De tous les albums de KILLING JOKE que j'ai écouté, c'est la période post-punk que je préfère, de loin, donc de 1979 à 1984.

On évite "Outside the Gates" on est tous d'accord, pour l'instant.

Pour la 1ère période dite Post-Punk,je te conseillerais le 1er album, évidement, la pierre angulaire.

Pour la période dite New vawe : Night Time l'emporte haut la main.

La période indus : Pandemomium, évidement

Pour le coté "in Your face" : Extremities et Hosannas...

Tous les autres albums méritent l'attention, même les derniers sont très écoutables ce qui est loin d'être évident pour un groupe qui fête ses 40 ans de carrière.

J'ai personnellement un faible pour l'album "Democracy".
Mon préféré parmi tous, c'est le très glauque "Revelations" de 1982 : écoute "The Hum", Si merveilleusement tribal et dissonant :

Et j'ajoute, à titre personnel que Geordie Walker est le guitariste le plus sous estimé de la planète.

@Arp2600 : Je l'ai écouté, "Exorcism", ayant aussi écouté l'album Pandémonium. Là aussi ça crache sa mère ! "Let it rise, let it out..."
Mais je dirais que Pandemonium semble un peu plus accessible qu'Extremitiés, d'une cetaine façon.
Pandemonium est ancré dans un style metal / indus, en obésissant aux codes, alors qu'Extremities, pour moi, est un gros "caca nerveux" spontané, mais néanmoins un bel album.

@ Nono

Oui, pour qui ne connaîtrait que les 33t Night Time, Brighter Than A Thousand Suns et Outside The Gate, l'album Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions peut choquer ! mais il est vrai qu'à ses débuts en 79, KILLING JOKE fut un groupe à l'aura sulfureuse, autant pour son post-punk tribal, brut et sans concessions, que pour son public fort agité qui venait le voir en concert ! (c'était encore le cas jusqu'en 1983, puis à partir de Night Time qui est un album nettement plus accessible, la frange la plus dure des fans du groupe s'est plus ou moins éloignée ou s'est quelque peu assagie et la formation a également attiré un public moins turbulent, même si la formation a redoublé de violence sur le bien nommé Extremities !).

Nono : Ah, ben si, c'est un groupe fondamentalement violent. "Love like blood" est une jolie chanson, mais c'est une berceuse par rapport à leur registre normal... un tube très trompeur, qui les a envoyés sur une mauvaise voie pendant quelques années.
Sinon, c'est marrant, j'ai redonné sa chance aussi à Extremities aujourd'hui, et je pense que j'ai enfin compris son intérêt. C'est un disque plus direct que leur habitude, moins hypnotique (c'est relatif) et plus punk autant que groovy. Oui, il y a pas mal de choses à retenir là-dessus, je confirme.
Enfin, si c'est de la violence que tu veux, essaie un peu "Exorcism" sur Pandemonium ou "Implosion" sur Hosannas pour voir. Et aussi "Lust almighty" sur Fire dances. Les deux premiers albums étaient plus mesurés mais aussi plus subtils, ce pourquoi ce sont sans doute leurs meilleurs...

Je publie de nouveau ma réponse que j'ai posté par erreur dans la rubrique "commentaires" (désolé pour le doublon !)

À mon sens, Night Time et Brighter Than A Thousand Suns (dont "Sanity" fait parti) ne sont pas les albums les plus représentatifs de KILLING JOKE car bien plus accessibles et connotés 'new wave', alors que leurs quatres premiers 33t étaient dans un genre 'post-punk industriel' si l'on veut.
De mon point de vue, la porte d'entrée idéale pour découvrir réellement le groupe, est le tout premier album intitulé: Killing Joke (paru en 1980 avec une pochette en noir et blanc, et à ne pas confondre avec son homonyme de 2003 !). il est assez brut mais quand même assez varié dans ses ambiances et ses morceaux alors que les deux suivants What's THIS For...! et Revelations pourront paraître austères et rebutants au premier abord (même si personnellement je les aime beaucoup !).
Autre album que je conseillerai: Extremities, Dirt & Various Repressed Emotions (de 1990) qui est pourtant sombre et assez dévastateur (donc peut-être pas facile pour un néophyte) mais réellement prenant par son atmosphère étouffante et envoûtante !
Voilà pour moi les deux albums à se procurer en premier pour s'imprégner de la musique de KILLING JOKE.
L'album à éviter est sans aucun doute possible: Outside The Gate (1988) qui est plus un album solo du chanteur Jaz Coleman que du groupe, bien que le guitariste Geordie Walker et le bassiste Paul Raven y aient participé (ce dernier, non crédité !). l'autre 33t que je ne recommanderai pas également, serait l'album éponyme de 2003 qui a pourtant une très bonne cote auprès des fans du groupe mais qui est pour moi bien trop monotone de par ses compos toutes similaires et un son agressif que je trouve assez brouillon.
Bonne écoute !

@ARP2600 et LEO : merci pour vos conseils.
Je viens de m'empiffre l'album "Extremities"... Waouh... putain ! ça déménage sec ! Je ne sais pas que ce groupe était capable d'autant de violence musicale ! A côté, Slayer ou Brutal Juice font des berceuses ! LOL
Coleman crache vraiment ses tripes dans ce disque !

Déjà Night Time n'est pas une mauvaise pioche. La chanson-titre, "Europe", "Eighties" et même "Kings and Queens" et "Tabazan" montrent bien ce style ambigu de musique de danse guerrière, avec aussi bien des synthés que des guitares qui gueulent, et un rythme de feu.
Le meilleur album de groupe, du moins à l'époque post-punk, est certainement le second, What's THIS for!, il est varié, sans vrai temps mort. A l'opposé, on évitera Revelations qui ne tiens que par la géniale "Chop chop". Le premier album est déjà étonnant, et Fire dances est sans doute le plus extrême (certains diront qu'il est brouillon et monotone mais personnellement j'adore ce trip). Plus tard, il faut éviter l'insipide Brighter than a thousand suns et le louche Outside the gate, tous deux fort édulcorés.
Si je ne suis pas fan d'Extremities..., il marque un retour à une musique plus brutale mais c'est avec Pandemonium qu'ils s'approchent du metal indus. Depuis ils ont publié des albums de qualité assez régulière. Je préfèrerai toujours la fraîcheur des débuts, mais il faut avouer qu'un Hosannas from the basements of hell force le respect.

