Mick Jagger a caricaturé Steven Tyler juré d'American Idol dans un sketch à la télévision américaine récemment, de là à dire qu'il le méprise, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Au fait, Steven Tyler a trouvé que le sketch était drôle.

Personnellement j'irai pas jusqu'à dire que c'est subliminal mais ça a l'air d'être une façon cachée de dire que Santana est revenu à ses "premiers amours". En tout cas j'ai jamais vu ça ailleurs.

Le meilleur line-up à mon sens est celui du live "Bursting Out" et ces albums imparables : "Songs from the Wood" , Heavy Horses" et aussi "A". Les 3 premiers albums (avant Aqualung) sont un peu "datés" pour entrer dans l'univers de Jethro Tull. Mais quand tu plonges dedans ; tu n'en sors plus ! Et alors il est préférable de repartir du début.

Je pense que Aqualung reste idéal pour découvrir le groupe, car c'est l'album qui synthétise le mieux les différentes facettes du groupe dans les 70's. Ce n'est pas forcément le meilleur album pour autant. (Thick as a Brick, Stormwatch, Songs from the wood le valent largement).

Merci pour vos réponses! A bientôt!

Par ordre de (ma) préférence:
Thick as Brick sans hésiter
Le Live Bursting Out
Aqualung
Stand Up
Minstrel in the Gallery
Tous ces albums font partie de l'âge d'or, ça se gâte dans les 80's mais "A" est effectivement très bon.

Je recommande Songs from the wood pour commencer. Ensuite, presque tout est bon chez eux... disons Stand Up, Thick as a brick, Minstrel in the gallery, Stormwatch et A.
Mon préféré est A passion play mais il n'est pas facile à apprécier (parce que plus proche de Van der Graaf Generator).

Oui peut-être qu'il y a un peu d'arnaque... mais cela reste extremement jouissif au niveau instrumental. pour l'époque (78) assurément l'une des galettes les plus brutales. Les Slayer, Metallica et consorts ont du l'écouter en boucle !

Les versions, en particulier celles du deuxième album, sont transfigurées sur ce disque. Si tu veux, tu peux le considérer comme un réenregistrement.
Mais c'est tellement vrai que la crédibilité de ce disque est entachée. Ce qui ne m'empêche pas de l'apprécier au plus haut point. Paradoxe.

D'accord avec RED ONE. Et puis de toute façon, il suffit d'écouter les bootlegs de l'époque pour se rendre compte que la performance qui est proposée ici est finalement extrêmement proche de ce que faisait véritablement le groupe en live. Donc au fond, Rob Halford ne trompe pas vraiment son monde.

De toute façon ce qui me choque plus sur cet album c'est le public : il sonne pas du tout naturel et trop sous-mixé...et j'aurais tendance à croire que là aussi il y a supercherie. Mais c'était commun à l'époque les albums live où le public sonnait mal ou peu naturel (le Strangers in the night d'UFO ou le Live Evil de SABBATH par exemple).

À la fin des années 1970, JUDAS PRIEST sortait un album par an (voir carrément deux durant l'année 1978). Il est donc très probable que ce live ait été édité en vitesse pour répondre à une attente de la maison de disques qui exigeait un nouvel album du Priest pour l'année 1979.

Certes, le réenregistrement des voix en studio peut choquer, mais au final le résultat n'en pâtit pas et ce disque demeure quand même très très culte.

Les futurs lives du Priest (tant avec Rob Halford qu'avec Tim Owens) seront évidemment bien plus authentiques, mais il leur manquera toutefois cette dose de folie furieuse qui fait tout le sel d'Unleashed In The East.

La seule chose que RUSH puisse faire pour inciter des tourneurs à le faire venir en Europe, c'est de faire des concessions sur ses cachets. Financièrement, le groupe n'a aucun intérêt à le faire, vu ce qu'il gagne à chaque spectacle aux Etats-Unis. Ce serait même contre-productif pour lui. A l'heure où les CD se vendent moins bien, les artistes établis sont de plus en plus gourmands dès qu'on leur demande de jouer en public.

Le faible succès de RUSH dans les charts non-américains n'est pas forcément dû à sa musique. Après tout, jusqu'au milieu des années 90, les influences du groupes étaient majoritairement européennes (le British blues boom à leurs tout débuts, puis LED ZEPPELIN, JETHRO TULL et YES, la new wave et THE POLICE ensuite...), et un album comme "Hold Your Fire" aurait pu faire un malheur sur le Vieux Continent si Atlantic avait mis le paquet pour le promouvoir.

