"Follow Me Home" de Dire Straits est une ballade touchante qui explore les thèmes de la réconciliation, de la vulnérabilité et de l'espoir dans une relation amoureuse. Bien que les paroles soient relativement simples, elles évoquent une profondeur émotionnelle qui résonne auprès de nombreux auditeurs.

Décryptage des paroles

L'invitation et la vulnérabilité: L'invitation répétée "Follow me home" suggère un désir profond de partager un espace intime avec une autre personne. C'est une ouverture, un acte de vulnérabilité qui invite l'autre à franchir le seuil et à entrer dans un monde plus profond.
Le désir de renouveau: Les paroles évoquent un désir de recommencer, de laisser derrière soi les erreurs du passé et de construire un avenir meilleur ensemble. C'est une chanson qui parle de pardon et de la force de l'amour à surmonter les obstacles.
La mélancolie et l'espoir: Malgré l'optimisme sous-jacent, il y a une certaine mélancolie dans les paroles. Cela suggère que le chemin vers la réconciliation n'est pas toujours facile et qu'il y a des doutes et des peurs qui peuvent surgir. Cependant, l'espoir d'un avenir meilleur persiste.
L'ambiance musicale

La mélodie douce et mélancolique, associée à la voix chaleureuse de Mark Knopfler, contribue à créer une atmosphère intime et émotionnellement chargée. La simplicité de l'arrangement musical met en valeur les paroles et permet à l'auditeur de se concentrer sur le message.

En résumé

"Follow Me Home" est une chanson qui invite à la réflexion sur la nature des relations humaines. Elle nous rappelle l'importance de la communication, de la vulnérabilité et du pardon dans la construction d'un amour durable. C'est une ballade qui touche au cœur et qui laisse une impression durable.

Par ailleurs, le rythme de la chanson "Follow me home" et ses paroles sordides comme vous dites me font étrangement penser à la musique des Doors "The Soft Parade". On y retrouve ce même caractère tribal très agressif.

Merci Baazbaaz !
J'ai regardé d'après les liens que tu m'as indiqués et les commentaires... Hé bien apparemment je ne suis pas le seul à avoir des doutes là-dessus ! Assez flippant quand même... Si ça se trouve c'est juste des métaphores poétiques intraduisibles, mais bon... Hem...

Salut !
Tu as quelques pistes de réponses ici :

https://www.songfacts.com/facts/dire-straits/follow-me-home

https://songmeanings.com/songs/view/3530822107858496540/

A mes débuts sur FP, en 2011, j'avais voulu contribuer aux nouveautés et j'avais essayé Portamento des DRUMS, du post-punk revival typique. Mais bon, je n'avais pas été très emballé donc j'ai renoncé ;).

De rien NATEAG666 !

Je crois en fait que le paradoxe d'Interpol, c'est d'avoir ouvert la voie à un revival dans lequel pléthore de groupes se sont engouffrés mais sans que ces derniers sonnent nécessairement comme le quatuor new-yorkais.
Pour des projets plus contemporains donc et toujours dans « l'esprit » même si ceci demeure bien subjectif :

"The Back Room" et "An End Has A Start", les deux premiers albums d'Editors que l'on a souvent présenté comme une réponse anglaise à Interpol alors que ce groupe vaut à l'évidence mieux que ce statut initial d'ersatz.
"Fear Is On Your Side" de I Love You But I've Chosen Darkness, combo new-yorkais, mélancolique et obscur à souhait.
"She Wants Revenge" du groupe du même nom. Le duo américain propose une pop froide d'excellente facture.
"O.Children" du groupe du même nom (se casse vraiment pas la tête). Un projet anglais mené par le puissamment charismatique Tobi O'Kandi.
"To Lose My Life..." des Anglais de White Lies. Un énième feu de paille mais qui assurément ici ne manque pas de saveur.
"Eagulls" et "Ullages" du projet de Leeds emmené par George Mitchell qui vocalement rappelle parfois Robert Smith.
"XX" de The XX. Le quatuor londonien puise son inspiration du "Seventeen Seconds" de Cure, et c'est du bon spleen.

Puis, les premiers travaux de The Soft Moon (avec feu l'excellent Luis Vasquez), la pop froide des Canadiennes de The Organ ou tendue des Savages peuvent compléter cette brève introduction.
Après NATEAG666, si tu désires quelque chose de plus sombre, sans verser pour autant dans la caricature, il faudra te tourner vers la cold wave et là, c'est une autre histoire.
Bonne écoute !

Merci pour ces réponses très complètes.

THE CURE, je suis fan depuis trois ans, et effectivement, je fais bien le lien avec INTERPOL. Et je préfère la trilogie glacée au premier album, je dois être plus "dépressif" que "afterpunk".
JOY DIVISION aussi j'ai, je préfère les albums beaucoup plus sombres que les compils, plutôt plus enlevées et joyeuses.

En tout cas j'ai beaucoup à faire maintenant.
PIL, MAGAZINE et WIRE me semble un bon début.

Sinon, tous les groupes que vous proposez ont débuté dans les années 70-80.
Avez-vous des références d'un Revival Post-Punk Dépressif contemporain d'INTERPOL?

Bonjour.

Alors. L'afterpunk dépressif ... Une famille plus que nombreuse et protéiforme. D'autant que chacun a sa conception de la noirceur et de la dépression. Voici ceux qui, outre "Turn On The Bright Lights", me sont très chers.

"Metal Box" de PUBLIC IMAGE LIMITED, 1979. Le groupe fondé par John "Johnny Rotten" Lydon après la débâcle des SEX PISTOLS. Un album très expérimental (influencé par les précurseurs allemands NEU! et KRAFTWERK notamment), obsédant, narquois, menaçant, rageur, caustique et terre à terre mais avec toujours quelques touches de pureté salvatrice assez oniriques. La guitare métallique et tranchante s'associe à une rythmique lourde, envoûtante et à des claviers fantomatiques. Les ambiances et les thématiques de l'album portent sur l'humanité, la société actuelle et leurs faces cachées, ténébreuses comme lumineuses. Le David Lynch de "Blue Velvet", "Eraserhead" et "Twin Peaks" matérialisé dans l'Angleterre grise, industrielle, morose et pluvieuse de novembre 79.
C'est l'exploration de ce disque qui m'a convaincu de la richesse de l'afterpunk, à l'époque où moi aussi j'étais à fond dans la sphère hard / heavy / vieux thrash.

"Secondhand Daylight" de MAGAZINE, 1979. Je le place ex-æquo aux côtés de "Metal Box" dans un registre "porte étendard de leur genre". Très punk tout en étant très axé synthétiseurs et arrangements / écriture inspirés du rock progressif (le PINK FLOYD de "Dark Side Of The Moon" et "Animals", voire le VAN DER GRAAF GENERATOR de "Godbluff"). Niveau ambiance, il m'a toujours rappelé les films fantastiques / horreur japonais des années 60, brumeux, théâtraux, cryptiques (si "Kwaidan" de Masaki Kobayashi te dit quelque chose ...). Le tout est appuyé par des textes paranoïaques, anti sociétaux, à la limite du borderline. Le chanteur, Howard Devoto, est à mon sens, tout comme John Lydon : LA voix du rock anglais fin 70's / début 80's. Par ailleurs, tu peux sans hésitation te jeter sur "Real Life", le premier MAGAZINE, plus orienté guitares mais déjà porteur d'une aura mystérieuse et captivante.

"Low" de David Bowie, 1977. Un album souvent mentionné parmi les plus influents de la fin des années 70. Ce à juste titre. Bien des groupes new wave iront y piocher des idées. L'opus est divisé en deux faces bien distinctes. La première est un recueil de pop song sophistiquées et déconcertantes. La seconde n'est composée que de morceaux instrumentaux dark, profonds et très poignants. Le disque consistant en un commentaire désabusé sur l'Europe post 1945 où l'incertitude comme la misère règnent. Certes, "Low" a été publié début 77, en pleine période punk : mais c'est oublier à quel point le Grand David fut avant-gardiste.

"Telekon" de Gary Numan, 1980. Très électronique, mais avec une vraie section rythmique et des guitares saturées qui sous-tendent la majeure partie du disque. Très robotique également (on est en pleine science-fiction proto cyberpunk) mais très touchant. Tout en sachant se montrer virulent. Un album hautement personnel en forme d'exutoire, sorti à une époque où son créateur cherchait à fuir le business de la musique et l'aliénation des villes comme celles véhiculées par les masses.

Enfin, "The Blurred Crusade" de THE CHURCH, 1982. En termes de sons et d'ambiances, il n'est pas d'un désespoir maladif. C'est un album très poétique (au sens maudit, spleenesque du terme), aux thématiques automnales et existentielles. Ce groupe, bien que moins réputé que THE CURE ou THE SMITHS : est pourtant bien meilleur. Des cinq disques que j'ai proposé jusqu'alors : c'est le moins noir de tous. De là à dire qu'il respire la sérénité et l'optimisme primaire ... Ô que non.

Et là, je ne t'ai cité que mes favoris absolus. D'autres valent le détour. JOY DIVISION (si tu ne connais pas, essaye "Unknown Pleasures" de 1979, et les compilations "Substance" de 1988 et "The Best Of Joy Division" de 2008, tous excellents). WIRE pour sa trilogie inaugurale avec "Pink Flag" (1977), "Chairs Missing" (1978) et "154" (1979). Un triptyque qui s'enfonce peu à peu dans la noirceur et la grisaille. Jusqu'au "A-Z" de Colin Newman, premier album solo du chanteur de WIRE, tellement barré et psychotique qu'il file littéralement les jetons.

Sur ce : bonne découverte. Et fait attention à bien revenir dans la réalité après chaques écoutes. Ces albums emmènent toujours loin.

Bonjour NATEAG666,

C’est une vaste question que tu poses ici, la frontière étant parfois ténue entre post-punk, new wave, cold wave (au moins pour moi).

Aux groupes déjà mentionnés comme Joy Division, The Chameleons, The Sound, on pourrait donc ajouter, mais c’est un puits sans fond et " les sphères afterpunk les plus dépressives" dépendent naturellement de la sensibilité de chacun :

- les deux premiers albums de Siouxsie And The Banshees
- le premier album de The Cure
- les premiers albums de The Fall , Magazine, PIL, Wire, Gang Of Four
- la totalité des albums de And Also The Trees sortis durant les années 80
- les albums des Allemands de Malaria! et Xmal Deutschland
- puis pour l’hexagone : Tanit, Baroque Bordello, The Bonapartes

Comme toute liste, la mienne est hautement subjective et forcement incomplète tant cette sphère est foisonnante.
Bonne découvertes et bonne écoute !

En fait, le mouvement "west-coast" a eu deux générations : le premier dans les années 60 jusqu'à mi-70 : Beach Boys, Eagles... Il y avait déjà ce côté "rock cool" qui empruntait encore pas mal au mouvement hippie de San Francisco. Puis, la seconde génération West-Coast qui a prolongé le mouvement de manière plus formatée et commerciale (fin 70 - début 80) : comme les exemples que j'ai donnés dans mon post précédent.

J'avais un smartphone qui a rendu l'âme un 28 juin 2021. Le suivant que j'ai eu a eu un gros problème qui l'a rendu inutilisable, un 28 juin 2023. C'est bizarre les coincidences parfois.
C'est pourqoui je dirais que Gino Vanelli me fait parfois penser à Steely Dan par moment mais en plus pêchu, on va dire. Boz Scaggs, Billy Joel (celui des années 70, je précise) également, bref comme dit nono, il y a un tas d'autres artistes et de groupes qui s'en rapprochent plus ou moins dans les années 70 et 80, faisant partie du mouvement 'west woast', ce rock jazzy avec présence de piano et un style général clean, chic, etc.

En groupe récent : DRUGDEALER.

Tout dépend ce qu'on entend par "équivalent" !
Au niveau du perfectionnisme dans la production, le son et les arrangements, honnêtement je ne connais pas d'équivalents (les mauvaises langues diraient même : ne pas connaître d'équivalent au niveau pénibilité du travail en studio - demandez aux musiciens de studio qui ont bossé pour SD !)
Maintenant, au niveau style global : le groupe a été dans la mouvance "néo-west coast" (mi 70's - début 80's) si on peut dire : mélangeant pop et jazz. Beaucoup d'artistes, californiens notamment, s'en sont inspirés : Christopher Cross, Michael McDonald, Toto... Je pense que la qualité de production et le souci du détail de David Foster, s'en rapproche aussi. Son groupe Airplay (avec son comparse Jay Graydon) me faisait penser un peu au tandem Fagen / Becker de Steely Dan, ça sonnait un peu dans la même mouvance !

Oui FP comporte parfois des lacunes assez étonnantes, mais bon les chroniqueurs écrivent selon leur goût ou leurs intérêts etc. Chicago a une discographie assez vaste et seuls les 2 premiers sont chroniqués depuis longtemps, ou alors même des groupes pourtant célèbres totalement absents ici comme Hall and Oates. Par contre, attention, t'as tous les albums de Dorothée. 🤣

J'ajoute que FP a longtemps exclu le "rock dur" de sa ligne éditoriale, étant donné la proximité avec NIME. RHCP était déjà présent sur NIME, donc ça n'était pas une priorité.