Oui effectivement je suis d'accord avec toi sur le coté Rock de certains titres et des similitudes musicales entre L'instant X et Lithium ou Numb par exemple.
Mais c'est "normal". Pour avoir eu 20 ans au début des 90s, j'ai vécu cette période où le rock de Seattle et Nirvana ont bouleversé le paysage musical et redéfini le son rock des 90s, qui a ensuite été repris par bon nombre de groupe et déteint sur des artistes même mainstream.

Par la petite anecdote, à l'époque où le live à Bercy est sorti, il passait sur les écrans du rayon TV d'un supermarché où je me trouvais.

C'était l'intro et le début du 1er morceau (vertiges), il n'y avait que les musiciens sur scène, le son, le look et l'attitude étaient carrément rock et je me suis dit. "Hé c'est top , c'est quoi ce groupe ?" ... et puis Mylène Farmer est arrivée et là j'ai été un peu déçu, je pensais vraiment à un nouveau groupe rock.
Et puis finalement, je m'y suis fait... et l'album "anamorphosée" est devenu (et resté) mon album favori de Mylène Farmer.

PS : Je réalise en l'écrivant, que maintenant il faudrait dire "Live à l'AccorHotel Arena" et plus "Live à Bercy" et que ça craint carrément :-)

Attention messieurs, les rockers (les "vrais de vrai", les "purs et durs") vont s'étrangler ! :-)

@ Waltersmoke:
Quand j'étais encore presque minot, un jeune homme fan de Grunge m'avait dit "Mylène Farmer, elle a des chansons bien Grunge parfois, c'est pour ça que j'aime bien!"
Sur le moment, je me suis retenu de rire, mais une vingtaine d'années plus tard, je repense à ce bonhomme et je me dis qu'il n'avait peut-être pas complètement tort, car moi-même j'y pense maintenant.
Pour "L'instant X" en tout cas, son chant un peu blasé pendant les couplets, ainsi que l'ambiance, la disto qui dépote assez pendant le refrain... bref, j'y retrouve une tite vibe Nirvana.

En vrai c'est très probable que Boutonnat, qui signe la musique, ait pu être inspiré par Nirvana. Après tout, et même si j'étais trop jeune pour réellement vivre la période en direct, le milieu des années 90 semblait bien assez rock en France.

Liv Kristine, c'est une blondinette de Norvège qui chantait dans Theatre Of Tragedy (Metal Gothique) et ensuite dans Leave's Eyes (Metal Gothique, mais plus trop Gothique, lol).
Elle a également une carrière en solo dans un registre Pop.
J'y pense lorsque j'entends des chansons comme "California", "Je te rends ton amour", "Innamoramento", par exemple, soit lorsque Mylène chante dans un registre doux-susurré avec quelques notes hautes.
Il me semble qu'il y a un petit effet chez les deux chanteuses, comme un écho qui donne ce pendant sensuel et fragile à la fois.
M'enfin, c'est pas grave si je suis le seul sur terre à y penser:)

Merci quand même!

En tous cas, cette compile retrace la seule partie intéressante de la discographie de la belle rousse parce qu'après, euh... comment dire ?

Peut-être mais je ne sais pas qui est Liv Christine... :-)

Si la tournée "Goes To Hell" a été annulée pour raison de santé et s'il n'y eu aucune tournée de prévue pour les albums Zipper Catches Skin et DaDa, en revanche ALICE COOPER a bien tourné au Canada puis aux Etats-Unis en 77 pour la promo de l'album Lace And Whiskey (le live The Alice Cooper Show enregistré à Las Vegas provient d'ailleurs de cette tournée).
Idem pour l'album Flush The Fashion dont ALICE a fait la promo en concert durant une cinquantaine de dates aux States ainsi qu'au Canada et Mexico en 1980 (il existe un bootleg d'un concert donné à El Paso au Texas le 4 Juin 80).
Sinon, l'album Muscle Of Love n'a donné lieu à aucune tournée en tant que telle car le 33t fut absorbé dans le Billion Dollar Babies Tour qui dura jusqu'au début de l'année 74 et que très peu de morceaux de Muscle Of Love furent joués (quatre au grand maximum).
Pas de tournée non plus pour l'album The Last Temptation en 94.

Merci pour la réponse, je vois un peu plus clair grâce aux vidéos DJ Hero et je sais que ce type de performance musicale n'est définitivement pas pour moi même si j'aime bien la musique électro.
Je n'ai pas encore eu le temps de regarder le docu sur Netflix (enfin pas encore pris le temps, je suis sur "Link's Awakening" :) peut-être tu compatis...) mais je le ferai car j'aime aussi quelques groupes de rap et la technique du scratch me rend tout aussi curieux.
À +

La plupart des gens s'étranglent à l'idée de comparer un DJ à un "musicien", mais la réponse est tout de même un peu des trois propositions, dans des proportions différentes selon les DJ.

Je pense que le meilleur exemple pour bien voir à quoi peut servir une table de mixage, c'est le mix
Another One Bites The Dust vs Da Funk réalisé pour le jeu DJ Hero. hop, c'est ici:
https://www.youtube.com/watch?v=MvpZwlF-J4M

Les deux titres sont ultra-connus, donc il est assez facile de se rendre compte de ce qu'apportent la table de mixage et le DJ au tout, au-delà de l'idée de base.

Donc, en plus des fonctions d'equalizer, une platine sert avant tout à synchroniser le rythme de 2 titres et à pouvoir basculer rapidement entre 2 disques (parfois 2 fois le même). Quand tu vois un DJ en train d'approcher un casque près d'une seule de ses oreilles, c'est pas pour se donner un genre, c'est qu'il essaye de régler le rythme d'un morceau à venir (dans son casque) sur celui qui est en train de passer (dans la salle).