En fait, le malheur des fans européens, c'est que le tout premier public de RUSH a été le public nord-américain. Et comme l'Amérique du Nord est depuis longtemps le marché le plus juteux de la planète, RUSH a choisi de privilégier ce public au détriment des autres, comme le firent BOSTON, JOURNEY et nombre de chanteurs d'Outre-Atlantique à la même époque. Et comme tous ces artistes, depuis 10 ans, il se radine par ici à l'occasion, histoire de varier un peu les plaisirs, et surtout de compléter son pécule en vue de sa retraite prochaine...

L'autre question à se poser : ont-ils vraiment fait beaucoup d'efforts pour s'imposer en Europe ? Pas sur. Et en on t-ils vraiment besoin ?

Il faut dire aussi que RUSH ne joue pas un style franchement facile pour le public européen : leur son est froid, la voix de Geddy Lee est tout le contraire des voix chaudes et amples que l'on a tendance à préférer en Europe et puis franchement, quand l'on voit le succès énorme d'un titre aussi fadasse que "Closer To The Heart" il y'a de quoi se poser des questions !

L'explication principale est sans doute très simple. Il est probable que les prétentions financières du management du groupe sont trop élevées pour qu'un tourneur prennent le risque de le faire venir en France. La soi-disant exception culturelle française n'a rien à voir avec ce problème. Les groupes de ce calibre passent là où les cachets sont les plus généreux, point barre. Après tout, une bonne partie des albums live du groupe ont bien été enregistrés hors de l'Amérique du Nord et à des dates très différentes (en partie au Royaume-Uni pour "A Show of Hands" et pour le CD3 de "Different Stages", au Brésil pour "Rock in Rio", en Allemagne pour "R30" et aux Pays-Bas pour "Snakes & Arrows Live").

merci pour vos réponses très éclairantes.
Toutefois j'imagine que RUSH a son fan club comme tout grand groupe qui se respecte, j'imagine qu'il fait pression sur les organisateurs de concerts pour faire venir le groupe ou pour les voir dans des festivals. Surtout maintenant RUSH est une institution, je suis certain qu'ils ont beaucoup de fans en Europe et même en France. Pour l'instant pas de venue prévue...c'est vraiment vraiment dommage.

C'est l'exception culturelle française. Peu de groupes ont franchi la barrière de la langue française, en général parce qu'ils ont été encensés par la critique dans les pays anglophones. Rush a un grand parterre de fans mais s'est fait régulièrement démolir. Résultat, ils sont inconnus en France et en Belgique francophone malgré les millions d'albums vendus, les places dans les charts anglophones, l'influence qu'ils ont eue sur plein de groupes, etc. Il paraît que les choses changent un peu, mais pas encore assez pour qu'ils se soient risqués à faire un tour par chez nous... Tant pis, je me suis déplacé jusqu'à Cologne pour les entendre.

Je plussoie Capitaine Caverne,
Toutefois Rush est passé pas mal de fois en Angleterre et a fait régulièrement des dates en Allemagne, en Hollande mais aussi et dans une bien moindre mesure en Suède.
On recense deux dates en Italie, quelques unes en Norvège et même une en Finlande !

Voir ce lien:
http://www.reocities.com/rushledzeppelin/tourdates.html

En France une unique date, le 1er Mai 1992 au Zénith où je me souviens qu'un fort contingent du fanclub anglais et un autre du fan club Italien étaient présents ont fait le succès et donc le remplissage de la salle.
A noter et cela à ma grande surprise: Aucune visite en Asie ou en Océanie et finalement très peu de shows en Amérique du Sud.
Revers de la médaille, ce groupe ne risque pas d'étendre son influence en dehors de l'Amérique du Nord où il reste confiné la plupart du temps. Dommage.

Hello,
RUSH n'a rien contre la France en particulier. Mais d'une manière générale, RUSH a peu ou pas joué en Europe continentale. Quelques dates en Allemagne, une date en France, une date en Italie et c'est à peu près tout selon mes souvenirs.
C'est peu en 40 ans de carrière.
Mais pourquoi donc ? Ben c'est simple : regarde leurs chiffres de vente en Europe. Malgré le fait d'être sur des majors et la promo qui va avec, quand tu verras l'immense différence entre les states et nous, tu comprendras que RUSH ne s'est pas risqué à venir nous voir.
Mais ne perd pas espoir, ils adorent quand même la France et Paris en particulier, alors qui sait ce que l'avenir nous réservera.

Un peu comme le Ziggy Stardust de David Bowie aussi.

