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Bryan ADAMS - Bryan Adams (1980)
Par ERWIN le 18 Août 2009          Consultée 4834 fois

Il faut être prêt et psychologiquement stable lorsque le vertueux chroniqueur s’attaque à la discographie de Bryan Adams. En effet, outre une apparence flatteuse à la limite du ridicule – le garçon est beau, blond, sportif, et sa gueule s’apparente à celle du tombeur moyen – notre homme s’est vu offrir une cuillère de platine à sa naissance : bah oui ! son père est diplomate, il a donc voyagé aux quatre coins du globe. Enfin, « quatre », c’est pour nous hommes du commun ; il faudrait dire « quatre cents » dans ce cas précis. Il parle donc cinq ou six langues et il vit tranquillement en Colombie britannique, un des plus beaux coins du monde.

Sa passion pour la musique démarre très vite, tant et si bien qu’il en oublie de draguer les nanas au lycée (dixit le principal intéressé !) ; il se nourrit de Pop, de Folk, de Rock et de Hard-Rock : formes musicales que l’on retrouvera rapidement sous sa plume. Il intègre le groupe Sweeney Todd pour leur premier disque à… 15 ans. Ce sera bien entendu un franc succès au Canada. Une rencontre avec le prestigieux musicien Jim Vallance (compositeur pour Kiss et Loverboy) dans un magasin de guitares de Vancouver précipite une collaboration fructueuse (et en plus il a du bol !). Nos joyeux compères arrosent de maquettes les maisons de disques et cela débouche finalement sur ce premier skeud à la pochette assez laide (Ah ! ah ! non, il ne réussit pas tout !). Bref, voilà le beau Bryan sur des rails assez stables.

Mais avant de causer musique (parce qu’en plus il faut dire que c’est lui qui compose tout !), un tout petit mot sur la recherche des défauts du Canadien. Est-il alcolo ? Non, le bougre ne boit pas d’alcool et ne fume pas non plus. Fait beaucoup de sports ? Voui voui ! Commence à me courir sur le haricot celui-là ! Et puis il a juste monté une douzaine d’ONG de par le monde, sensible aux problèmes écolos (baleines, pétrole), médicaux (cancer du sein), politiques (premier artiste au Pakistan, ONG pro Palestine), etc, etc… Me fatigue, toussa, le beau gosse zéro défaut…
En plus il n’est pas marié ! Ah ! La voilà notre faiblesse ! Quoi ? Il sort avec les plus beaux mannequins de la planète après les avoir prises en photo ? Et ses photos paraissent dans Playboy ! Je me sens las d’un coup, mais bon… Ah ! « Il n’est pas intéressé par le mariage ». Il a tout compris le gars ! Ouais ! Et puis il bosse avec Annie Lennox, Hillary Clinton, toujours des photos… Quand je vous aurai dit que le gonze est végétalien et qu’il est sempiternellement bronzé, bah je crois qu’on aura fait le tour de la question… Y m’énerve ce mec !

Alors son album à la moche photo, il est raté au moins ? Parce qu’avec les millions d’albums qu’il va vendre ensuite, faut bien que je trouve un truc négatif à dire ! Bah même pas les gars. Bien sûr, certains morceaux sont un peu téléphonés, œuvres de première jeunesse comme le plutôt ringard « Hiding from Love », ou ce « Wait and See » assez moyen. Pour le reste, c’est gai, ça sent le talent à plein nez, les gimmicks sont facilement mémorisables. « Win some, lose some » est vraiment sympa : petite rythmique hardisante (le Canadien est friand de Métal), sa voix fait merveille, joli refrain : on le retient dès la première écoute ! Et une petite pointe de romantisme qui transpire de-ci de-là ! Pour aguicher un peu les nanas, faut croire que le reste ne suffit pas, putain !
Bon, là, je suis carrément énervé. Le reste de l’album est une suite de chouettes compositions, type grosses guitares saturées et slows pour emballer, comme sur le sirupeux « Gimme your love ». Je rajoute un plus pour « Remember », au rythme rapide : un vrai hit en puissance ! Et cette chaude voix sensuelle (qu’est-ce que je raconte, merde !) accompagnée d’un petit motif d’orgue et de cette guitare traumatisante.
Non mais quel pistonné ce mec !


Dans une autre vie, j’aimerais bien être Bryan Adams…

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1. Hiding From Love
2. Win Some, Lose Some
3. Wait And See
4. Give Me Your Love
5. Wastin' Time
6. Don't Ya Say It
7. Remember
8. State Of Mind
9. Try To See It My Way



             



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