En outre, le vinyle permet tout un tas d'effets de scratch et autres distortions.
Si tu as Netflix, je conseille l'excellente série de reportage Hip hop évolution, même si on n'aime pas le genre. C'est une mine d'informations, et la naissance de la platine de mixage y est contée dans les premiers épisodes.

J'oublie sûrement plein de trucs, mais voilà pour les bases.

Bon, de là à comparer tout ça à Beethoven... :)

La version remastérisée de 2018 est inaudible, beaucoup trop de basse...

La version 2017 en blu ray, sans aucune hésitation.

Parce qu'on a la version 5.1 qui est très bonne ET le master original de 94.

Éviter le 1998 à tout prix. Ils ont chié dans la colle avec les basses.

Je suis plutôt en désaccord concernant le fait que Deep Purple n'aurait pas dû se reformer, du moins pour leurs efforts studio. Le groupe a sorti de très bons albums post-reformation (les principaux ont été cités, Perfect Strangers, Purpendicular, Now What ?!) et aucun des autres n'est, selon moi, vraiment à jeter à la poubelle. Certes, ce n'est plus du tout dans la même veine que dans les seventies, mais je trouve que ça reste globalement très bon. Par ailleurs, la comparaison avec Led Zeppelin ne me semble pas très pertinente. Les conditions pour les deux groupes dans le cadre d'une reformation étaient bien évidemment très différentes. Et je n'ai pas vécu cette époque, mais j'ai toujours cru que Deep Purple avait toujours eu beaucoup moins la cote que Led Zeppelin. Quand bien même DP ne se serait pas reformé, il n'aurait, selon moi, jamais occupé la même place que LZ (dans l'imaginaire collectif j'entends ; car pour moi, DP est, au contraire, devant Led Zep).

Par contre, je rejoins l'idée d'une reformation gâchée pour ce qui concerne la partie "live". Gillan avait déjà perdu énormément de sa superbe en 1984, et mises à part les setlists originales avec Satriani et le renouveau au début de la période Morse, les setlists sont assez figées, enfin surtout depuis une dizaine d'années (les fins de concerts sont inchangées depuis combien de temps ? (Perfect-Space-Smoke/Hush-Black Night)), et il y a souvent eu des choix étonnants dans mon opinion au vu de la voix et de la forme de Gillan (Hard Lovin' Man, Bloodsucker, Fireball, ...). Récemment, ils ne font pas assez la part belle à leurs derniers albums, qui iraient d'ailleurs a priori mieux à Gillan...

Enfin, mon avis n'est pas très objectif, car j'apprécie grandement ce groupe. Et comme dirait mon vieux père, je ne sais pas me passer bien longtemps de "quelques lignes de chant gillanesques" :).

@ David

Le répertoire scénique limité de PURPLE ne date pas d'hier. cela a toujours été un problème récurrent puisque le groupe ne jouait déjà pas toute une partie de son catalogue discographique dans les années 70, se contentant généralement des sempiternels même morceaux: "Speed King", "Child In Time", les singles "Black Night" et "Strange Kind Of Woman", presque tout l'album Machine Head (à l'exception de "Pictures Of Home"), "Fireball" de temps à autre en 71/72 plus "The Mule" mais celui-ci servant plus de prétexte pour le solo de batterie de Ian Paice que pour la compo en elle-même puisqu'un seul couplet était interprété.
À part ça il reste juste quelques titres joués en de rares occasions, tels "Into The Fire" en 1970 et 1971, "No No No" en 71/72 et "Mary Long" exceptionnellement interprété au début de la tournée en 1973. la raison principale: Ritchie Blackmore, qui se refusait à jouer la plupart des titres issus de Fireball et Who Do We Think We Are! (sans compter l'album Stormbringer lors du PURPLE Mk 3 !).
Il n'y aura pas de changement notable à la reformation du groupe en 84 (juste "Woman From Tokyo" qui sera intégré à la setlist parmi les 'oldies').
De mon point de vue, c'est depuis le départ de Blackmore et la venue de Steve Morse que le groupe se permet de temps à autre quelques petites incursions vers des choses moins courantes, telles que "Bloodsucker", "Into The Fire", "Demon's Eye", "Fools", "No One Came", "When A Blind Man Cries", "Pictures Of Home", "Mary Long" ainsi que "Rat Bat Blue" qui sera testé au tout début du Purpendicular Tour en 96.

Un des autres gros points faibles de DEEP PURPLE avec Ian Gillan : son refus catégorique de chanter des chansons de l'époque Hughes/Coverdale (ainsi que de l'époque Turner bien sur).
Ce qui fait qu'en concert, le répertoire live de DEEP PURPLE avec Ian Gillan est très limité, avec toujours les mêmes classiques de 1969 à 1973, et éventuellement 1984 (Perfect Strangers) et 1993 (The Battle Rages On)… C'est tout !
A titre de comparaison, chez YES, il n'y a pas de limites, on a déjà vu des musiciens de YES reprendre des chansons de la période Rabin (même si Steve Howe semble s'emmerder) ou Howe, quel que soit le line-up en place. Ce qui rend le répertoire de YES en live bien plus diversifié que celui de DEEP PURPLE (à l'exception de l'album Drama souvent oublié, car Jon Anderson ne chante pas dessus).

@ JIPE CHERBOURG

J'ai oublié de préciser qu'une partie du livret rédigé par Simon Robinson, a été inspiré par la biographie de DEEP PURPLE écrite par Chris Charlesworth publiée en 1983 (mais remise au goût du jour et augmentée de faits nouveaux).

Sinon pour répondre à Fred, Fireball et Who Do We Think We Are! font partie de mon point de vue, des albums les plus réussis de DEEP PURPLE.
J'ai beau avoir vu le groupe sur scène par quatre fois (en 85, 87 et 2 fois en 96), pour moi DEEP PURPLE est bel et bien mort en 1976.

Je ne suis pas d'accord.
La période dite "dorée" (soit Mark II période 1) comporte aussi des albums moyens et des titres faibles, en particulier dans Firebal et Who do you think we are.
"Perfect strangers" fut par ailleurs pour moi une bénédiction.

Là dessus, David et Léo, nos avis divergent : si Deep Purple n'est pas le même groupe avec ou sans Blackmore, je trouve que la période Morse est fichtrement intéressante. Certes, elle ne révolutionne plus rien, mais si on prend la musique pour ce qu'elle est, et que l'on sort du "c'était mieux avant", comme si ce groupe était un autre continuant sur les bases du précédent, un nombre conséquent de morceaux sont vraiment superbes. Deep Purple est un groupe tendance prog, créatif à toutes périodes, qui a su aussi s'adapter au timbre de voix de son chanteur et je vous invite à chanter comme il l'a fait sur le dernier album à 70 piges... Le problème est que, et vous en avez fait la remarque, c'est un groupe historique et que l'on pardonne peu aux monstres du rock quand ils traversent les années.
Merci à LEO pour la réponse au sujet des livres de Popoff et de Robinson.

Totalement d'accord avec toi David !
J'ajouterai que même s'il y avait une certaine excitation à voir réapparaître le groupe en 84, il y avait aussi une grosse appréhension de ma part concernant leur créativité et j'étais à peu près certain que ça allait finir à nouveau en clash entre Blackmore et Gillan !
Et puis ce dernier n'était définitivement plus en voix à ce moment là (lui qui avait déjà des problèmes sur la dernière tournée avec son groupe Gillan, a complètement ruiné sa voix sur la tournée avec Black Sabbath en 83 !).
Bref, oui je suis du même avis que toi, DEEP PURPLE n'aurait jamais dû se reformer car de toute façon, le meilleur était derrière eux.

Il apparait évident avec le recul que DEEP PURPLE n'aurait jamais du se reformer !
Malgré quelques coups d'éclat (Perfect Strangers, Purpendicular… éventuellement Now What !), cette réformation aura surtout enchaîné les désillusions et les déceptions.
Et cette reformation a contribué à ternir la légende, il ne faut pas se mentir.

Imaginons un monde où DEEP PURPLE a définitivement arrêté sa carrière en 1976, un monde où DEEP PURPLE est devenu un groupe culte avec un statut équivalent à celui de LED ZEPPELIN. Car si DEEP PURPLE ne s'était jamais reformé, je reste persuadé qu'on en parlerait presque autant que LED ZEPPELIN. DEEP PURPLE serait ainsi devenu un groupe culte, ayant arrêté sa carrière en 1976, au sommet de sa créativité.

Je ne connais pas ce second volume car je ne m'intéresse principalement qu'à la première période de DEEP PURPLE (68-76) mais pour avoir lu le premier volet intitulé "De la fumée sur l'eau - 1968-1976", je peux dire que je n'ai pas été emballé par celui-ci car il ne m'a pas appris grand chose de nouveau que je ne connaissais déjà sur le plan musical ou sur les rapports humains entre les membres du groupe.
De mon point de vue, rien ne vaut le livret d'une centaine de pages rédigé par Simon Robinson que l'on trouve dans le coffret 6CDs Listen Learn Read On. bien entendu celui-ci est en Anglais mais il n'est pas nécessaire de maîtriser parfaitement la langue pour en comprendre la teneur.
Les notes contenues dans les livrets des éditions remastérisées dans les années 2000 (et augmentées de bonus) du catalogue de PURPLE de 68 à 76 proviennent en partie de là (puisque signées également par Simon Robinson) et à mon avis c'est là que se trouve l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur le groupe (du moins pour la période 68-76).
Le bouquin de Martin Popoff n'a pas cet aspect subjectif que l'on retrouve chez Robinson et c'est ce qui me dérange en partie, mais si tu es vraiment réticent à l'Anglais, alors le livre de Popoff fera l'affaire car pour le moment il n'y a pas mieux en Français mais perso c'est le livret du coffret Listen Learn Read On par Simon Robinson qui fait référence en la matière.

Je trouve "A night at the Opera" nettement supérieur, bien plus inspiré, possédant le grain de folie qui transforme des compositions excellentes en titres cultes.

Rien de tout cela dans "A night at the Races" qui demeure un bon album que peu de groupes peuvent se vanter d'avoir égalé ou approché.

"A night at the Opera" reste un des plus hauts sommets du rock.

Il faut prendre l'album de deux façon comme dit précédemment. Point de vue album, et l'autre point de vue qui est ce que contient les deux albums. Pour ce qui est le contenu, comme dit précédement rien que pour Bohemian Rapsody, The Prophet Son, et d'autres grands classiques de cet album, il est évident que A Night At The Opera surpasse de bien loin le suivant. Maintenant pour ce qui est organisation de l'album, l'homogénéité et l'intêret des autres chansons "secondaires", c'est mieux A Day At The Race. Mais juste pour ça je préfère encore mieux Sheer Heart Attack qui précédait A Night At The Opera.

Question vraiment délicate et difficile à répondre vu la proximité en style des deux albums et la part importante qu'à l'affect dans ce genre de choix. Si l'argument de l'ancienneté qu'Arp a justement mis en valeur tient plutôt bien, je préfère à titre purement personnel A Day At The Races que je trouve plus fluide et plus abouti que son prédécesseur. Mais rien que "Bohemian Rhapsody" et "The Prophet Song" pourraient faire tendre la balance vers A Night At The Opera...

Bref, dans ces moments-là, écoute les deux de façon soutenue et attentive, puis fais-toi ton propre avis sur la question !

Bonne année à tous !

la majorité te répondra "a night at the opera", moi compris malgré tout "a day at the races" est excellent lui aussi, disons qu'il n'y a pas de titre comme "bohemian rhapsody" dessus.
De toute manière QUEEN a sorti une trilogie imparable durant les 70's.
"sheer heart attack","a night at the opera" et "a day at the races".
A posséder évidemment.

