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VARIÉTÉ FRANÇAISE  |  STUDIO

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Les FATALS PICARDS - Septième Ciel (2013)
Par NESTOR le 14 Octobre 2018          Consultée 932 fois

Je suis un inconditionnel des FATALS PICARDS depuis 2004 et la découverte de Picardia Independencia, LE disque qu’il faut écouter si l’on veut savoir ce que « ghost track » veut dire en picard. J’ai tout d’abord été conquis par leur humour irrésistible, leur sens de la dérision et de l’absurde. J’ai ensuite craqué pour leurs prestations scéniques. Puis, chemin faisant j’ai commencé à trouver leur musique de plus en plus légitime, Rock… bref intéressante. Aucune fausse note donc entre nous malgré un avant dernier album (Coming Out), moins évident à apprivoiser, et à qui il a fallu laisser un peu de temps de décantation. Un album peut-être trop mature, trop sérieux par rapport à ce que j’attendais d'eux. Mais les choses sont vite rentrées dans l’ordre et cet album a eu raison de mois et a su me séduire.

Pourquoi une introduction aussi longue me direz-vous ? Parce que les premières écoutes de ce 7ème Ciel ont eu le même effet : impossible de rentrer dans l'album, la serrure est introuvable et le titre d'accroche qui va amener à écouter ses petits camarades est aux abonnés absents.

Rien de majeur pourtant n'est à reprocher au groupe si ce n’est qu’avec ce 7ème Ciel, au titre pourtant bien prometteur, il se contente de balancer entre le bon et le moyen, ne parvenant pas à apporter le petit plus qui lui a jusqu’à présent toujours permis de faire la différence. Certes, les morceaux sont bien souvent plaisants, oscillant entre humour et tendresse à l’image de "Gros con" ou "De l’amour à revendre". Certes, parfois le groupe envoie du bois avec "Pogo d’amour", mais on reste quasiment toujours dans le domaine du prévisible. Avec respectivement "La Française des jeux" ou "Punk à chien" le groupe a déjà traîté le sujet de manière assez semblable. Et que dire de la reprise sans intérêt du "Sans contrefaçon" de Mylène FARMER ? Le groupe avait déjà fait cela en 2007 avec PARTENAIRES PARTICULIERS et ce genre d'exercice est tout au plus digne de figurer parmi les pistes cachées.

Les raisons de s'embraser restent donc bien rares puisque seuls le fantastique "Robert", qui colle le grand frisson grâce à la voix chargée d’émotion de Paul, l’entraînant "Le dimanche au soleil" et le ramonesque "P.P.D.E", qui déboule à 100 à l'heure avec ses jeux de mots d'une réjouissante stupidité, arrivent à tirer leur épingle du jeu. Même les pistes cachées peinent à arracher un sourire, à l’exception notoire du totalement stupide, et donc indispensable, "Pire des vampires".

Ce 7ème Ciel est un album qui reste d’un bon niveau au regard de la production actuelle mais qui, à titre personnel, déçoit au regard de l’énorme potentiel du groupe et de ce qu’il nous a montré par le passé. Qui aime bien châtie bien, dit-on...

La note de 2/5 est le reflet de cette déception.

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   GEGERS

 
   NESTOR

 
   (2 chroniques)



- Paul Léger (chant)
- Laurent Honel (guitare)
- Jean-marc Sauvagnargues (batterie)
- Yves Giraud (basse)


1. Atomic Twist
2. Gros Con
3. Punks Au Liechtenstein
4. De L'amour à Revendre
5. Manouches
6. Robert
7. Ernestine
8. P.p.d.e. (petit Poisson D'élevage)
9. Hortense
10. Sans Contrefaçon
11. Pogo D'amour
12. Le Dimanche Au Soleil



             



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