Sasha Fierce est l'équivalent d'un Slim Shady pour Eminem. Un alter-égo inventé de toute pièce par Beyoncé. Un moyen pour elle de montrer une autre facette de sa personnalité, plus franche et directe dans ses propos.

Oui, il s'agit bien de Steve Hillage, l'ancien membre de GONG.
Steve Hillage apparaît d'ailleurs visiblement sur de nombreux autres albums de la discographie solo de Nik Turner.

Ne connaissant GONG que de nom, je n'avais pas fait attention à ce détail, j'en suis désolé...

Je vais rajouter une mention à ce sujet.

Si le but était de me faire rire, c'est réussi !
Cependant je n'ai jamais entendu parler de concerts de Richard D James en France (rien d'étonnant d'ailleurs), je vais donc me renseigner mieux que ça.
Merci beaucoup !

Cher lecteur,

J'ai longtemps suivi la non-actualité d'Aphex Twin sur le net. Entre fausses rumeurs de nouvel album et interviews bidons, on peut dire que j'en ai passé du temps à éplucher les forums. Bien souvent, je finissais sur le thread "Rhinocéros ou éléphant : qui est le plus fort ?", débat passionné qui ne manquait jamais de récolter quelques points Godwin.

Je signale tout de même, pour les forcenés, que Richard D. James donne souvent des concerts un peu partout dans le monde. Une aubaine, pour peu que vous ne l'appreniez pas 15 jours trop tard par un article de Ouest-France ou de la Komsomolskaïa Pravda.

En attendant le retour du DJ prodigue, la vie est pleine d'activités épanouissantes. Personnellement, je me suis mis à l'apiculture.

Bien à vous,

Saskatchewan, chroniqueur sans emploi.

il a aussi joué avec the moody blues de 1978 a 1992, ce qui n'est pas rien,notamment sur le très bon "Long Distance Voyager" le premier de sa collaboration en 1981

Eh bien ce monsieur a à son actif une longue carrière solo, dont je ne connais que le premier opus "Story of I" (1975), plutôt bon par ailleurs.
Un fan de Yes peut y retrouver ses "petits", même si on y recense pas mal d'influences latino-américaines.

Tu trouveras la réponse à ta première question et demie sur les pages suivantes :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Moraz

http://en.wikipedia.org/wiki/Patrick_Moraz

J'ajoute qu'en 2001 ou 2002 (je ne sais plus), Moraz avait été soliste de l'orchestre présent lors de l'élection de Miss France...;) Faut bien vivre !

Plutôt oui, il y a déjà un "Backdoor man" célébré par Willie Dixon et repris par les Doors (entre autres) qui signifie l'amant et dans the Lemon song, titre graveleux de Led Zep, le vers "I wanna be your Backdoor man" peut être interprété comme une allusion à la sodomie.

Euh oui tu as raison, mais tu sais, de la part d'un groupe de hard rock comme DEEP PURPLE, je pense qu'il ne faut même pas s'en étonner...

À l'exception d'un ou deux disques plus axés sur le reggae et le dub (notamment "I & I Survived"), la majorité des albums des BAD BRAINS qui ont suivi "I Against I" sont dans ce style.

J'écrirais dessus très prochainement !

@ RED ONE

Au temps pour moi, mais je n'avais jamais entendu parler de cette histoire!!! (donc Blackmore s'est fait remplacer plus d'une fois lors de tournées de Deep Purple dans les 70's !!!! hallucinant!)

@ LEO :

Non Leo je ne me suis pas trompé, Christopher Cross a bel et bien remplacé Blackmore le temps d'un concert à San Antonio (Texas), mais c'était en 1970.

^^

(ndc: une petite référence extérieure ne peut pas faire de mal: http://www.contactmusic.com/news/christopher-cross-i-played-with-deep-purple-supported-led-zeppelin_1217847 )

@ RED ONE

Ce n'est pas Christopher Cross mais Randy California (du groupe Spirit) qui remplaça Ricthie Blackmore pour 1 concert lors d'une tournée aux States en 1972 !

Je n'ai pour ma part jamais entendu quoi que ce soit au sujet d'une quelconque présence de Martin Barre dans DEEP PURPLE à un moment ou à un autre...

En revanche on sait depuis longtemps que Christopher Cross a un jour brièvement remplacé Ritchie Blackmore le temps d'un concert dans les années 1970.

Martin Barre intègre Jethro Tull en 1969 avec l'album Stand Up, sorti en août alors que Deep Purple Mark I a publié l'album Deep Purple en juin (juste six mois après The book of Taliesyn) et a engagé aussitôt l'album paru la paire Gillan/Glover pour former le Mark II, donc à la vitesse où se passaient les choses dans ces folles années, cela n'est pas impossible et puis on a vu des musiciens être bassiste ou guitariste selon le groupe où ils évoluaient, cela dit cela me paraît quand même improbable car l'album Stand Up a été enregistré en Avril 1969 et que le groupe a beaucoup tourné cette année là.