A night at the opera est plutôt original et déploie son éclectisme avec une grande finesse. Bien qu'il s'agisse avant tout d'une question de goûts, il me paraît évident que A day at the races est une capitalisation sur ce succès. Il est plus lourd voire empâté et n'apporte pas grand chose de nouveau au répertoire du groupe. Il me paraît donc nettement inférieur.

Question de goûts et de préférences.
A Night At The Opera est éclectique, touche à tout.
A Day At The Races est plus posé, plus acoustique, moins grandiloquent.
Ils sont tous les deux excellents dans leurs domaines. Personnellement je préfère A Night At The Opera car certaines chansons de ADATR me glisse dessus comme l'eau sur un roc, "Drowse" et "Teo Torriate" en particulier.

Bonjour,
Puis pour la petite histoire, c'est grâce entre autres aux bénéfices obtenus avec Blue Monday que le mythique club de l'Hacienda à Manchester avec l'équipe du label Factory a pu se développer.

"Blue Monday" est sorti en maxi en 1983 et ne figure donc sur aucun album du groupe, du moins en Europe car une version longue existe sur les éditions américaines de "Power, Corruption And Lies". On peut aussi l'entendre sur la compilation "Substance" parue en 1987.

Hello,

Il s'agit effectivement d'un single indépendant.

C'est même le maxi 45-Tours le plus vendu de tous les temps !

C'est bien ce qu'il me semblait, dur de reproduire cette atmosphère en Live, tellement le travail en studio est poussé ici.
J'avais peur qu'en concert ça devienne juste inaudible et que le trip s'efface.
En fait, ça donne une autre dimension à leur musique, si j'ai bien compris, ce qui n'est pas inintéressant.

Merci pour la réponse!

J'ai vu le groupe sur scène il y a des années, peu après la sortie de leur album de retour.

Pour ce type d'album, je ne pense pas qu'on puisse parvenir à une prestation parfaitement calquée sur celle entendue en studio : sur album, c'est un magma sonore noisy et en live c'est... Un océan de larsens. Toutefois, la magie opère tout de même car en dépit des voix susurrées de Bilinda Butcher et de Kevin Shields, les mélodies vocales sont plutôt audibles (mais connaitre les chansons doit aider) ce qui a transformé leur prestation en véritable trip ! Ce trip s'interrompait uniquement sur la plupart des titres de leur dernier disque (rien d'étonnant à cela, il a peu de mélodies mémorables, cf ma kro express). Les morceaux de Isn't Anything passaient aussi formidablement bien la rampe tout en permettant de constater pourquoi Colm Ó Cíosóig est un grand batteur (quelle violence et puissance dans sa frappe !).

En tout cas, ce fut un des concerts les plus marquants que j'ai pu faire. Pourtant, leur jeu de scène est inexistant. Mais les chansons et leur son énorme font tout le travail.

Par contre, je déconseille d'aller les voir sans boules Quies à moins que vous souhaitiez sortir de la salle avec des acouphènes !

Les guerres de clans c'est ringard et dépassées.
Vive les partouzes musicales.

@Zecton : c'est vrai que toutes ces étiquettes artistiques sont un peu ridicules, comme si on interdisait à un artiste / groupe de s'aventurer sur un terrain qui ne serait pas "le sien à l'origine".
Peut-on reprocher à Led Zep d'avoir composé "Baby I'm gonna leave you" bien que ce soit un groupe de hard ? Même chose avec "Money for nothing" qui voit Dire Straits, groupe plus connu pour sa tendance blues / country se muter soudain en "ZZ Top" ?
Et bien souvent, on est emmerdés car on n'arrive pas à "étiqueter", beaucoup d'artistes ayant développé un style qui n'appartiennent qu'à eux !...

@FooFighter : A cela, je proposerais une réponse un peu cynique, mais qui possède un fond de vérité... Dans les années 60 / 70 et même 80, la musique étant objectivement de meilleure qualité que maintenant, à cette époque-là les groupes pouvaient se permettre de se regarder de haut, de rivaliser entre eux. Or aujourd'hui, sans vouloir faire mon vieux réac, je trouve que la musique se décompose entre d'un côté les "quelques" bons, et de l'autre : toute la merde formatée. Il semble donc plus pertinent et plus urgent de s'unir, en oubliant les vieilles barrières, face à l'industrialisation de l'art qui ne date pas d'hier certes, mais qui propose plus que jamais une uniformisation de la merdouille manufacturée...

Depuis que j'ai vu(et surtout entendu)Luciano Pavarotti chanter le "Roots" de Sepultura, plus rien ne peut m'étonner. Une culture au sens large est souvent mal vue, elle est stigmatisée comme révélatrice d'un manque de personnalité, on me l'a souvent reproché, j'assume mon éclectisme musical, les artistes aussi, voila tout.

Non, tout ne fout pas le camp. Quand un groupe a atteint a un certain stade de succès, il peut tout se permettre (et en particulier assumer son amour pour des groupes ou des chansons jugés nazes ou ringards par sa "communauté de fans"), c'est tout.

Quant à la haine entre groupes, les tensions et les rancunes personnelles font partie de tout microcosme. Mais il est clair que beaucoup de ces haines ont été mises en scène et alimentées par les artistes eux-mêmes, les labels et les médias pour faire du buzz et du fric.

Enfin, pour m'intéresser de très près à cette période charnière qu'a été le passage des années 80 aux années 90, j'ai du mal à croire que les groupes qui cartonnaient dans les années 80 aient vu d'un bon oeil les groupes de grunge et d'alternatif les chasser du Billboard et les ringardiser. Pour autant, il est faux d'écrire que ces 2 mondes ne se mélangeaient pas, comme le montrent les collaborations des membres d'ALICE IN CHAINS avec d'autres grands noms de Seattle. En 1993, au plus fort de leur succès, Layne Staley vient pousser la chansonnette sur "Desire walks on" de HEART (groupe qui a cartonné dans la 2è moitié des '80s et dont les ventes se sont effondrées par la suite) et quelques années plus tard, Mike Inez intégrera le groupe des soeurs Wilson. De la même manière, Chris de Garmo (de QUEENSRYCHE) jouera en 2002 sur "Degradation Trip" de JERRY CANTRELL et montera peu après SPYS4DARWIN avec Sean Kinney et Mike Inez.


