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- Membre : Fleetwood Mac

Stevie NICKS - The Other Side Of The Mirror (1989)
Par ERWIN le 19 Avril 2015          Consultée 2458 fois

La principale préoccupation de Stevie NICKS dans les eighties, c'est sa consommation de psychotropes. Nous l'avions laissé en 85 à la sortie du Betty Ford center après une cure de rehab pour contrer les ravages de la cocaïne sur son organisme... Il en est résulté une incroyable dépendance au calmant Klonopin, dont Stevie a toutes les difficultés du monde à se passer. Non, ce n'est pas près de s'arranger. Pourtant la carrière de l'étoile continue. Le grand FLEETWOOD MAC vient de sortir le superbe Tango in the night. Et, après un décevant Rock a little, ou il n'était guère question de Rock, mais alors même pas un petit peu, nous voici avec sa livraison de 1989, joliment intitulé l'autre coté du mirroir.

Le premier single "Rooms in fire" ne présente que peu d'aspérités originales auxquelles se raccrocher, une chanson moyenne, certainement pas à la hauteur de ses tubes passés. "Long way to go" est autrement plus intéressant, un superbe morceau d'AOR ou Stevie renoue avec un chant de superbe qualité, une belle composition qui donne envie de bouger, et même de headbanguer en tapant du pied ! Il est hélas suivi par le mollasson duo avec Bruce HONSBY "Two kinds of love" ou on évolue dans du chamallow pop de basse extraction que je ne vous conseille pas. Enfin, "Whole lotta trouble" propose une ambiance plus rigolote avec quelques réminiscences des exploits passés de la belle, ça sonne grand espace, et donne plus envie d'en découdre. Cela nous donne une moitié de singles sympas.

"Cry wolf" était destinée à Laura BRANNIGAN, pas vilaine mais tellement datée eighties qu'elle en sonne kitsch avec son petit lick de piano... "Alice" est transparente. Et si "Doin the best that I can" est une éventuelle profession de foi sur les soucis qui l'accablent, il n'en demeure pas moins que ce n'est guère réussi. Dieu merci la rythmique et la dynamique de "Ooh my love" sont plus cools. Trois titres sortent de la gratte de Mike Campbell, le guitariste de Tom PETTY et grand habitué des lieux. Nous avons déjà vu la sympa "Whole lotta trouble", on y ajoute donc le joli refrain de "Ghosts" nanti de sa belle orchestration, ainsi que la quasi celtique "Fire burning", fort plaisante et entraînante. Il semblerait que la présence de l'immense six cordiste sauve la quatrième livraison de notre blondinette de la relégation en seconde division ! Enfin, c'est à signaler car c'est rare, il y a une reprise sur cet album, la "I still miss someone" du grand Johnny CASH, ou Stevie s'en tire avec les honneurs.

Au final, si nous sommes mieux que sur le précédent opus, on n'atteint toutefois pas les sommets. Je penche pour un 2,5 arrondi à la supérieure mais nous restons loin de la qualité de The wild heart. Pour le moment donc, la disco de miss NICKS reste assez quelconque si l'on excepte quelques titres légendaires.

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1. Rooms On Fire
2. Long Way To Go
3. Two Kinds Of Love
4. Ooh My Love
5. Ghosts
6. Whole Lotta Trouble
7. Fire Burning
8. Cry Wolf
9. Alice
10. Juliet
11. Doing The Best That I Can
12. I Still Miss Someone



             



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