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ROCK  |  E.P

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2009 Coast
2011 The Turning Stone
2017 Windmills In The Sky
2019 10 Years
2021 10.2

E.P

2014 Dancing With Satellites
2022 On This Day

SINGLES

2012 Believe
 

- Style : Runrig, Big Country, Mostly Autumn, Manran, Cal, Tir Nan Og, Skipinnish, Skerryvore
- Membre : Paul Eastham

COAST - Dancing With Satellites (2014)
Par GEGERS le 11 Juillet 2014          Consultée 2400 fois

Un EP, surtout lorsqu'il est bon, a ce quelque chose de frustrant que n'apprécie guère le musicophile insatiable. S'il est présenté en avant goût d'un album annoncé, l'auditeur l'accepte pour ce qu'il est, une mise en bouche lui permettant de calmer son impatience et lui donnant une idée de l'orientation artistique adoptée par son poulain favori. Lorsque l'EP est une finalité, alors là, c'est autre chose. Car, au temps des home-studios et des auto-productions, ce format a quelque chose de "chiche" qui laisse à croire que l'artiste n'a pas pu proposer mieux, non pas faute de moyens, mais plutôt faute d'inspiration. Lorsque l'EP est une carte de visite permettant avant tout de décrocher des tournées et des concerts, il devient alors bien moins sympathique, son aspect frugal reprenant irrémédiablement le dessus.

Frustrant donc, tout comme le fait que COAST, après avoir proposé en 2009 et 2011 deux excellents albums de rock celtique, ne s'est depuis manifesté que de manière épisodique, par le bais d'un single pourtant prometteur en 2012, et via le présent EP quatre titres qui se fait d'autant plus intéressant qu'il présente un nouveau visage du groupe britannique. En effet, après s'être professionnalisé et avoir gagné en popularité tout autant qu'en assurance, le groupe a naturellement étoffé sa musique, se faisant plus aventureux et se détachant légèrement de son influence principale, Runrig, même si ce Dancing With Satellites reste pétri d'influences à rattacher aux icônes écossais du rock celtique.

Prenons justement le morceau-titre, "Dancing With Satellites". Sur des bases rock-folk, COAST insuffle une bonne dose d'énergie, et offre un mariage parfait entre claviers et accordéon, entres guitares acoustique et électrique. La profondeur se voit apportée par la présence de choeurs d'une grande richesse, l'originalité par la présence d'influences country-western, le break instrumental évoquant des ambiances à la Ennio Morricone. Un titre savamment construit et magnifiquement exécuté, la voix chaude et profonde de Paul Eastham se faisant toujours autant un plaisir pour les oreilles.

Le groupe continue de surprendre modérément avec "Long Way Home", à nouveau agrémenté de choeurs très présents et de lignes de claviers ostensible, même si la guitare reste au coeur des débats. A nouveau, une mélodie à la fois énergique et mélancolique vient cueillir l'auditeur pour l'emmener dans un monde poétique, délicat et percutant à la fois. "The ones we left behind", introduit par une batterie presque tribale, est sans doute le titre qui se rapproche le plus du Coast de 2009, se faisant un imparable titre folk-rock, porté par une guitare électrique proposant des ponctuations à la Malcolm Jones (Runrig). Aidé par des bruitages discret, on se projette ainsi, sur un bord de mer, à regarder l'infini ballet des vagues. COAST évoque, et séduit sans réserves. L'EP se clôt sur "Someone", ballade acoustique agrémentée d'un piano timide, qui se fait une composition typique de Paul Eastham, coutumier d'un exercice dans lequel il excelle (rappelons-nous "The Ghost of Dan The Boy" sur The Turning Stone).

Tout cela constitue, donc, un EP d'une quinzaine de minutes qui se fait d'autant plus frustrant que le groupe a le potentiel suffisant, c'est un fait avéré, pour parvenir à proposer un nouvel album de cette qualité. Allez, ne boudons pas notre plaisir de retrouver, même de cette manière, l'un des fleurons de la scène rock celtique britannique, qui confirme un peu plus son statut avec ce 4 titres ne témoignant d'aucune faiblesse, au contraire. Du tout bon, en attendant plus.

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   GEGERS

 
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- Paul Eastham (chant, piano)
- Chris Barnes (percussions)
- Hamish Ferguson (basse)
- Alec Stone (guitares)
- Mark Mongan (batterie)


1. Dancing With Satellites
2. Long Way Home
3. The Ones We Left Behind
4. Someone



             



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