Après, j'ignore si cet exemple est généralisable ou s'il est l'exception qui confirme la règle.

Hey !

Ta réaction m'étonne : la totalité des rédacteurs de FP et de Nime sont d'une tolérance quasi absolue en matière de musique, et je pense qu'ils sont représentatifs. Grunge/Metal franchement, faut pas que ça te défrise.

De mon point de vue, je prône l'ouverture maximale. C'est bien que chaque chroniqueur écrive sur plusieurs genres, et les plus différents possibles. Ca ne pose aucun problème. C'est pareil pour ceux qui écoutent, ainsi que pour ceux qui créent. J'écris sur Elvis, Ihsahn, A-ha et Joe Dassin. Il n'y a pas la moindre contre indication.

Bien à toi

Euh... je ne comprends pas où est le problème.
Cela s'appelle de la culture.

Il est évident que chaque musicien n'écoute pas que sa propre musique, de même qu'un écrivain ne lit pas que ses propres livres, les acteurs vont aussi au cinéma etc...

Il faut savoir qu'Anthrax est fan de Kiss, Ministry de Bob Dylan, Tori Amos est fan de Slayer etc...

On peut être être musicien de classique et écouter du métal et être musicien de métal et écouter de la pop

Je pense que les frontières de genre ont sauté depuis longtemps

Peut-être qu'ils essaient de surprendre comme ils peuvent?
Se faire remarquer, c'est un peu leur truc à ces gens-là, histoire de créer le buzz et après tant d'années, c'est pas si simple de faire parler de soi, surtout lorsqu'on a ses belles heures derrière.
Metallica qui reprend du Johnny, ça fait bizarre, mais pourquoi pas... Je n'adhère pas du tout personnellement.
Dans le Rock et le Metal, pour les années 2010, je n'ai qu'un seul mot qui me revient: confusion.
Trop d'étiquettes différentes, trop de mélanges improbables et trop de confusion en somme.
"Rock is Dead", comme il chantait l'autre peinturluré en 1998.

"Le rock a près de 70 ans et il devient sénile à ne plus savoir comment se renouveler."

C'est le cas d'à peu près toutes les musiques (rap et électro compris), non ? Il n'y a que 12 notes et fatalement, plus on avance dans le temps... J'ai 44 ans et ça fait déjà quelques années maintenant que je ne suis plus l'actualité musicale (activité harassante)...

Du même avis que aigle blanc !

La supposée rivalité entre les groupes et les divers genres musicaux est un truc qui a été monté en épingle par la presse musicale dans l'unique but de vendre un peu plus de magazines.
Cela dit, certains musiciens issus de la scène punk en Angleterre en 76-77 ne se sont pas privés pour exprimer leur dédain envers les Rolling Stones ou Pink Floyd par exemple, mais il y avait également pas mal de provoc de leur part et ils en rajoutaient une couche si cela pouvait aider à vendre un peu plus de disques ! mais le plus souvent ils se moquaient éperdument de ce que faisaient les autres formations, chacun suivant sa propre voie.

Je ne sais pas si tout fout le camp, comme vous l'affirmez. Ce qui me frappe dans ce que vous énoncez, ce n'est pas le fait que des groupes de metal aujourd'hui reprennent des chansons grunge et vice-versa. C'est la preuve donnée du passéisme sévissant dans le rock depuis ces quinze ou vingt dernières années. Le rock a près de 70 ans et il devient sénile à ne plus savoir comment se renouveler. C'est ça qui s'avère inquiétant, pas le fait que des groupes de grunge reprennent des titres de Rush. Vous partez du principe que Rush, et les groupes de rock progressif, ne font pas de la musique convenable, du moins que c'est une honte d'apprécier certains titres de rock progressif. Mais cela n'est pas une vérité en soi, c'est la vôtre tout simplement. Il n'y a rien de honteux à apprécier David Lee Roth, Rush, E.L.P.
La soi-disant haine entre les différents genre de rock n'a jamais vraiment existé. C'est un coup des médias pour attiser les communautés. Les groupes punk n'ont jamais détesté Pink Floyd.
Les musiciens, quel que soit le genre ou le style dans lequel ils s'expriment, aiment avant tout la musique, celle qui n'a pas de frontières et ne subit pas la dictature de la hiérarchisation.

Takin' a chance est tiré d'un single japonais Arista (PRTD3072) c'est la face A de Love is a contact sport. C'est produit par Keith Thomaset Bebe Winans

je sais pas.

Un petit exemple, tiens, qui date des années 60/70. Même s'il s'agit plutôt d'une parodie, elle est assez parlante du phénomène que l'on évoque :

"Quand j'étais chez mon père
'Barzh ar menez Arre
On m'a dit j'pouvais pas
ober labourer-dou(a)r

Et quand je fus à l'âge
D'vont d'ober ma c'hoñje
Expédié en escouade
D'ar menezioù Aurè(s)

Près de Tizi Moulad
eo e oan gloazet
Si j'ai versé mon sang
"Evit frankiz e oa bet"
Retrouvé ma santé

D'ar gêr 'oan bet kaset
J'voudrais bien faire les foins
'Barzh ar Menez Arre
Dans le Parc d'Armorique
N'hellen ket labourat
Lec'h mont d'an Amerik
Aet on g'an FLB

L'histoire (bilingue) d'un gars des monts d'Arrée envoyé combattre en Algérie, blessé, ayant versé son sang "pour la liberté", et qui ne peut plus travailler la terre une fois rentré au pays. Plutôt que l'exil, il choisit la lutte armée clandestine.
Pour info, en 2008,aux Francofolies, bastion de la chanson francophone, dix-sept artistes avaient chanté en anglais, sans compter ceux qui mélangeaient les deux langues.