Sans quoi il aurait probablement fait partie des premiers groupes traités sur le site, étant donné sa popularité auprès de nombreux chroniqueurs qui sont passés chez nous.

Nous comprenons à F.P que ce retard de chronique d'un album aussi essentiel puisse vous surprendre. Mais n'oubliez pas que nous sommes une équipe de bénévoles, et non des journalistes travaillant au sein d'une revue musicale. Il y a parmi nous une large variété de goûts musicaux, mais chaque chroniqueur pris isolément suit son parcours singulier avec, pour chacun, des groupes fétiche, des styles musicaux préférés. Pour ma part, par exemple, je vais peut-être vous choquer, mais je n'ai écouté de ma vie aucun album des Red Hot..., non pas que je ne trouve pas ce groupe important, mais simplement il ne correspond pas à ma sensibilité musicale. Si je devais chroniquer cet album qui vous paraît si essentiel, je ne me sentirais par conséquent aucune légitimité.
Voilà pourquoi cet album n'a été chroniqué qu'en 2014. Nous sommes des bénévoles, mais nous n'aimons pas dire n'importe quoi sur un groupe ou un album, nous en laissons le soin aux "vrais spécialistes".
Dans notre base de données, bien d'autres "vides" attendent d'être comblés. Et comme à F.P nous adoptons une démarche généraliste et exhaustive, nous n'aurons pas assez d'une vie pour chroniquer tous les disques parus depuis les origines, de tous les pays.

@jaminthecity : sans oublier le "I love to love you baby" de Donna Summer, c'est chaud-bouillant là aussi ! Pas mal de "bruits annexes" aussi ! LOL

Et ça, c'est encore rien : dans certains morceaux funk c'est parfois bien pire. Dans "She Talk To Me With Her Body" des Bar Kays, ) à un moment donné, on entend une femme qui a des orgasmes, ou alors dans un morceau de Narada Michael Walden, je sais plus lequel, une femme dit "je suis en chaleur" accompagnée d'orgasmes aussi.

Et d'ailleurs, Prince aussi n'était pas en reste! Lui, il gueulait carrément, nombre de ses chansons qui se terminent par une gueulante magistrale, sur tout un couplet parfois... Ecoutez la fin de "Kiss" ou le middle-eight de "Purple Rain", à titre d'exemple !

Je crois que le pire c'est le "Aaaoouu" puis juste après "hah..hah..hah.." , sur "P.Y.T. aux alentours de 2:14. Notre Bambi est en pleine forme ! LOL

En matière de R&B et de Soul, certains cris (Ooumm )que poussait Little Richard faisaient plus ou moins référence à son homosexualité.

Il me semble que cela se rattache pleinement à la tradition Soul/R&B dont il est issu, et qu'il s'est réapproprié à sa manière.

bontampi

Merci de vos réponses, effectivement pas facile de trouver des infos de ce type sur le net.

En complément de la réponse de Elk : surtout que le groupe n'affichait pas comme une "fierté" d'utiliser les synthétiseurs pour enrober un peu leur son à cette époque.
En concert les parties étaient jouées par un musicien/technicien qui restait caché, donc il faudrait vraiment éplucher les revues spécialisées de l'époque pour espérer avoir des renseignements plus précis sur le type de claviers utilisés par MAIDEN.
Même le site de référence THE IRON MAIDEN COMMENTARY ne donne aucune précision à ce sujet...

Salut,
Je ne suis malheureusement pas capable de te donner une réponse précise, il faudrait fouiller dans les revues de matos. Je sais uniquement que le groupe a commencé à utiliser des guitares synthés (comme Judas sur « Turbo ») avant de revenir, notamment sur scène, à des synthés plus traditionnels et faciles à utiliser.
Up the irons.

Bonjour.

Pour être honnête, la frontière entre punk pur et new wave / afterpunk n'est pas si évidente. On pourrait parler de la new wave comme de la "petite sœur plus arty du punk".

Le punk est plus cru en termes de production, plus concis et moins élaboré question écriture. L'objectif des punks étant de refuser la complexité élitiste et rasoir du rock progressif (entre autres) pour revenir à une spontanéité et une énergie primitive : on reste sur le trio guitare / basse / batterie et on joue vite en y mettant ses tripes. On a coutume de ne situer le punk qu'en 1977. L'année de son explosion européenne (SEX PISTOLS, DAMNED, tout deux apparus vers 76, WIRE, CLASH, VIBRATORS) et américaine (les RAMONES eux aussi apparus quelques années avant, DEAD BOYS, TALKING HEADS que l'on peut déjà étiqueter "new wave" car proposant un rock plus complexe que les autres). Et c'est là qu'on en arrive à la frontière plus ou moins tangible entre punk et new wave. Car dès 77, des groupes ont composé une musique moins simpliste voire ont incorporé des claviers (les STRANGLERS en Angleterre). En quelques sortes : ils annonçaient les années à venir.

C'est à partir de 1978 que l'on commence véritablement à parler de new wave. Outre Gary Numan et ULTRAVOX, qui dès leurs débuts ont mélangé guitares agressives et synthétiseurs : c'est sans doute MAGAZINE qui demeure le plus représentatif de la passation punk - afterpunk. Son premier single "Shot By Both Sides" sorti en janvier 78, demeurait très punk et ne comportait aucun clavier. Mais dès le second single "Touch And Go", toujours publié en 78 peu avant la parution en juin de l'album "Real Life", référence du genre : nous étions en pleine new wave. Guitare accrocheuse. Synthétiseurs lumineux. Rythmique explosive et chant hargneux au service de mélodies plus pop mais également plus recherchées. Allaient s'engouffrer dans cette voie d'autres formations britanniques (SIMPLE MINDS). La même formule serait également employée aux US (les CARS, les TALKING HEADS, DEVO).

En gros : cette différence relève du son et de la composition comme de l'année de parution des chansons / disques. Mais au risque de radoter : pas grand chose ne sépare ces deux sous genres.

Est sorti également en 2020, en maxi 45 tours, le live "à la maison de la radio" contenant 8 titres enregistrés entre 1964 et 1966. En plein dans sa période "jazz" des débuts.

Il y a l'album au théâtre des capucines en 1964.

Les meilleurs lives sont au Palace, au Casino de Paris et au Zénith, tu peux te procurer les 3 sur le marché.

point de vue niveau, bah les deux se valent c'est du haut niveau, le style de Simon est plus rock, carré, alors que Porcano avait plus de groove.

Deux immenses batteurs l'un comme l'autre, mais que tout oppose dans le jeu, le son.
En quelques mots : Phillips a un côté plus technique mais il a aussi donné à Toto une approche plus "progressive" avec une utilisation plus mélodique de ses instruments.
Jeff, c'est le sens du swing, un groove impeccable, une manière exceptionnelle de sous-entendre le temps (avec lui, les silences étaient aussi importants que les coups, avec notamment ses fameuses "ghost-notes".
J'aime les deux batteurs, mais le sens du swing, du rebondissement de baguette de Jeff, me manque beaucoup. Et Simon : rrhââ !... pourquoi ralentis-tu toujours ton tempo pour le break amenant le refrain d'Africa, au lieu de garder le tempo ? Bon à part ça, tout va bien ! lol

Simon est arrivé pour permettre à TOTO de continuer, c'était l'opinion des fans comme celui de Simon, et la volonté de Jeff comme l'a dit Red One. Il n'était ni meilleur, ni moins bon, juste différent. Plus technique, avec un son plus clair, cristallin. On peut lui reprocher d’en faire des caisses parfois, de pas être assez carré, et son passé avec Oldfield ne doit pas y être étranger.
Mais comme l’a dit Marco il était déjà connu de beaucoup de personnes, grâce à son CV et son talent immense. De quoi plaire à ceux qui plaçaient Porcaro au sommet : ils ont dû se dire qu’il fallait bien un mec comme Simon pour reprendre le flambeau.

Simon Philips est considéré, de nos jours, comme l'un des meilleurs batteurs du monde, et ce par ses pairs. Par delà ses immenses talents de batteur de session, c'est effectivement un musicien capable de tout jouer, du heavy metal à la variété en passant par le funk ou le jazz. Il suffit de regarder ses solos de batterie sur les lives récents de TOTO pour s'en rendre compte...

C'est Jeff Porcaro lui-même qui conseilla à TOTO d'engager Simon Philips pour le remplacer, peu de temps avant sa mort. Porcaro était lui-même un grand admirateur du travail de Philips.

