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- Membre : Genesis, Brand X, Daryl Stuermer , Ronnie Caryl , Flaming Youth

Phil COLLINS - ...but Seriously (1989)
Par BUDDY le 21 Janvier 2006          Consultée 14470 fois

Le quatrième album de Phil Collins est l’album de tous les succès. Pas moins de 5 singles seront extraits de cet opus. En novembre 89, « Another Day In Paradise » sera classé N° 2 en Grande-Bretagne, et N° 1 aux USA.
En janvier 90 « I Wish It Would Rain Down » sera classé N° 7 en Grande-Bretagne, et N° 3 aux USA.
Ainsi que « Something Happened On The Way To Heaven» en avril 90, «That's Just The Way It Is» en juillet de la même année. En septembre 90, ce sera au tour de «Hang In Long Enough » d’être classé dans les charts.

Il faut dire que ce 4ème disque de Phil Collins est drôlement bien ficelé. Le producteur n’est autre que Hugh Padgham qui a produit entre autres des albums de Police, Yes, Peter Gabriel, Elton John, XTC et Genesis, bien sûr. Ce n’est donc pas un amateur qui prend en main la destinée de «…But Seriously ». Phil Collins va donc s’associer à ce jeune producteur plein de talent. Il va sans dire, que Phil Collins est à l’apogée de son art en cette année 1989. Tout ce qu’il entreprend, il le réussit. Tout ce qu’il touche se transforme en or musical. Ce sont donc les « Phenix Horns » qui donnent le départ sur «Hang In Long Enough », avec leurs trompettes et leurs saxos plus en forme que jamais. Un titre à la rythmique lourde et carrée dont la mise en place est parfaite. « That's Just The Way It Is » et « Do You Remember ? ». Deux ballades qui vont de pair. Elles ont toutes les deux un tempo presque identique. L’orchestration est sensiblement pareille. Les sons des drums sont identiques. « That's Just The Way It Is » avec sa marche irlandaise et son chœur de cornemuses en fin de titre, est peut-être juste un peu plus intimiste que « Do You Remember ? ». Voilà bien deux hits en puissance.

Changement de registre et de tempo avec « Something Happened On The Way To Heaven ». D’emblée, les « Phenix Horns » sont toutes voiles dehors, le piano est bien envoyé, l’assise basse-batterie est clairvoyante et les chœurs très bien placés.
« Colours » est séparé en 4 parties bien distinctes. La 1ère est calme avec des parties orchestrales nuancées. La seconde à 2 min 40 est plutôt axée ambiance « afrique-percus-marimba ». La 3ème déboule à 3 min 30 avec des notes percutantes de la guitare de Daryl Stuermer et un rythme soutenu par Collins et Leland Sklar à la basse. La 4ème à 8 min 04 est un épilogue qui reprend l’ambiance de la seconde partie du morceau, à ceci près qu’il y a du xylophone rajouté sur l’édifice musical. Un titre qui pourrait être considéré, à juste titre comme du progressif « à la sauce Collins ».
Un des maîtres de la guitare et l’ami de Phil Collins, Eric Clapton, nous gratifie d’un superbe solo de 33 sec, en introduction du chaloupé « I Wish It Would Rain Down ». Un titre bien balancé aux nappes de synthés discrètes. Dans les refrains, les guitares se font violence et Clapton intervient de temps à autre pour quelques-uns de ses soli dont il a le secret. Les chœurs font très « Ho Happy Day », dans l’esprit et sont remarquablement bien interprétés. Encore un tube pour M. Collins. Voilà bien le titre phare de l’album, celui qui sera classé N° 1 aux USA. Celui qui passera et repassera d’innombrables fois sur les stations de radio du monde. Ce titre, « Another Day In Paradise » est une ballade pop-rock qui démarre assez discrètement sur deux ou trois notes de guitare, un tom en guise de tempo, et une nappe de synthé ultra effacée. Mais une fois le morceau débuté, le charme opère sans attendre. Les notes de la guitare acoustique mêlée à la mélodie simple des synthés, un chant doux et suave, une mélodie accrocheuse, font de ce couplet, un enchantement. Le refrain, quant à lui, est fredonné subtilement. Ainsi, la voix de David Crosby forme une alliance imparable avec l’organe vocal de Phil Collins. Le refrain est maîtrisé à la perfection. En milieu de titre, Phil Collins rajoutera ce célèbre son de batterie qui fait de lui désormais une référence, et le morceau sera ainsi renforcé rythmiquement.
« Heat On The Street », très « groovy » et « jazzy ». S’il n’y avait que deux mots pour définir ce titre ça serait : La fête. Un style musical qui réussit plutôt bien à Collins. Là aussi, les chœurs sont omniprésents, et donnent une forte impulsion dans les refrains et les couplets.
Don Myrick fait don ici de tout son savoir-faire et délivre un savoureux solo d’alto pendant 25 sec sur le titre « All Of My Life ». Ce titre se révèle être une pop-song ordinaire relativement bien interprétée, mais sans grande surprise, hormis le saxo de Myrick, et quelques envolées rythmiques éphémères. Dominic Miller nous gratifie également sur ce titre, d’un solo guitare court mais emprunt d’une grande émotion.
« Saturday Night And Sunday Morning » est une récréation. Tous les musiciens ici se lâchent et nous offrent un instrumental à la base rythmique soutenue par un Phil Collins en très grande forme derrière ses fûts. Les « Phenix Horns » ont une patate d’enfer et suivent à la note près la rythmique imposée par M. Collins. La seconde partie de l’instrumental est assez ambiance « jazzy ». Il paraît clair qu’ici tout le monde s’amuse. Quoi qu’il en soit, voilà un bon intermède. « Father To Son » est une jolie ballade qui traite de la relation d’un père avec son fils. Pour terminer l’album « Find A Way To My Heart » démarre avec un loop aux drums conduit par Phil Collins. Puis vient un couplet acéré et minimaliste, où le quatuor «basse-guitare-batterie-synthés » nous transporte quelques années en arrière, là où Phil Collins n’avait pas son pareil pour créer des ambiances musicales denses. Le refrain quant à lui est assez enlevé avec un rythme syncopé et des interventions bien à propos des cuivres. Le titre se termine sur une plainte de guitare « flangerisée », comme il avait commencé.

Un album plein de richesses, qui fait de Phil Collins, une des personnalités britanniques les plus adulées de ces années 90. L’album de la consécration pour ce petit bonhomme, qui n’en est pas à son coup d’essai mais qui devient un très grand avec ce disque. Les deux autres membres de Genesis peuvent dormir tranquille, ils détiennent là un des meilleurs musiciens de sa génération.

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   BUDDY

 
   MARCO STIVELL

 
   (2 chroniques)



- Phil Collins. (claviers, batterie, chant, percussion, tambourin)
- Nathan East. (basse)
- Daryl Stuermer. (guitare)
- Dominic Miller. (guitare)
- The Phenix Horns. (section cuivres)
- Alex Brown, Marva King, Lynn Fiddmont. (voix add.)
- David Crosby. (chant)
- Leland Sklar. (basse)
- Pino Palladino. (basse)
- Stephen Bishop. (chant)
- Eric Clapton. (guitare)
- Steve Winwood. (orgue hammond)
- Don Myrick. (saxo alto)


1. Hang In Long Enough
2. That's Just The Way It Is
3. Do You Remember ?
4. Something Happened On The Way To Heaven
5. Colours
6. I Wish It Would Rain Down
7. Another Day In Paradise
8. Heat On The Street
9. All Of My Life
10. Saturday Night And Sunday Morning
11. Father To Son
12. Find A Way To My Heart



             



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