A l'inverse, on a des refrains en français de groupes anglophones, c'est rare mais y en a : Il y a un titre disco où on entend "Voulezvouscoucheravecmoi", ou "Le freak c'est chic", ou "Voulez-vous... ma question c'est voulez-vous" (Abba), ou encore dans un registre plus pop "Les yeux sans visage" comme voix de choeur dans "Eyes without a Face".
Le français chanté façon anglophone ça fait souvent power-pignole.

Oui, François, c'est vrai. D'ailleurs, à mon sens, "Week-end" est réellement devenu un mot français par la force des choses, puisque le concept qu'il représente n'a pas d'équivalent dans notre langue, où la "fin de semaine" représente désormais, et de façon irrémédiable, le jeudi et le vendredi précédent le... week-end. Par contre "food truck", désolé, il n'y a que toi qui l'emploie.
Nono, oui, la connaissance du français a été associée à un certain prestige : Bach a dédicacé ses concertos brandebourgeois dans cette langue. Néanmoins, ce prestige tant à diminuer et il est à parier qu'il le ferait aujourd'hui… en anglais. Les anglophones se tourneront de moins en moins vers le français pour des raisons pratiques : ils se mettront au mandarin, à l'hindi, où à l'arabe. Les Anglo-Saxons sont des pragmatiques : langue de prestige, d'accord, jusqu'à un certain point, mais pour quoi faire en définitive ? Attention de ne pas pécher par orgueil, ce serait la pire des choses pour l'avenir du français (mais il est vrai que l'autosatisfaction est un trait de caractère très français) ! Si le français était devenu une langue de prestige, c'est que la France était une nation puissante et dominatrice, qui avait su exporter sa pensée et sa langue, quasiment "à la pointe des baïonnettes". Aujourd'hui, la conquête du monde se fait sur les marchés d'échange, et il est fort à parier qu'après les Américains, ce seront les Chinois et les Indiens qui tenteront d' exporter leurs modèles propres culturels et leurs langues.
Pour en revenir à la question : un refrain dans la langue de prestige, cela est un concept ancien. On l'a vu, par exemple, pour le français en breton, par chez moi, en Bretagne, où il était de bon ton de montrer que l'on connaissait quelques mots de la langue de Molière dans les chansons du cru. Le phénomène est plus récent en ce qui concerne la langue française car, jusqu'ici, c'était elle la langue du prestige au sein d'une population nationale qui ne la maîtrisait encore que relativement peu il y a à peine 60/70 ans.
A son tour, néanmoins, la langue française est concernée par ce phénomène, désormais destiné à prendre de l'ampleur du fait de la diffusion et de la connaissance de plus en plus grande de la langue anglaise au sein des nouvelles générations. Alors, le français, futur gaulois des temps modernes face à l'anglais/latin ? Même si elle est, au contraire de la défunte langue de Uer-Cingeto-Rix, soutenue et promue par un Etat fort et centralisateur, on peut toutefois se poser la question au train effréné ou va la mondialisation.

@fred
Ouep, sans doute... C'est vrai aussi que "week-end" et "food truck", ça va plus vite et ça "sonne" mieux que "fin de semaine" ou "camion de nourriture" (que je me force pourtant à utiliser, par pur esprit de contradiction et de "résistance"). Mais le pire, ça reste dans le milieu professionnel, les affaires ou tout ce qui est "à la pointe"...

@François : Je suis d'accord avec toi. Surtout dans le domaine professionnel : en général, tous ceux qui friment avec leur "franglais" (genre : on est une dream-team vraiment top qui respecte les deadlines et toujours en open-source grâce aux conf-calls"...) ils se la ramènent avec des termes branchés mais sont incapables de PARLER (un vrai discours) anglais, et surtout de COMPRENDRE l'anglais.

@Fred : ce qu'il ne faut pas oublier, c'est qu'il y a autant de prestige à parler français pour un anglophone, que parler anglais pour un francophone. Même si l'anglais est désormais universel, on oublie trop souvent combien les non-francophones envient notre langue.

@ François.
Cela fait pourtant partie de l'évolution naturelle de toutes les langues : il y a toujours une langue de prestige dont l'emploi de termes par les langues indigènes/locales/"régionales"/périphériques est inévitable : ce fut le cas pour le gaulois et le latin … et de l'anglais et du français dès Guillaume le Conquérant … puis maintenant du français et de l'anglais : la roue tourne. De simple langue rustique du bas peuple anglo-saxon à partir de 1066, au bénéfice du français, langue des rois d'Angleterre post-conquête, l'anglais est devenu la langue des élites internationales et influence à son tour le français dans son lexique, au moyen, très souvent, de mots d'origine… française! Confère le fameux "coach", apparenté à notre bon vieux "cocher" ! Mais bon, il est vrai qu'il est pénible de subir des termes tels l'ignoble"booster" à longueur de journée, dans les médias comme dans la pub, alors que le français "stimuler", "relancer", "faire croître" (…) est beaucoup plus élégant et bien plus approprié. Mais c'est un terme plébiscité, par pur effet de mode et snobisme, par nos élites nationales… adoubé, en quelque sorte… tel le fameux "impacter", servi à toutes les sauces, mais provenant en fait de l'usage anglais de ce verbe (to impact), pour dire « avoir des conséquences, des effets, de l’influence sur quelque chose », alors que l'emploi français se limite au domaine de la balistique, et, au figuré, pour évoquer un effet d’une grande violence, ce qui va bien au-delà des "modifier", "affecter", "toucher", "avoir des conséquences" pour lequel ce terme est désormais employé à tort et à travers… par ceux qui sont censés être détenteurs du beau langage (mé-r-dias, politicards…).

Non, ce n'est pas la première chanson dans ce cas (cf "So far away from LA" de NICOLAS PEYRAC).

