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VARIÉTÉ INTERNATIONALE  |  VHS/DVD/BLURAY

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- Membre : Genesis, Brand X, Daryl Stuermer , Ronnie Caryl , Flaming Youth

Phil COLLINS - Live And Loose In Paris (1997)
Par MARCO STIVELL le 16 Mai 2011          Consultée 8913 fois

2,5/5. Ce DVD vaut en réalité 2,5/5. Dans la DVDthèque de Monsieur Phil COLLINS, Live and Loose in Paris représente un peu le vilain petit canard, le DVD qu'on ne ressort jamais. Il est impensable que je mette moins de la moyenne à une oeuvre de Phil COLLINS (Going Back mis à part, ce n'est pas un disque original), et je dois avouer que ce concert capté pendant la tournée Dance Into the Light reste bon malgré tout. Convenable sans être miraculeux, ce qu'on ne peut pas dire des deux autres DVDs live bien plus réussis.

La raison à cela, ce sont différents choix qui desservent ce DVD, qui aurait lui-même pu être vraiment intéressant sans cela. Un concert de Phil COLLINS est toujours un événement, quelque chose qu'en tant que fan on attend avec impatience, et pour moi qui ne l'ai jamais vu en vrai (en dehors de Genesis), je peux dire que ça commence à dater. On se repose donc sur les DVD, mais comme par hasard, jamais sur celui-ci. Pourtant ça partait d'un bon principe, immortaliser un concert de la tournée de l'album le moins connu de Philou (et qui reste excellent) en cette tournée 96-97, baptisée A Trip Into the Light. Ses deux derniers disques ne se vendaient plus comme les précédents, mais Phil remplissait encore des stades. On pourrait croire au vu de la tracklist du DVD qu'il a choisi d'écarter ses deux derniers albums au profit des hits, en fait ce n'est pas vraiment ça. J'y reviendrai. Et le groupe qui accompagne Phil était alors excellent, sans être son meilleur. Section de cuivres différente des mythiques Phenix Horns (seul reste ce brave Harry Kim), choeurs réduits à deux (Arnold McCuller qui est là depuis longtemps, Amy Keys qui est arrivée lors de la tournée Both Sides), on ne retrouve en fait que ces chers Brad Cole et Daryl Stuermer. Je ne comprendrai jamais le pourquoi du comment Chester Thompson n'était pas de la partie, en tout cas depuis la tournée Both Sides, c'est Ricky Lawson qui le remplace. Batteur assez correct, sans pour autant qu'il laisse son empreinte comme le faisait le natif de Baltimore, U.S.A. Les petits nouveaux sont l'excellent percussionniste Luis Conte, ainsi que ce brave Ronnie Caryl, ami de très longue date de Phil (ils étaient ensemble au sein de Flaming Youth, le dernier groupe de ce dernier avant qu'il n'intègre Genesis), mais qui est hélas trop "bouffé" par Daryl, au point que les fans voient en lui une bouche à nourrir inutile. Pécaïre...

En parlant du groupe, j'ai énoncé presque toutes les bonnes raisons de posséder ce DVD, et pourtant encore une fois, ce n'est pas le meilleur. Ce qui ne va pas maintenant. Pour commencer, le concert n'est pas entier. Quinze chansons, c'est loin de la réalité. Et j'en viens directement au deuxième point qui est très lié, à savoir le fait que l'on croit que Phil n'a concentré son attention que sur les tubes mythiques. C'est vrai, mais pour le DVD seulement. Où diable sont passées "River So Wide", "Take me Down", "Find a Way to my Heart" (déjà évincé de Berlin en 90), "I Wish it Would Rain Down" (idem), "Just Another Story", "Can't Turn Back the Years", la reprise de "The Times They are a-Changin' ", "Both Sides of the Story", "You Know What I Mean", "I've Forgotten Everything", "Loco in Acapulco" (une rareté à réserver du coup aux collectionneurs de bootlegs), "The Same Moon" et "It's in your Eyes" ? Ok, toutes ces chansons n'étaient pas jouées tous les soirs, et ne l'étaient donc sans doute pas à Paris. Mais pourquoi diable nous resservir les sempiternels même hits (excellents pourtant) sachant qu'on les avait sur Serious Hits Live et qu'on les retrouvera sur le troisième DVD live, sans trop de surprises encore ? Quel gâchis, toutes ces superbes chansons laissées de côté... J'aurais encore préféré un "reportage" de tournée, avec des chansons prélevées sur des dates différentes, mais au moins qu'on ait ces chansons, que Phil ne rejouera sans doute jamais plus pour la plupart...

Au lieu de cela, on a un concert de tubes, propres et évidents, toujours bien joués. Quoique... Toujours non, soyons honnêtes. Non pas qu'il y ait des notes à côté, mais je me demande bien l'utilité d'avoir rajouté des cuivres sur "Don't Lose my Number" et du saxo sur "Against All Odds". Des instruments que j'aime chez Phil, mais qui viennent pour le coup dénaturer ces chansons. Pour le reste, rien à redire. On notera peu d'éléments remarquables dans ces morceaux-là, mis à part pour "Hand in Hand" l'arrivée de Phil par le public, une excellente idée. Parlons alors des quatre ou cinq surprises qu'on a bien voulu nous accorder (sur quinze chansons...) "Timbantiocha" au nom tordu est en fait la récréation pour Phil à la batterie, secondé par Ricky Lawson (drum duet donc) et Luis Conte aux percussions. "Dance Into the Light" (avec Phil faisant le pas de danse de "I Can't Dance"...) ainsi que "Wear my Hat" peuvent faire partie des surprises, même si on les retrouvera dans un meilleur contexte sur le DVD suivant. "Lorenzo" et "Long Long Way to Go" sont les deux seules véritables raretés de l'ensemble (sic), la première mettant du baume au coeur (surtout lorsque Phil frappe sur les percus) tout en étant une chanson triste, et la seconde peut-être encore plus du fait de son interprétation magnifique et de voir les musiciens rassemblés autour de Phil et du piano.

Ces quatre chansons et l'instrumental contribuent fortement autant que certains tubes à donner une couleur plus "africaine" à ce concert, très représentative de cette période Dance Into the Light, même si ça manque encore une fois de "River So Wide". Si j'aurais donné (avec regret) tout juste un 2,5/5, avec ces chansons j'augmente volontiers la note, un peu. Mais quand même...

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   MARCO STIVELL

 
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- Phil Collins (chant, batterie, percussions, piano)
- Daryl Stuermer (guitares)
- Ronnie Caryl (guitares, choeurs)
- Brad Cole (claviers)
- Nathan East (basse)
- Ricky Lawson (batterie)
- Luis Conte (percussions)
- Arnold Mcculler (choeurs, chant)
- Amy Keys (choeurs, chant)
- Andrew Woolfolk (saxophones alto et ténor)
- Harry Kim (trompette)
- Dan Fornero (trompette)
- Arturo Velasco (trombone)


1. Hand In Hand
2. Hang In Long Enough
3. Don't Lose My Number
4. Another Day In Paradise
5. Against All Odds (take A Look At Me Now)
6. Lorenzo
7. Separate Lives
8. Long Long Way To Go
9. In The Air Tonight
10. Timbantiocha
11. Easy Lover
12. Dance Into The Light
13. Wear My Hat
14. Something Happened On The Way To Heaven
15. Sussudio



             



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