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Le 19 Octobre 2021
Par LE MERLE MOQUEUR
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

STEVE REICH - CITY LIFE - 2002

STEVE REICH

aujourd’hui n’est pas le seul compositeur à traquer de l’oreille, avec une panoplie d’appareils sophistiqués, des bruits que beaucoup d’entre nous considèrent comme des nuisances. Les sources de nuisances sonores qui nous assaillent quotidiennement sont innombrables. Je me garde d’en dresser un tableau qui sera incomplet et subjectif.
L’origine de la traque aux sons n’est pas toute nouvelle. Rendons aux futuristes italiens ce regard tourné vers l’avenir qui a structuré notre monde musical contemporain avec des musiciens comme STEVE REICH et d’autres comme LUC FERRARI.

Un retour en arrière s’impose. Le bruit, c’est ce que le peintre futuriste LUIGI RUSSOLO nommera le Son-Bruit. Nous sommes en 1913 quand paraît le MANIFESTE FUTURISTE : « L’ART DU BRUIT » dans lequel LUIGI RUSSOLO, peintre mais aussi compositeur, considère que la musique doit s’emparer des bruits nouveaux que le monde industriel nous procure pour la révolutionner. « Le bruit des machines, comme celui des portes à coulisses des magasins, des scies métalliques », ect.
LUIGI RUSSOLO écrit :
«  BEETHOVEN et WAGNER ont délicieusement secoué notre cœur durant bien des années. Nous en sommes rassasiés. C’EST POURQUOI NOUS PRENONS INFINIMENT PLUS DE PLAISIR À COMBINER IDÉALEMENT DES BRUITS DE TRAMWAYS, D’AUTOS, DE VOITURES ET DE FOULES CRIARDES QU’À ÉCOUTER ENCORE, PAR EXEMPLE, L’HÉROIQUE OU LA PASTORALE »

Voilà qui éclaire les recherches de musiciens comme STEVE REICH ou LUC FERRARI.
LUIGI RUSSOLO ira plus loin, il prendra conscience de la nécessité à inventer des « instruments » nouveaux avec des mécanismes spéciaux, de l’obligation de surmonter les difficultés techniques pour enrichir la musique de sons inédits… Les BRUITEURS seront mis en service, des machines-instruments…

Je reviens maintenant vers STEVE REICH et cette pièce CITY LIFE que j’apprécie hautement. Son origine est à la base d'une multitude de bruits que nous considérons comme des nuisances sonores. REICH va les "archiver" et les travailler comme des sons.
Avec cette œuvre nous sommes loin d’un MESSIAEN qui ornithologue campagnard matinal et vespéral captait et transcrivait le chant des oiseaux. Mais c'est une démarche similaire, car ces compositeurs sont en extérieur au contact des bruits et des sons ou des chants qu'ils enregistrent tel les peintres impressionnistes qui s’employaient à saisir la lumière sur leurs toiles.
Aujourd’hui les musiciens ont à leur disposition des studios remplis jusqu’au plafond d’un matériel à transformer, fabriquer, distorde et déchirer les sons-bruits enregistrés jusqu'à les rendre méconnaissables et STEVE REICH s’y emploie avec talent.

Avec CITY LIFE !

STEVE REICH nous plonge à froid dans une mégalopole fortement urbanisée. New York n’est pas, dans le cliché que nous en faisons, que buildings aux façades de verre étincelant sous un soleil d’été à vous couper le souffle. Mais une métropole aux bruits les plus divers et variés pullulant à travers ces artères que sont ses rues et avenues.
Ces bruits sont d’abord enregistrés par REICH ou des tiers (police, pompier…) et sont par la suite incorporés dans un appareil qui les capte de façon numérique, ce qui permet dans un deuxième temps, avec des traitements pointus de les transformer en une tonalité voulue /recherchée. Étant enregistrés numériquement le compositeur ou l’instrumentaliste peut lors d’un concert grâce à un synthétiseur numérique à clavier les reproduire avec toutes sortes de variations et de modulations et créer ainsi un parcours musical plus souple qu’avec une bande magnétique. STEVE REICH a composé cette oeuvre pour « deux flûtes, deux hautbois, deux clarinettes, deux pianos, deux synthétiseurs numériques, trois (ou quatre) percussions et un quatuor à cordes. »
Avec tous ces bruits transformés en sons musicaux REICH nous laisse entendre que la ville peut-être une source de stress qui isolera l’individu qui en est accablé. Durant le déroulement de CITY LIFE en plusieurs « paragraphes » le tableau sonore s’assombrit « klaxons, claquements de porte, coups de frein, signaux sonores de métro, coups de marteau, alarmes de voiture, battements de cœur, sirènes de pompier ou de police et bribes de conversation (Check it out et It’s been a honeymoon) » Ainsi cette œuvre n’est pas uniquement événement musical, mais nous interroge sur l’aspect social de la ville ouverte à toutes les éventualités. Qu’elles soient synonymes de bien être ou de désagrément...Dans CITY LIFE, STEVE REICH semble nous interroger sur ce qu’est la ville aujourd’hui, lieu de quiétude ou d’angoisse.