C'est quoi cette histoire à dormir debout?
Martin Barre n'a jamais eu aucun rapport avec Deep Purple !!!!
Tu ne confondrais pas plutôt avec le passage éclair de Tony Iommi chez Jethro Tull en Décembre 68 ? (que l'on peut voir en playback dans le film "The Rolling Stones Rock and Roll Circus").

C'est bien les bouquins sur les Beatles écrits par des gens qui ont les infos de premières mains, la réponse est donc:
George utilise une pédale de Volume comme sur I need you (Help 1965) et Yes it is (1965) d'ailleurs le léger décalage que je pointais sur certains passages est attribué à "un manque de rigueur" de son interprète dont on conserve l'effet.
Merci donc à messieurs Guesdons et Margotin qui ont pondu "Les Beatles, la totale".

Pas du Mellotron, cet instrument sera utilisé pour la première fois par les Beatles sur "Revolver". Il s'agit d'accords plaqués sur une guitare électrique.
A cette époque Lennon affectionnait le fait de passer les bandes à l'envers (dixit l'ingé son Geoff Emerick, même si celui-ci n'a pas bossé sur ce disque, c'est Norman Smith le futur producteur de Pink Floyd qui officiait) et à l'écoute cela y ressemble beaucoup, on joue les accords et ensuite on mixe en faisant tourner la bande à l'envers et on obtient ce son vaporeux qui va en s'amplifiant.
Cela dit l'hypothèse proposée de jouer avec le bouton de volume que l'on ouvre n'est pas à exclure totalement, même si dans ce cas précis ces accords sont posés sur le temps entre les silences sur le ces couplets, mais ensuite ils sont légèrement décalés sur les refrains.

Pour préciser la réponse d'un point de vue technique, tous les albums sont classés dans une liste de styles prédéfinie. Il s'agit de la liste que vous pouvez voir sur la page de recherche avancée.

Après quoi, chaque chroniqueur est libre de définir un libellé personalisé à sa convenance. Dans la catégorie "Musique classique", par exemple, tu trouveras les libellés "Musique Baroque" "Musique romantique" et "Musique de la renaissance" par exemple.

En l'occurence, l'album de Garou est classé en "variété française".

C'est normal, oui...

L'ouverture d'esprit de FP peut paraître outrancière à certains, c'est possible... Mais c'est dommage. Il faut accorder le bénéfice du doute à certains, et pour certains autres, les reconnaître comme un fait majeur de société.

Dans le cas de Garou, gageons que cet artiste à une "voix", je pense quand à moi qu'il fait en fonction de son intérêt financier avant tout, et qu'il ne joue certainement pas ce genre de choses avec ses potes musiciens. Nous serons peut-être surpris un jour... En attendant, il reste un phénomêne de société.

Le "surf" est selon moi une mauvaise appellation. En 1960, le rock'n'roll des pionniers est déjà à l'agonie, la scène est prête pour "autre chose". Les groupes instrumentaux prennent alors la suite de Link WRAY et Duane EDDY, et transforment le Rock, donnant à la guitare et à la batterie une place prépondérante. Les SHADOWS en Angleterre et les VENTURES aux USA seront les leaders de cette vague musicale. mais on y rattache désormais le pop rock des BEACH BOYS d'un coté, et le teenage mainstream de Frankie AVALON et ses films de plagiste. Les mouvements contestaires du revival folk naissent aussi en Californie, commençant dans les fifties avec le KINGSTON TRIO, puis les sixties avec DYLAN et BAEZ. Le vivier étant les facs de Berkeley et UCLA.
Tout ce mic mac tend à positionner la Californie en exergue, par extension le surf donc avec tout le coté fun qui s'y rattache. C'est un genre de "formalisation" pour rendre le rock plus compréhensible au plus grand nombre.

Mais soyons pragmatiques : le "surf" n'est ni représenté par les gars de la plage, ni par le crooner Avalon, ni par les groupes instrumentaux comme les SURFARIS au nom pourtant si évocateur. C'est juste le nom d'un phénomène de société. Y rattacher une musique n'est pas dérangeant, mais à part Dick Dale, personne ne se réclame vraiment des sensations du Surf...

