Recherche avancée       Liste groupes



      
AOR  |  STUDIO

Commentaires (3)
L' auteur
Acheter Cet Album
 

 

1976 Boston
1978 Don't Look Back
2013 Life Love & Hope
 

- Style : Foreigner, Journey, Night Ranger, Styx, Saga, Kansas, Survivor, Loverboy

BOSTON - Don't Look Back (1978)
Par ERWIN le 1er Mai 2022          Consultée 1299 fois

Mais voyez donc cette fière pochette ! Le vaisseau BOSTON, porteur de la cité du même nom, aux couleurs virevoltantes se prépare à atterrir sur une nouvelle planète probablement plus digne des talents du groupe ! Au départ, le titre Arrival est pressenti, mais déjà utilisé par les vikings d’ABBA. Le groupe se replie sur l’actuel. Vous imaginez aisément que tout va bien pour le quintette, dirigé par la main de fer de Tom Scholz, qui fait tout ou presque et se contente de donner ses directives à ses 'employés'. Une situation forcément complexe à gérer pour des égos de rock star mais, pour l’instant, tout va bien. Epic presse le guitariste géant - qui s’en est beaucoup plaint par la suite - de donner un successeur à l’éponyme premier opus. C’est ainsi que naît, sur des charbons ardents, ce deuxième album.

Et le miracle de se reproduire : "Don’t Look back" sorti en premier single entre d'emblée dans le top 5 des charts entraînant à sa suite les ventes de l’album. Bah, comment vous dire, c’est du Scholz dans le texte, une belle mélodie servie au mieux par des choeurs judicieux, des chorus de guitare superbes et un chanteur qui sait chanter doux sur du rock pourtant bien agressif – un peu à la manière d’Eric Bloom chez BLUE OYSTER CULT. Le single suivant "A Man I’ll Never Be" est très pop dans l’esprit avec, toujours, des chorus de guitare déments, simples mais d’une redoutable efficacité. Une petite 31ème place au billboard mais un savoir faire évident reconnu par les foules qui se pressent aux concerts de BOSTON. Le dernier single "Never Satisfied" est plus direct, avec de fortes consonnances pop, et un refrain qui se laisse bien chanter. On savait déjà que le groupe savait jouer 'simple'.

La recette fonctionne à plein régime et, en cette époque, le groupe n’a guère de rivaux dans le genre, à peine peut-on considérer REO SPEEDWAGON ou KANSAS, qui officie dans un registre tout de même plus progressif. C’est donc une autoroute qui s’ouvre devant BOSTON qui en profite. "It’s Easy" reprend tous les éléments chers au groupe, sans pour autant se répéter. Tom Scholz semble avoir l’esprit fécond. Petite inflexion toutefois : "Used To Bad News" aux jolies guitares acoustiques en avant et au riff de synthé propose une autre orientation dans le style AOR pratiqué par le groupe, avec des consonances plus folky country et un solo psychédélique de claviers. Ne soyez pas étonné, il s’agit d’une composition du chanteur Brad Delp.

Comme à l’accoutumée, le groupe apprécie les digressions rock’n’roll directes et sans fioritures. Cette fois, cela nous donne "Don’t Be Afraid" et "Party", dont la mise en place est remarquable, avec un chant très habité de Brad Delp sur des refrains super simples à retenir. On remarque à l’occasion que Tom et Barry jouent la moitié des soli chacun et qu’il est bien difficile de les distinguer l’un de l’autre, preuve s’il en fallait que l’ingénieur en chef n’était sans doute pas si dictatorial que le laisse croire certaines opinions. Enfin, "The Journey" est un instrumental progressif, tout de Hammond vêtu, mais plus un intermède sensé symboliser le voyage de l’album qu’autre chose.

Ce deuxième album est fort semblable au premier, cela dit sans répétition ni redite, ce qui est à signaler vu le style pratiqué. BOSTON s’impose définitivement comme un des Mammouth des seventies avec cet album qui s’écoule à plus de dix millions d’exemplaires dans le monde. Quelle gageure à une époque où le disco domine les charts du monde entier ! Comme quoi, la qualité peut primer, quel que soit l’environnement. Tom Scholz et BOSTON sont en cette année 78 sur le toit du monde et il semble impossible de ne pas mettre un joli quatre à cet album qui ne bénéficie plus de l’effet de surprise mais parvient à combler les attentes des fans !

A lire aussi en AOR par ERWIN :


JOURNEY
Revelation (2008)
Nouveau chanteur et excellence des titres




Bryan ADAMS
Cuts Like A Knife (1983)
Bryan devient une star


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
  N/A



- Tom Scholz (guitare-claviers)
- Brad Delp (chant-guitare)
- Barry Goudreau (guitare)
- Fran Sheehan (basse)
- Sib Hashian (batterie)


1. Don’t Look Back
2. The Journey
3. It’s Easy
4. A Man I’ll Never Be
5. Feelin Satisfied
6. Party
7. Used To Bad News
8. Don’t Be Afraid



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod