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- Membre : Fleetwood Mac

Stevie NICKS - Rock A Little (1985)
Par ERWIN le 18 Avril 2015          Consultée 1786 fois

Stevie NICKS est tombé dans un baril de cocaïne. Cela va influer sur tous les aspects de sa vie, dans ses relations avec ses proches et notamment les membres de son groupe, mais aussi dans sa capacité à composer de la musique. C'est ce que nous allons commencer à constater sur son troisième opus, qui parait en 1985, suite à la sortie de Mirage du FLEETWOOD MAC.

Le premier single est "Talk to me"... On passe immédiatement dans le domaine de la variété Internationale, c'est bien foutu, mais peu alléchant. Ca n'est d'ailleurs pas resté dans les mémoires. Il est suivi par "I can't wait", qui introduit l'album en positionnant Stevie dans le Soft rock / AOR alors très en vogue dans les eighties. On est dans la droite ligne des grandes BO de l'époque genre SURVIVOR, avec de gros synthés et une batterie électronique regrettable mais omniprésente. Pour l'époque c'est donc très mainstream et à mon sens éloigne trop la chanteuse de ses roots. Ces deux titres sont sympas mais ne tiennent pas la comparaison face aux classiques de Stevie NICKS. Le troisième single est "Has Anyone Ever Written Anything For You", un slow drivé par un piano langoureux qui attire plus l'attention, sans toutefois susciter un élan magistral comme auparavant.

La patte des HEARTBREAKERS de Tom PETTY est patente sur "Imperial hotel" et sa guitare cristaline. Rien d'étonnant, elle est composée par le guitariste Mike Campbell, un habitué des sessions de la miss, assurément le titre le plus sympa de l'album. Puis nous avons à nouveau de l'AOR sur "No spoken word" à la lourde ligne de synthé, guitare incisive mais mélodie sans beaucoup de relief, puis sur The nightmare", ou l'on retrouve encore tous les gimmicks éculés des eighties pour un résultat pas transcendant. Tout ceci est à peine écoutable, dur de continuer ! Le désastre s'amorce avec le titre éponyme "Rock a little", totalement nul, et qui ne trimballe pas la moindre émotion. "Sister honey" est un truc pompier quasi inaudible. Puis une mélodie simpliste, pas vilaine, mais la voix est inaudible sur "I sing for the things", on croirait Stevie en train d'agoniser. "Some become strangers" propose une identité pseudo funky, d'assez basse extraction, pas de la grande musique ! "If I were you" est un poil meilleure, mais on reste à un niveau bien médiocre.

L'album est sauvé de la correctionnelle par la présence de quelques titres, ce qui n'est guère glorieux. Stevie prend conscience de sa situation et intègre le Betty Ford center -spécialisé en désintoxication- suite à la tournée de l'album. Les médecins lui suggèrent un traitement au klonazepan pour enrayer son immersion dans la monde de la poudre blanche. Cela aurait pu être une solution, mais dans la cas de Stevie, cela va entraîner une nouvelle adiction, qui va la poursuivre plus de 8 ans. Pas toujours simple d'être une rock star !

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1. I Can't Wait
2. Rock A Little (go Ahead Lily)
3. Sister Honey
4. I Sing For The Things
5. Imperial Hotel
6. Some Become Strangers
7. Talk To Me
8. The Nightmare
9. If I Were You
10. No Spoken Word
11. Has Anyone Ever Written Anything For You



             



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