Cependant, il est indéniable que tous les groupes instrumentaux partagent une communauté d'esprit ou la guitare est positionnée au centre de la musique. Donc écoute Wray, Eddy, Surfaris, Ventures et bien sur Shadows et les autres groupes instrumentaux de l'époque qui pratiquent, comme Dick, le même genre de musique.

Dick Dale est unique, et tous ses albums sont à écouter (et surtout les années 90). Pour avoir pas mal cherché, je n'ai rien trouvé de semblable, le reste étant très gentillet voire insipide. Le seul truc que j'ai trouvé intéressant et proche, c'est les 2 albums de Richie Allen, bien que ce soit très "smoothy", mais avec un feeling très personnel là aussi. Les Shadows étant anglais, c'est pas vraiment pareil, bien qu'ils soient un peu l'élément déclencheur de la vague du rock instrumental qui déclencha la vague surf.

Je ne voulais pas dire "Fugazi" mais "Assasing", désolé. Sinon, c'est vrai qu'ASIA n'est pas prog'... Mais MARILLION l'est-il vraiment, hormis sur le premier album ? BON JOVI est-il Hard Rock, U2 "New wave"....

La frontière est quand même très-très mince : entre un "Sole survivor" (ASIA) ,un "Kaleigh", un "Fugazi" ou un "Incommunicado", c'est quand même le premier qui sonne le plus Prog', les suivants se rapprochant davantage du Hard ou de la Pop !

@ Albert :

Désolé, je vais me répéter...
... Mais non, ASIA n'est PAS un groupe de néo-prog.

ASIA est un groupe de rock FM composé d'anciens membres de la scène prog britannique des années 70, qui faisait une musique plus orientée pop rock que rock progressif. Les influences prog dans la musique des premiers albums d'ASIA sont certes évidentes du fait du passé de ses membres, mais leur musique n'est clairement pas du prog "pur".
ASIA ne reviendra d'ailleurs au prog que dans les années 90, sous l'impulsion de nouveaux musiciens.

Après, que le succès d'ASIA ait eu une influence sur la musique de MARILLION, IQ et PENDRAGON, pourquoi pas, je ne suis pas assez connaisseur mais ce n'est pas impossible.
Mais encore une fois, ASIA ce n'est pas du néo-prog.

ASIA est plus à classer du côté des groupes de rock FM américains style TOTO ou JOURNEY, qui avaient eux aussi des influences prog mais qui lorgnaient plus du côté de la fusion et du pop rock.

Voilà...

Le "Néo Prog", c'est un Prog plus accessible pour les rockers. C'est du Prog au format FM. L'archétype, c'est ASIA avec son premier album. C'est du "Prog en rondelle" pour la radio, et MARILLION, c'est un peu pareil : la preuve, ils passaient à DONINGTON, festival Hard Rock, et beaucoup de fans de Hard aimaient ce groupe, car il avait un côté direct que les groupes Prog des 70's n'avaient pas.
Bref, le Neo Prog, c'est ce qu'a été la NWOBHM pour le Heavy Metal : une simplification pour plus d'efficacité. Beaucoup de fans de Hard FM étaient également fans de MARILLION et consorts.

"Kayleigh" a simplement été numéro 2 au Royaume-Uni (alors 1er marché du disque en Europe) et a bien marché dans d'autres pays Europe de l'Ouest. "Lavender" a été numéro 5 au RU. Le succès de ces 2 singles n'a évidemment été pour rien dans le fait que "Misplaced Childhood" a atteint la première place du top albums briton... Pour la petite histoire, cet album avait détrôné "Boys and Girls" de BRYAN FERRY avant d'être dépassé par "Born in the USA" de SPRINGSTEEN. Alors oui, ce n'était pas suffisant pour être multi-platine, mais ce succès a été plus que respectable. Suffisamment pour venir exclusivement des "puristes"...

Inutile de relancer le débat sur le reste, nous ne serons pas d'accord. Néanmoins, je suis amusé lorsque je lis que tu ne trouves pas la musique de MARILLION aseptisée. De la part de quelqu'un qui, dans ses commentaires, a l'habitude de hurler dès qu'un groupe rend sa musique un tantinet plus accessible au grand public, cela ne manque pas de sel.

Vive le neo-prog quand même.

Je ne vois pas en quoi la musique (ou le look ????) de Marillion de la période Fish, celle qui fut désignée comme étant "Neo Prog" par une presse globalement pas vraiment emballée par le retour d'un genre qu'elle avait enterré un peu vite, est aseptisée.
Si affirmer que le Neo Pog des débuts n'a pas grand chose à voir (et non pas "rien" à voir) avec la New Wave ou encore le Hard FM, ce qui relève du bon sens, c'est être puriste (au fait, est-ce une tare?) en argumentant sur la porosité des frontières musicales (quelle découverte !), je veux bien être qualifié de puriste.

