traversé cette époque. Exemple : Les Rolling Stones ont autant traversé les années 80 que Depeche Mode, par exemple. Mais bizarrement aucun tube des Stones ne figurera dans une compil' 80 ou dans un quelconque "Top 50", alors que c'est le cas pour Depeche Mode. Et ce qui est marrant c'est que, dans le cas des artistes ayant commencé avant (années 70 voire 60), quand les années 80 sont arrivées, soit se sont vautrés car n'ayant pas réussi à passer le cap (rajouter des touches de synthé et une batterie avec réverb n'ayant pas suffi pour s'adapter) soient ils l'ont fait avec maestria en gardant leurs racines musicales sous-jacentes, avec une nouvelle production qui a "enrichi" leur son, plutôt que le détruire (je pense par exemple à l'album 90125 de Yes, ou Chicago 16 de Chicago). Tout ça pour dire que, d'une manière générale, on étiquette tel ou tel groupe/artiste à la décennie dans laquelle il a débuté, et non celles qu'il a traversé (ce qui est très ingrat, considérant que ces artistes ne seraient pas capables de durer plus de 10 ans !!)

Cher Baldrick,

Tu peux t'étonner de la piètre qualité des titres qui carburaient au top 50, mais il est un élément dont tu dois te souvenir : le top 50 était le premier classement français à la télévision qui rendait compte uniquement des ventes de 45 tours. Donc les premiers du top 50 étaient les singles qui se vendaient le mieux.
Alors qu'avant le top 50, la télévision (les Champs Elysées de Michel Drucker notamment) ne mettait en avant que certains artistes souvent ringards (Dalila, Mireille Mathieu, Mike Brant, Michel Sardou) même s'ils ne vendaient plus de disques ou presque plus. Ce qui fait qu'avant le top 50, la télévision imposait au public les artistes qu'il fallait écouter.
Grâce au top 50, on a enfin su quels étaient les disques qui se vendaient vraiment dans le marché populaire.
Mais c'est vrai que les ventes de singles ne sont pas liées à leurs qualités musicales. D'ailleurs aujourd'hui c'est toujours pareil. Les meilleures ventes ne reflètent pas forcément ce qui se fait de mieux en musique.

@Baldrick : .... pendant que, au même moment, culminaient dans le Top 50 des merveilles absolues comme "Les bêtises" de Sabine Paturel, "Ouragan" de Stéfanidemonaco, Bo-le-lavabo de Lagaf, ou "Vous zêtes fous" de Benny-B.... Le Top 50 était décidément une sacrée référence en termes de qualité (grand éclat de rire...)

Vérification faite, "Secret" n'a même pas été classée au Top 50... Mais bon, des tas d'autres tubes de la même époque sont loin d'avoir atteint les sommets en France : (Don't you) forget about me (SIMPLE MINDS), Shout (TFF) et The Power of Love de HUEY LEWIS & THE NEWS ont culminé respectivement aux 24è, 21è et... 38è places !!!

@Baldrick: Ah oui, en effet ! J'ai souvent eu la naiveté de penser que "puisqu'un titre a du suucès radiophonique, c'est forcément un titre qui cartonne", or pas obligatoirement car :
1) Il faut que les ventes (de 45 T. à l'époque) soient proportionnellement satisfaisantes, et,
2) Que l'album dont le titre est issu décolle par la même occasion.
Ce qui n'est pas forcément le cas, d'autant plus s'il n'y a qu'un titre sortant en single.
Je pense par exemple à Elton John avec "Nikita" en 1985. Là on peut dire que ce titre a fait un tabac incontestable. Pourtant, cela n'a pas suffi à faire décoller l'album "Ice on Fire", un de ses plus grands flops au final.
Idem avec l'album "The seeds of love" de Tears For Fears qui a généré, paraît-il, des ventes très décevantes... malgré l'énorme succès du titre éponyme! Comme quoi rien n'est jamais joué (c'est le cas de le dire !)

Je me souviens que ce single avait été classé dans les tréfonds du Top 50 (entre la 45è et la 50è place), mais pas plus. J'ai beau recherché dans la chaine Top 50 sur Youtube, qui retrace le classement semaine après semaine, je ne retrouve pas ce titre. En tous les cas, son succès en France a été bien plus faible qu' "Enola Gay". Sauf erreur de ma part, ça a été le dernier titre classé au top 50 par le groupe dans les années 80.

Quant à savoir si un tube peut mieux marcher dans un pays étranger que dans son pays d'origine de son interprète, la réponse est évidemment oui : COCK ROBIN a cassé la baraque à l'époque en France alors que son succès a toujours été marginal aux States. Comme on dit, nul n'est prophète en son pays.