Sur cette question, mon avis est très simple : si ça apporte quelque chose à la chanson, alors OK. Si c'est un gimmick et/ou un cache-misère, alors je zappe...

For Me, Formidable d'AZNAVOUR, ça compte ?

Je ne saurais répondre à la question mais j'en profite quand même pour dire que l'invasion de termes anglais dans la langue française (on fait partie du G7, il y a quand même encore la "Francophonie", on n'est quand même pas rien) me hérisse le poil, que ce soit dans les chansons ou la vie quotidienne.

Lana Del Rey est créditée sur les compositions et Wiki dit qu'elle est auteure-compositrice-interprète.
Elle compose certainement, car elle joue de la guitare, bien qu'elle n'en joue pas sur ses albums.
Du moins, pas sur "Born To Die", ni "Ultraviolence".

Il faut absolument que tu écoutes CAMEL, tu vas adorer. Pioche dans les 4 premiers albums ;)

Kansas n'est pas ininteressant du tout, surtout si tu aimes le "metal progressif", par exemple les rythmiques complexes dans l'album "point of know return" ont surement servis d'inspiration à Dream Theater

Tu veux des groupes moins connus ? Va sur Progarchives (connais plus l'adresse mais trouvable facilement sur google). C'est trié par styles, et avec même des extraits mp3.

Il serait dommage que tu passes à côté d'un des groupes prog parmi les classiques des classiques, mais trop souvent oublié voire méconnu.
Essaie d'écouter Renaissance. L'album Turn of the cards (1974) me paraît une belle entrée en matière. Renaissance évolue au carrefour du symphonique, du folk et du rock prog. Les compos sont souvent élaborées sans jamais être hermétiques ni pédantes. C'est Annie Haslam, une femme, qui officie au chant de la plus merveilleuse des manières, ce qui est plutôt rare dans le prog classique dominé par les voix mâles.

Gong ! :-)

Fais un essai avec les albums des groupes ci-dessous:

VAN DER GRAAF GENERATOR - H To He, Who Am The Only One (1970)
EMERSON, LAKE & PALMER - Tarkus (1971)
GENTLE GIANT - Octopus (1972)
JETHRO TULL - A Passion Play (1973)
GENESIS - The Lamb Lies Down On Broadway (1974)
ANGE - Emile Jacotey (1975)
CAMEL - Moonmadness (1976)
UTOPIA - RA (1977)
STEVE HILLAGE - Green (1978)
UK - Night After Night (1979 Live)

Bonne écoute !

"Third" de Soft Machine et "Pawn hearts" de Van Der Graaf Generator me concernant. Après, Frank Zappa et Can période 69-75 mais je ne sais pas si on peut les classer en rock progressif.

Genesis, Camel, Rush, Univers Zero, Ange, Magma, Eloy, ELP, Soft Machine, Focus.

ça s'adressait à des gens qui aimaient le rock progressif donc des gens un peu plus intello pour qui ça ne posait normalement pas de problème de ne pas avoir de chansons. De toute façon, Camel est le style de groupe dont le chant n'a pas une place majeure. Ils ont fait le pari de faire un album en mettant en avant leurs qualités d'instrumentistes et surtout de compositeurs, et ils sont sacrément bien réussi leur coup. Ils n'ont rien à envier ni à Genesis ni à Yes, même s'ils étaient moins connus que ces derniers.

Le public à régit de manière positive pour ce que je sais.
De mon avis, ce projet est une grande preuve de lucidité de la part des membres du groupe. Ils n'avaient pas en leur sein un chanteur charismatique et d'un point de vue littéraire, cela n’était pas à la hauteur de leur expression musicale. Je pense qu'à cette époque, Camel mésestime encore tout son potentiel. Atteint d'un point subjectif, sur l'album Nude en 1981.

C'est un "cover de pochette" souvenirs de vieux de la vielle. les anciens du site savent

Héhé! Je dirais même plus, "Powerslave" est une version grandement sublimée de "All N All"!
Et largement plus reconnue.
Comme quoi, il était possible de s'inspirer d'une autre oeuvre et de faire beaucoup mieux.

La classe!

Effectivement c'est bien "All 'N All" d'EW&F qui par ailleurs avait joué habillés en égyptiens sur le clip du single "Fantasy"

Je ne sais pas s'il c'est un clin d’œil, une appropriation/pompage ou un hazard...

Les couleurs, le thème, la pointe de la pyramide en feu, même le lettrage: cela ressemble plus à une appropriation ou alors Dereck Riggs (l'artiste peintre d'Iron Maiden) était fan de funk et de dance 70' mais bon... il n'y a pas parasitisme et l'hommage est plus que réussi !

Merci pour vos réponses !
Le concours est à présente fermé. Les vainqueurs auront droit à un remerciement, les autres peuvent aller se recoucher. LOL

Tu trouveras la réponse dans la section commentaires, Sgt Jakku le signale le premier.

C'est la pochette de "All 'N All" à laquelle tu penses.

Beagle

C'est la pochette d'All 'N All, sorti en 1977.

Je te conseille ce site Internet, qui t'aidera sans doute à trouver tout ce que tu veux par la suite :

https://www.discogs.com/fr/

Bonne journée !

C'est subjectif. Pour moi c'est horrible. La tête de JH sur un corps d'aigle comme un montage préhistorique d'une photo, le tout dans un ton primaire, naif, on parle de la même pochette ?

Pierre Billon qui d 'autre !!! Faut pas critiquer ce monsieur parait il? Johnny a raté le début des années 80 avec lui ...no comment

Merci pour l'info Marco ! Qui pourrait se targuer de réaliser des artworks aussi subversifs de nos jours (ha ha ha)...

Dans le vinyle (que je n'ai pas pu avoir entre les mains avant aujourd'hui, vu qu'il est un peu perdu dans la collection), il est écrit Jean-Claude Asse et Pierre Billon, sans surprise d'ailleurs en ce qui concerne ce dernier, pour ma part !