Idem concernant les influences des musiciens qui ont bien entendu écouté des trucs très différents,etc, etc…

Le neo prog, pour en revenir à la question, c'est du prog des années 80 et isoler Kayleigh dans une suite appelée Misplaced Childhood, c'est faire ce que n'a pas fait Genesis avec "Willow Farm" dans Suppers Ready, soit un passage très pop intégré dans un ensemble, mais Genesis se rattrapera en sortant "I know what I like" puis en sortant "The Lamb…" découpé en pistes distinctes.
Maintenant dire que Kayleigh a cartonné, c'est un peu exagéré, on n'a rien de comparable avec les artistes New Wave ou Hard FM contemporains, sans parler des Madonna et autres.

Enfin je terminerai en disant que les fans de Yes ou de Genesis, dans leur majorité,ont très bien accueilli Marillion et les autres, ravis qu'ils étaient de découvrir des formations reprenant le flambeau abandonné par leurs pères, des puristes sans doute...

Le néo-prog est tout simplement le rock progressif des années 80, il y a je pense, à part des traits plus formatés pop que le rock progressif tel qu'on le faisait dans la grande époque (70-75), aucun style particulier. Pour Marillion, IQ ou encore Pendragon c'est une inspiration du rock prog de Genesis et autres, remis au gout des 80's (mixages, sons, et tout ce qui était particulier à cette mode/décennie là).

Il y a plusieurs choses que certains ont visiblement du mal à saisir. La première, c'est qu'il n'y a pas de frontières étanches entre les différents styles de musique. Il faut arrêter ces raisonnements de puristes selon lesquels les styles sont totalement cloisonnés et uniquement définis par 2 ou 3 figures de proue. Evidemment que le neo-prog n'est pas ni du prog, ni de la new wave, ni du hard rock. Et pour cause, c'est un cocktail gentillet des 3 : on mélange du prog débarrassé de ses digressions interminables avec de la new wave dépourvue de ses boîtes à rythme et de sa froideur, le tout étant rehaussé à l'occasion par des guitares certes lisses, mais dont les influences vont bien au-delà d'Andy Latimer ou de Steve Hackett. Même au niveau du look, les types de MARILLION mélangeaient les codes de ces 3 styles en les aseptisant.

La 2è chose, c'est que par-delà les styles, chaque époque est marquée par une identité sonore particulière. C'est ce qui fait que tout amateur averti de musique populaire est en général capable de dater à un ou deux ans près un morceau antérieur au milieu des '90s qu'il ne connaît pas. En 1984-1987, la quasi-totalité des titres à tendance pop (pour faire simple) qui ont cartonné dans les charts ouest-européens avaient une mise en son clairement caractéristique, et "Kayleigh" ou "Promises" (pour ne citer qu'eux) et leurs albums respectifs s'inscrivaient parfaitement dans ce moule, qu'on le veuille ou non. Si cela n'avait pas été le cas, alors ces 2 titres n'auraient jamais eu un tel succès. C'est justement cette signature "chronologique" très caractéristique qui irrite au plus haut point les détracteurs des années 80, un titre comme "Incommunicado" en étant même une caricature.

Désolé d'insister mais la musique de Marillion n'a pas grand rapport avec la New Wave, les faits sont têtus, et il suffit d'écouter les titres comme Kayleigh ou lavender pour justement s'en rendre compte.
la gamme de sons produits par la nouvelle vague des synthés 80's étant devenue quasiment infinie, l'emploi de ces derniers sera très différent selon qu'on les entendra chez Ultravox, Tears For Fears et Simple Minds où les guitares sont mixées comme des compléments aux synthés et tentent de sonner comme tels ou chez Marillion, Pendragon ou IQ où les guitares sont mises en avant et conservent leurs caractéristiques "classiques" avec des synthés qui modernisent les textures existantes durant les 70's sans les bouleverser fondamentalement.
Là où on peut faire un rapprochement entre Simple Minds et Marillion (en dehors de la structure du groupe qui est identique pour arriver à un résultat très différent) c'est sur le son de la batterie, massif avec son utilisation des deux grosses caisses,et encore il faut attendre Sparkle in the Rain en 1984 quand le groupe commence à sortir du champ de la New Wave pour aller vers un rock mainstream destiné à être joué dans les stades.
Quant au Hard FM, là encore c'est non, Foreigner, Bon Jovi et consort avec leurs pop songs aux paroles plutôt niaises et encore une fois leur utilisation des mêmes synthés ne rentrent pas dans la sphère d'influence des groupes "néo prog" mentionnés plus haut, au moins à leurs débuts, au moment où on leur accole cette étiquette.
Asia n'a jamais été assimilé à cette mouvance, il reste dans leur musique quelques traces de leur glorieux passé de musiciens des groupes fondateurs du Prog, mais globalement c'est du rock FM, pas vraiment Hard (Steve Howe utilisant plus le grain produit par les lampes de son ampli que la saturation à proprement parler) qui a "l'avantage" de plaire au plus grand nombre.

