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COLDPLAY - X&y (2005)
Par VIVI le 21 Septembre 2005          Consultée 8217 fois

Le léger goût amer de déjà entendu sur « Speed of Sound » avait crée une anxiété générale chez les nombreux fans de Coldplay, qui, comme moi, n’espéraient pas entendre que des « Clocks Bis » et « The Scientist version 2 » sur ce X&Y. D’emblé annoncé comme la grosse sortie de cette année, X&Y était attendu comme le messie par les amateurs du groupe, par la maison de disque EMI, qui suite au retard pris pour la confection de l’album, en attendait vraiment beaucoup en termes commerciaux, par les journalistes et tout le Bottin mondain… et puis aussi par les détracteurs. Bref, le disque n’était même pas arrivé dans les bacs qu’il déchaînait déjà les passions.
Coldplay se retrouvait donc dans une situation délicate. Ils devaient non seulement exploser à nouveau les ventes de disque, sous peine de se faire allumer par EMI, ainsi qu’égaler le niveau de qualité de A Rush Of Blood To The Head, et pourquoi pas le surpasser. Je ne suis pas Mme Irma, mais il n’est pas difficile d’affirmer que les ventes ont atteint sans trop difficulté les six zéros… d’ailleurs si ce n’est pas le cas, je n’ai plus qu’à me reclure dans ma ferme en Papouasie afin d’y élever aux grains mes SupersEcureuils. ^_^

Maintenant, le plus important reste à savoir si la qualité de cet opus va suivre. Au fur et à mesure des écoutes, je me suis vite rendue compte que le contraste est de mise. « X&Y » oscille constamment entre tout blanc ou tout noir, soit c’est bon, soit c’est mauvais.

D’un côté le charme opère tout de suite, mais sous cet enrobage d’émotions, on ne peut éviter la douloureuse carie dentaire. Certaines compositions suintent le caramel mou et collant, signe d’un trop grand abus de lyrisme. On aimerait bien mettre un bon coup de pied au derrière de Chris Martin et ses amis, histoire de les réveiller, mais cette sensation de malaise buccal ne fait qu’empirer lorsque le chanteur inflige à outrance sa voix de tête (tiens, Thom Yorke n’est pas loin). L’idée de mettre les claviers au premier plan et de développer les ambiances rend très bien, mais ça peut tout aussi bien se retourner contre eux et me conforter dans l’idée d’un disque saveur « bonbon écœurant ».
La crise de foie ayant vite fait de m’achever sur « What If » ; « X&Y » ou le très cul cul la praline, gnian-gnian, guimauve rose bonbon, et tout ce que vous voulez « The Hardest Part », je m’aperçois qu’en plus, Coldplay s’est inspiré de manière évidente de Radiohead (tiens, les revoilà !), mais aussi de U2… S’ils voulaient ne plus avoir à souffrir de comparaisons, c’est un peu raté. « Low » et « A Message », bien qu’elles soient très agréables, se feront taxer de copier/coller à la sauce Bono and Cie.

Cependant, dans un souci minimum d’évolution (enfin pas trop non plus, le groupe gardant une bonne marge de sécurité), Coldplay a mis en avant les synthétiseurs. Ainsi, sur les douze titres qui composent le disque, s’épanchent des nappes de claviers aquatiques, transportant l’auditeur hors de la terre ferme. Pour peu que les compositions restent dans un bon équilibre de mélancolie et de sentiments, cela ne fait que renforcer l’émotion. Pas de réelles surprises cependant, juste un travail délicat sur les arrangements. Moins direct que par le passé, le groupe a mis le paquet sur les ambiances, offrant quelques rythmiques plus entraînantes, plus modernes (« Square One » ; « White Shadows » ; « Talk »), allant parfois jusqu’à tâtonner l’opéra rock, de manière tout à fait réussie sur « Fix You ».

J’avoue qu’aux premières écoutes j’étais très enthousiaste, et puis un peu moins a la seconde, encore un peu moins à la troisième, et toujours un peu moins à chaque fois… maintenant je ne vois qu’en X&Y un disque reposant et agréable, qui comporte son lot de bonnes chansons et de mauvaises, mais un peu trop consensuel et qui n’a pas la profondeur de A Rush Of Blood To The Head ou l’intimisme de Parachutes. Je vais donc balancer la phrase qui tue « Bien mais peut mieux faire ».

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- Chris Martin (chant,guitare,claviers)
- Jonny Buckland (guitare)
- Guy Berryman (basse)
- Will Champion (batterie)


1. Square One
2. What If
3. White Shadows
4. Fix You
5. Talk
6. X&y
7. Speed Of Sound
8. A Message
9. Low
10. The Hardest Part
11. Swallowed In The Sea
12. Twisted Logic
13. Til Kingdom Comes



             



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