Ne nous leurrons pas, si nous savourons cette composition avec le MODERN ENSEMBLE, soyons conscient… ce n’est pas une page optimiste que

CITY LIFE





Le 08/07/2023 par NANAR

Je prends!!!



Le 23 Juin 2023
Par CSAMSA
Chroniqueur souhaité
Peu importe

NITS - TING - 1992

Au moins un album pour ce groupe exemplaire à la longue et riche carrière. Mais le live URK (1989) pourrait suivre dans la foulée.



Le 23 Juin 2023
Par CSAMSA
Chroniqueur souhaité
Peu importe

PAUL MCCARTNEY - FLAMING PIE - 1997

Pour ce génie du siècle dont la riche carrière solo regorge de pépites, à commencer par ce Flaming Pie. Bien d'autres albums pourraient suivre vu le trop petit nombre d'albums présents sur le site (tous les Wings par exemple)



Le 04 Juin 2023
Par THORPEDO
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Stefano DI BATTISTA - MORRICONE STORIES - 2021

Né à Rome, tout comme le Maestro auquel il rend hommage sur cet album, ce saxophoniste est une pointure de la scène Jazz italienne et même au-delà.
En hommage donc à l'immense Ennio MORRICONE, Stefano DI BATTISTA revisite certaines des plus célèbres musiques de film du célèbre compositeur.
Et c'est une réussite.
L'album qui m'accompagne notamment quand je cuisine... avec un bon verre de vin rouge si possible.
Des bises.
Thorpedo.




Le 04 Juin 2023
Par BEATLENNON34
Chroniqueur souhaité
MARCO STIVELL

WINGS - BACK TO THE EGG - 1979

Je trouve cet album l'un des meilleurs du groupe, vous n'envisagez pas une chronique prochainement !? Merci !



Le 04 Juin 2023
Par I AM THE GROWL
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Hamilton LEITHAUSER - BLACK HOURS - 2014

On peut trouver ici des chroniques de VAMPIRE WEEKEND et de Frank SINATRA, je vous propose donc d'écouter un disque à la croisée de ces deux mondes, partiellement produit par Rostam ex-VAMPIRE WEEKEND. Un disque sobre et souriant comme sa pochette. L'ex-chanteur des WALKMEN (immense groupe des années 2000 qui n'a pas produit un seul mauvais album et est parti en livrant un classique, le magnifique "Heaven", sorte de rock à papa version indé d'une douceur domestique indicible) s'est lancé en solo avec cet album bigarré, entre réminiscences de son ancien groupe, productions modernes à la Rostam ("Alexandra", je t'aime) et donc, très audible, cette grande influence SINATRA qui saute aux oreilles dès le premier morceau "5AM". Ce disque me régale depuis presque dix ans...



Le 29 Mai 2023
Par I AM THE GROWL
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Bobby BROWN - THE ENLIGHTENING BEAM OF AXONDA - 1972

Composé et interprété sur des instruments faits main par l'auteur de l'album, voilà un trip new age bien barré, un peu comme si une âme de surfeur essayait de survivre à travers la jungle sur la barque photographiée sur la pochette. Le gars a fait trois disques, celui-ci est le premier, le meilleur, le plus expérimental. Ensuite, y a un live et un autre studio. Mais c'est celui-ci sur lequel il pousse son concept le plus loin et explore ses sonorités singulières, et même uniques. Un artiste à part, pour sûr !



Le 29 Mai 2023
Par I AM THE GROWL
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Vashti BUNYAN - JUST ANOTHER DIAMOND DAY - 1970

La grâce. Si vous aimez Joanna Newsom, vous adorerez Bunyan.



Le 24 Mai 2023
Par PAVLOS
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

NIGHSTALKER - GREAT HALLUCINATIONS - 2019

Vous attendez quoi ?




Le 24/05/2023 par NESTOR

Je trouve cela sympa, mais le son est un peu trop compressé. Dans le style, je préfère The MARLBORO MEN (chroniqué sur FP) ou




Le 24/05/2023 par NESTOR

bien les Wicked Lady. Je vais continuer à écouter et y réfléchir



Le 24 Mai 2023
Par LOLO
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

FAMILY - FAMILY ENTERTAINMENT - 1969

Classé dans le rock progressif Family est un groupe attachant avec Roger Chapman son chanteur emblématique à la voix si caractéristique. Ric Grech (Blind Faith, Traffic) est présent sur cet opus.
J'ai découvert ce disque assez récemment, et maintenant je ne le quitte plus.