Ce n'est pas parce qu'un artiste en prend un autre pour modèle qu'il va forcément produire des oeuvres exactement du même style. Encore heureux, sinon l'art stagnerait depuis longtemps. En l'occurence, si MARILLION et consorts se sont grandement inspirés des maîtres du prog des '70s, leur musique contient bien autre chose qui va au-delà du progressif. Jamais ils n'auraient connu le moindre succès s'ils avaient été de simples plagiaires. Par conséquent, si leur musique va au-delà de l'étiquette "progressif", alors l'appellation "neo prog" convient bien car ils ont réussi à mettre au goût du jour une musique considérée comme ringarde et ennuyeuse dans les années 80 en lui ôtant certains défauts et en la mélangeant avec des éléments d'autres styles alors en vogue (synthpop, hard FM).

Quant au cas d'ASIA, il est en effet provocateur de lier le premier album au style neo-prog, car cet album est du pur rock FM et n'a pas grand chose de prog. Il n'empêche que son succès phénoménal a probablement ouvert la voie (en terme de succès) à cette scène neo-prog : non seulement des vétérans d'un style "ringard" peuvent vendre des disques par millions, mais en plus il y a un public pour du rock mélodique un tantinet agressif noyé par les claviers.

Au passage, même si le groupe a peut être été formé par sa maison de disques, les envies de musique commerciale de Downes et Wetton étaient un secret de polichinelle depuis un bon moment : UK est mort du fait de divergences musicales insurmontables entre Wetton et Jobson, et Downes avait déjà cartonné avec les BUGGLES...

1. Que le terme "neo prog" soit une invention journalistique ou pas, cela n'a aucune importance. Les groupes concernés ne rentraient véritablement dans aucune case existante à l'époque, et il y avait suffisamment de points communs entre eux. Il était donc logique que l'on invente un nouveau sous-genre pour désigner leur musique.

2. Le neo prog est fondamentalement un mélange "inoffensif" de prog, de hard et de new wave. Qu'on le veuille ou non, l'utilisation massive des synthés par ces groupes et leurs mélodies immédiates les rapprochent inévitablement de la new wave/synthpop (les 2 termes ont fini par devenir synonymes). D'ailleurs, les singles des groupes de neo prog qui ont le plus cartonné ("Kayleigh", "Lavender", "Promises (As the Years go by)", "Calling all the heroes") ne sont pas si éloignés de ce que les SIMPLE MINDS sortaient à la même époque.

Pour le reste, je pense que les faits sont suffisamment établis pour perdre son temps à les réexpliquer.

Je ne suis pas expert en prog, mais pour être spécialiste d'ASIA je doute cependant qu'il soit pertinent de classer ce groupe dans la tendance "néo prog", qui me semble également, comme le dit si bien Ramon, être avant tout une construction journalistique plus qu'autre chose.

Je rappelerai par ailleurs pour l'histoire qu'ASIA est, à l'origine, essentiellement un groupe artificiel monté de toutes pièces par sa maison de disques afin de capitaliser sur les noms glorieux de ses membres.
De plus son affiliation même au mouvement prog reste encore aujourd'hui très discutée, beaucoup considérant que leurs premiers albums sont essentiellement des disques de pop rock joués par des musiciens issus de la scène prog. Certains même les classent dans le hard FM.
Rien à voir donc avec des groupes comme MARILLION ou PENDRAGON qui étaient de vrais groupes de prog authentiques et qui se plaçaient dès leurs débuts dans la lignée directe de GENESIS ou de YES.

Cependant le terme "néo prog" a ses avantages, de la même façon que le terme "New Wave of British Heavy Metal" désigne certains groupes en particulier sur la scène metal des années 80.