A l'époque dans les interviews de PG dans Best ou Rock & Folk, il expliquait qu'il voulait que ses albums paraissent comme des magazines, à intervalles réguliers(au début).Mais pour le marché Américain, il fallait un titre pour la vente sur catalogue, par correspondance. Alors Peter Gabriel ou Peter Gabriel? D'où la pression de nommer ses albums. D'abord "Security" puis So (il a déclaré aimer la forme du mot) puis Us, UP et l'album annoncé et jamais sorti I/O...

@ARP2600 : Un peu comme le groupe CHICAGO : ils ont nommé les trois-quarts de leurs albums par leur nombre d'ordre de parution ! Donc difficile de s'y retrouver, d'autant que bien souvent on ne trouve sur leur pochette que leur logo (Chicago) et aucun numéro ! Ce n'est qu'à partir de l'album "16" que le numéro apparaît clairement.

Contrastant avec les titres à rallonge des derniers albums de Genesis auxquels il a participé, les quatre premiers albums solo de Peter Gabriel ne portent aucun titre. Seul son nom figure sur la pochette en plus de l'image.
Notons que les titres de ses albums suivants sont toujours en un seul mot, le plus souvent très courts (So, Passion, Us, Ovo, Up), ce qui m'a toujours semblé vouloir dénoter la rupture totale avec Genesis ainsi qu'une introspection de PG, et sans doute aussi un manque de confiance en soi, en particulier pour ces quatre premiers albums où son visage n'apparaît pas clairement (mais là, on se perd un peu en conjectures).
Les pseudo-titres Car, Stratch et Melt sont justement une simple description de la pochette, employée par les amateurs pour distinguer tous ces albums sans titre : PG dans une voiture, PG qui se déchire le visage, et le visage de PG qui fond.
Pour le quatrième, c'est un peu différent, Security étant un titre donné à l'album pour sa diffusion aux États-Unis, mais sans doute guère voulu par PG. En tout cas, il est resté comme l'identification la plus fréquente de l'album.

Je viens de m’apercevoir que je parlais de "Mark III The Final Concerts" et donc je ne réponds pas à la question, mes excuses...

Sur le booklet est indiqué :

Burn, Stormbringer,Space Trucking et bonus tracks You fool no one, Mistreated : Graz

Gypsy, Lady Double Dealer, Mistreated, You Fool no One, Going Down/Highway Star : Paris

Salut à tous.
Je reconnais qu’à la base la question est intéressante techniquement, mais très destructrice émotionnellement parlant.
Je m’explique: lorsque j’écoute et aime un morceau, je fais avant tout appel à mon ressenti, j’ai les frissons, les bonnes vibrations quand « j’aime » la musique.
Après, pour le même morceau, quand on dissèque l’aspect purement technique (comme ici quand on parle de montage de différents concerts, ou pire de boucles utilisées pour le public) et que l’on met en avant un défaut (un sifflement récurent ici), je n’entends plus que ça, et cela anéanti totalement toute l’émotion que pouvait me donner le morceau, qui du coup devient inécoutable pour moi. Donc je ne suis pas fan de ce genre d’analyse froidement technique.
Laisser libre cours à l’émotion.

Après comparaison entre Made In Europe, les Live Paris 1975 et Graz 1975, j'en tire la conclusion que tous les titres tirés de Made In Europe proviennent du concert de Saarbrucken le 5 Avril 1975 car les versions de ces cinq titres sur Made In Europe ne sonnent pas de la même façon par rapport à ceux des CDs Graz et Paris, donc il ne peut s'agir que de Saarbrucken (qui n'a jamais eu de sortie officielle jusqu'à présent).
Il est à noter que sur Made In Europe il y a un montage fait sur les bruits du public. c'est particulièrement flagrant sur la toute fin du concert ou l'on entend le même sifflement mis en boucle (effet bien peu subtil et pas très malin !). ajoutons à cela qu'il se peut qu'il y ait sur Made In Europe quelques overdubs fait en studio pour pallier à certain 'pains' des musiciens et chanteurs, mais ça reste à voir...

Concernant les dates et lieux des concerts cités, ils sont très probablement exacts, le concert du 5 avril est le plus représenté. Cependant, le disque a fait l'objet de manipulations en post-prod, notamment des coupes. Il était techniquement possible de mixer des éléments de concerts différents (comme pour Absolutely Live des DOORS, Frank APPA aussi utilisé ce procédé), donc ceci n'est peut être pas à exclure.