Je sais qu'il y a beaucoup d'albums en attente, mais Family mérite amplement une chronique dans FP.
Merci pour votre travail




Le 24 Mai 2023
Par MQPHIL57
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Fred CHAPELLIER - ELECTRIC COMMUNION - 2014

Hello;
Je viens d’écouter un live de 2014 de Fred CHAPELLIER, Electric Communion, qui est EXCELLENT.
Et surprise, il n'y a aucune chronique de Fred sur l'excellent site Forces parallèles.

Fred est un des plus grands bluesman, de l’âme, de la soul, de la maitrise, une envie sincère qui transpire.

Bref, il faut le chroniquer !




Le 29 Avril 2023
Par LEOLI'
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

The NEW PORNOGRAPHERS - MASS ROMANTIC - 2000

Excellent groupe canadien de power pop a la Fleetwood Mac. Une pièce maîtresse d'indie rock des 2000's, une bande à connaître pour l'ensemble de son œuvre, musique joyeuse, très mélodique, une sorte de bonbon pétillant.



Le 26 Avril 2023
Par YVES DUTEIL
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Yves DUTEIL - RESPECT - 2018

Le disque est né après les attentats de 2015, parce que les artistes, selon le chanteur, ont un témoignage particulier à porter.

On connaît les valeurs que défend Yves Duteil dans ses chansons, on connaît son engagement auprès de nombreuses associations caritatives. Yves Duteil voudrait désormais plus de respect.

Titre de son dernier album, le respect est désormais la clé pour un avenir meilleur. Un album entre Orient et Occident, où l’oud côtoie le violon, où un texte marie la Bible et le Coran, où un autre appelle à défendre la planète avec l’espoir qu’on ne soit pas "à l’abri du meilleur", où un autre enfin évoque la transmission au sein de la famille.

Le respect de l’autre, le respect de la nature, le respect de soi-même, le respect à la différence, à la pensée. Voilà le nouveau dénominateur commun.




Le 13 Avril 2023
Par LE MOUNGEPEDOUN
Chroniqueur souhaité
PEU IMPORTE

Neil YOUNG - BROKEN ARROW - 1996

Disque oublié ici, un de mes préférés du Monsieur dans sa période électrique des 90's.



Le 19 Octobre 2022
Par LE MERLE MOQUEUR
Chroniqueur souhaité
UN FAN DU ROI ET JAZZ

CRIMSON JAZZ TRIO - KING CRIMSON SONGBOOK VOLUME I - 2005

Il nous a quitté, il fut un membre de KING CRIMSON, batteur de l'album ISLANDS.
IAN WALLACE. Ici il réuni deux comparses avant son définitif voyage.

JODY NARDONE, pianiste qui peut allier la douceur qui côtoie le presque silence aérien d'un BILL EVANS aux "envolées percutantes" d'un McCOY TYNER. C'est un musicien de studio de la région de Nashville
non dédaigner de ses nombreux collègues.

TIM LANDERS, bassiste qui flirta avec le jazz fusion dont la carrière musicale est bien remplie, de cette période fusion retenons qu'il a joué avec AL DI MEOLA (Ah mes trois étoiles. Sévère mais je le reste),
BILLY COBHAM, GIL EVANS et MICHAEL BRECKER. Saxophoniste aujourd'hui disparu . Je suis impressionné de voir avec qui ce regretté musicien a travaillé. La liste est longue pour ne pas dire infinie et de qualité.

Pourquoi ce trio ? Il y a eu une tournée du 21st Century Schizoid Band (anciens membres de
King Crimson) et l'idée de "jazzer" les succès du KING se révéla évidente pour IAN WALLACE.

Je n'aurais pas imaginé qu'ils puissent adapter des morceaux comme "Red" ou "Starless" mais ils les ont réalisés avec brio. Cela met en évidence la qualité et le talent de ces trois musiciens. "Ladies of the Road" ne va pas dans le décors, tient bien la route, vais-je ajouter pour "calembourdiser" ce commentaire (rien à voir avec BOURDIEU). Avec ce trio on découvre que WALLACE est un batteur
qui fut peut-être sous estimé, il est vrai que son passage avec le KING CRIMSON fut bref.

Oui je sais c'est un jazz conventionnel mais agréable d'écoute. C'est, si je peux me le permettre, du très bon jazz(piano) bar. Pas toujours évident de reconnaître certains morceaux mais après plusieurs
écoutes, on se dit comme ce vieux commissaire de mon enfance...
"bon sang, mais c'est... bien sûr" !

p.s : Le Volume 2 (2009) vaut naturellement aussi "la peine" d'être écouté et apprécié.





Le 09/04/2023 par ELK

J'y jette une oreille




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