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- Style + Membre : Alan Parsons

The Alan PARSONS PROJECT - Ammonia Avenue (1983)
Par BUDDY le 23 Février 2006          Consultée 7830 fois

L’année 1982 voit la sortie d’Ammonia Avenue, avec sa pochette à l'ambiance floydienne. Cet opus enregistré aux studios Abbey Road confirme le même combo que celui du précédent, Elmer Gantry étant parti. De prime abord, on peut dire que cet album sonne 'électronique' par sa batterie, ce qui enlève à certains titres le piquant et le naturel qu’ils auraient pu avoir avec une batterie acoustique traditionnelle. Mais que voulez-vous, il faut bien vivre avec son temps, et Alan Parsons ne déroge pas à cette règle. Ce septième album marque en tout état de cause une étape supplémentaire dans la dégénérescence de la musique du groupe. Mais cette fois-ci, l’album n’a pas de concept. Le but final étant simplement d’offrir un panel de titres pop aguichants. L’absence d’Andrew Powell se fait cruellement sentir, mis à part quelques violons mielleux pour "Since The Last Goodbye" et "Pipeline". Le jeu et le son de la batterie avaient déjà commencé à être pachydermiques sur quelques titres d’Eye In The Sky, mais avec cet album, on entre de plain-pied dans la rythmique excessive et assourdissante des Eighties qui pulvérise les délicats arrangements subsistant. La confiance aidant, certainement accentuée par le succès d’ "Eye In The Sky", Woolfson interprète quatre titres sur huit, auxquels il convient d’ajouter l’instrumental "Pipeline", basé sur le mode leitmotiv si cher au groupe, avec une rythmique jalonnée par la basse et des interventions de saxo mises en avant. Eric Woolfson est également secondé de manière efficace et souveraine dans les chœurs par Chris Rainbow.

Les compositions vont d’une pop-music luxueuse très efficace, aux superbes passages de guitare ("Prime Time", sorti en single et en vidéo, ou bien l’épisodique "Dancing On A Highwire"), à un rock plus énergique, ("Let Me Go Home" ou "You Don’t Believe"), en passant par quelques ballades (le doucereux "Since The Last Goodbye"). Le mécanique "One Good Reason" a plutôt tendance à faire pleurer devant le manque d’inspiration évident du groupe. Néanmoins, il ne faut pas oublier de mentionner "Don’t Answer Me", le hit de l’album interprété par Eric Woolfson, un titre pop pourvu d’une réelle émotion et qui traite de la séparation amoureuse. Tout cela en présence de sons de castagnettes, de chœurs discrets et d’un solo de saxophone poignant assuré par Mel Collins. Ce titre est, aujourd’hui encore, exploité par les nombreuses radios de l’Hexagone, et eut même droit à un clip sous forme de vignettes formidablement réussi.
Toujours est-il que si la carrière de l’album ne connaît pas le même succès que celle de son prédécesseur, cet opus atteint cependant la quinzième position au Billboard, ce qui en fait le deuxième grand succès de la carrière de notre duo.

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   BUDDY

 
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- David Paton. (basse)
- Stuart Elliott. (batterie et percussions)
- Ian Bairnson. (guitares)
- Eric Woolfson. (claviers, chant)
- Alan Parsons. (synthé fairlight)
- Mel Collins. ( saxophone)
- Colin Blunstone. (chant)
- Lenny Zakatek. (chant)
- Chris Rainbow. (chant)
- Andrew Powell. (direction orchestrale)


1. Prime Time
2. Let Me Go Home
3. One Good Reason
4. Since The Last Goodbye
5. Don’t Answer Me
6. Dancing On A Highwire
7. You Don’t Believe
8. Pipeline
9. Ammonia Avenue



             



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