Absolument pas d'accord avec le commentaire précédent, l'appellation Neo Prog n'est rien d'autre qu'une trouvaille journalistique paresseuse qui désigne la nouvelle vague de groupes progressifs apparus peu après le début des années 80 en Angleterre dans le sillage de Marillion comme IQ ou Pendragon, sans véritable autre lien avec la New Wave que l'utilisation des synthés 80's type DX7 en lieu et place du Mellotron au son très marqué 60/70's.
La critique pensait que le genre avait sombré avec l'avénement du mouvement Punk, Yes et Genesis tout comme Asia s'orientant vers le rock FM.
Ces groupes catalogués Néo Prog, allaient tout simplement prendre la place laissée vacante par leurs aînés en s'inspirant largement de leurs productions des 70's et en créant de longues pièces aux structures mouvantes avec de nombreux passages instrumentaux. La surprise étant que cela a fonctionné alors que la critique pensait que ce style était moribond. Notons que certaines de ces formations sont toujours en activité.

Pour faire très simple, le neo-prog est un style qui mélange les caractéristiques du progressif des '70s, de la new wave et du hard rock en les atténuant toutes nettement. Ce savant cocktail explique à la fois son succès et ses limites : les meilleurs groupes ont réussi à réunir des publics différents (cf le succès remporté par MARILLION lors des Monsters of Rock de Donington de 1985), mais aussi à s'attirer le mépris des puristes de chaque style ("mauvais copieurs de GENESIS" pour les ayatollahs du prog, "trop intello" et "trop rock" pour les intégristes de la new wave, "trop guimauve" et "trop pourrie de synthés" pour les hardos bas du front).

Le style a connu un certain succès dans les charts entre 1982 (le premier ASIA, très rock FM, a fait un malheur aux States) et 1987 ("Clutching at straws") avant d'être délaissé et oublié par le grand public.

Google et Wiki disent que oui. Seulement Eric Burdon est parti du groupe en 1972, et Galaxy date de 1977.

Laquelle est la meilleure version ?
Franchement, c'est difficile à dire, disons que l'originale parue en 1970 est entrée dans l'histoire et est ancrée dans les mémoires.
Elle possède en elle le charme originel des Beatles et de ce fait me semble garder une longueur d'avance sur celle parue en 2003.
Paul McCartney avait très mal vécu le fait qu'un producteur (mandaté par ses (ex) compagnons sans son avis), en l'occurrence Phil Spector (qui fera des merveilles avec les disques solos de Lennon et Harrison) ait modifié les partitions de ses chansons pour y inclure ses orchestrations, ce qui est surtout vrai sur The long and winding road, Let it be n'étant que réarrangée.
Maintenant si le "Let it Be" original possède plus de charme c'est parce qu'il a été réalisé avec la technologie qui colle à son époque alors que Naked a été retravaillé en employant les moyens contemporains à partir des mêmes sources toutefois (rien n'ayant été réenregistré pour l'occasion), même si parmi les tas de bandes qui ont servi à sa confection, celles qui ont été choisies ne sont pas toujours celles qu'on entend sur la première version.
Ajoutons, qu'à la base Let it Be (L'album) devait s'appeler Get Back et servir de base à un concert donné quelque part en Europe (Il fut question de jouer sur une île en Grèce) et que ce projet fera long feu, le dit concert se déroulant in fine sur le toit de l'immeuble Apple, la société des Beatles alors en pleine tourmente.
Donc si le charme me paraît se trouver de la version originale, l'esprit penche lui du côté de Naked puisque ce devait être un disque réalisé sans overdub ni fioritures afin d'annoncer un retour aux sources Rock'n'Roll du groupe.
Quant à l'aspect marketing, il évident qu'on ne peut le balayer d'un revers de la main, la société Apple aux mains des survivants et ayant droits, aujourd'hui florissante ayant démontré un savoir faire à toute épreuve en matière de gestion de catalogue. Cela dit son fonctionnement repose sur quatre entités possédant chacune le droit de véto lui interdisant de faire tout et n'importe quoi, Paul McCartney n'aurait pas pu réaliser ce projet sans l'aval des trois autres parties. CQFD

Essaye "Gods Own Medicine", le 1er album du groupe THE MISSION paru en 1986.

Tu devrais te pencher sur Echo and The Bunnymen (http://www.youtube.com/watch?v=X3j97Rbuhgg), The Chameleons (http://www.youtube.com/watch?v=1sv0r4KUE-g) ou encore For Against (http://www.youtube.com/watch?v=LTgk8XW7tWo).

Peut être que Kitchens of Distinction pourrait t'intéresser aussi (http://www.youtube.com/watch?v=1fTcjpZ8Fto), mais c'est plus noisy que les groupes précédents car plus proche du shoegaze.

En vitesse comme ça, je peux toujours t'indiquer Siouxsie and the banshees et Echo and the bunnymen. Tout le post-punk en fait.

Les deux ont été faites par Zeke Mallory.