Outre tous les albums enregistrés avec TOTO depuis 1992 (ça en fait pas mal...), Philips figure aux crédits de multiples albums. Dans le petit monde du heavy metal, il a notamment enregistré les pistes de batterie de l'album "Sin After Sin" de JUDAS PRIEST en 1976 (il a même failli rejoindre le groupe de façon permanente à ce moment-là) et on le retrouve aussi sur les crédits du premier album du MICHAEL SCHENKER GROUP. Il apparaît également sur le premier album d'ASIA enregistré avec John Payne, "Aqua" (1992).

Mais la liste est longue ! Un immense batteur en tout cas.

En ce qui concerne Toto, je n'ai pas écouté les prestations de Simon Phillips, mais je l'ai souvent vu décrit comme l'un de ces batteurs "qui peuvent tout jouer" et qui bénéficient d'une très forte estime (voir son travail avec Mike Oldfield de 1983 à 1991, entre autres évidemment), même s'il n'est pas cité aussi souvent qu'un John Bonham ou qu'un Neil Peart.

@de rien : J'ajouterais un détail important : l'émergence de la MTV ayant "boosté" les carrières d'artistes, cela me fait tout de suite penser à Billy Idol. Lui-même avait déclaré que, malgré une carrière musicale déjà établie grâce à son premier album et à Génération X, la MTV a quintuplé sa célébrité, cette chaîne devant beaucoup à sa renommée imposante dans les années 80...

@de rien : Merci pour toutes ces précisions !
J'aime Duran Duran pour son statut très particulier : à la base c'est un groupe de pop, mais avec l' énergie et le charisme d'un groupe de rock, genres qu'ils ont d'ailleurs réussi à fusionner avec génie ! Il a aussi toujours eu une incroyable prestance sur scène et sa musique est vraiment irrésistible.

Désolé, je n'avais pas bien lu la chro', qui indique que le groupe a bel et bien percé aux States... Donc je réponds à ma propre question (précédente). C'est comme le Port-Salut, c'est écrit d'ssus ! LOL

Oui, Duran Duran a bel et bien réussi à percer aux États-Unis.

Bien que le groupe soit originaire du Royaume-Uni, ils ont rapidement gagné en popularité outre-Atlantique, notamment grâce à leur style musical très visuel et à leur image soignée.

Quelques éléments qui ont contribué à leur succès aux États-Unis :

MTV: Le lancement de la chaîne musicale MTV a été un tournant majeur pour Duran Duran. Leurs clips, souvent très esthétiques et innovants, ont bénéficié d'une large diffusion, ce qui a grandement contribué à leur popularité auprès des jeunes.
Les hits: Des titres comme "Hungry Like the Wolf", "Rio" et "Girls on Film" sont devenus de véritables phénomènes, propulsant le groupe au sommet des charts américains.
La culture pop: Duran Duran a su s'imposer comme un groupe emblématique des années 80, incarnant une certaine esthétique et un mode de vie qui ont séduit un large public.
Pour résumer, Duran Duran a non seulement percé aux États-Unis, mais a également laissé une empreinte indélébile sur la culture pop américaine.

Souhaitez-vous en savoir plus sur Duran Duran ou sur un autre groupe ?

Comment détecter les overdubs dans un album live ?
Détecter la présence d'overdubs dans un album live peut être un véritable jeu de piste pour l'oreille avertie, mais aussi un exercice délicat. En effet, la frontière entre une performance live authentique et une retouche en studio peut être subtile, et les producteurs ont de plus en plus d'outils sophistiqués pour créer un son parfait.

Voici quelques indices qui peuvent vous mettre sur la voie :

Indices sonores :
Perfection excessive : Si un instrument sonne trop parfait, sans aucune imperfection ou erreur, cela peut indiquer un overdub. Les performances live sont souvent imparfaites, avec des petits décalages, des variations de niveau sonore, etc.
Couches sonores trop denses : Un mélange sonore très dense, avec de nombreux instruments superposés, peut être le signe d'overdubs. Les enregistrements live sont souvent plus aérés, avec moins de couches sonores.
Absence de bruit ambiant : Un enregistrement live capture généralement le bruit de la foule, le souffle du public, etc. Si ces éléments sont absents ou très atténués, cela peut être suspect.
Transitions trop parfaites : Des transitions entre les chansons ou les parties d'une chanson qui sont trop nettes et sans aucune respiration peuvent indiquer des montages en studio.
Autres indices :
Crédits de l'album : Les crédits peuvent donner des indices. Si l'on mentionne des musiciens de studio ou des ingénieurs du son qui n'étaient pas présents lors du concert, cela peut signifier qu'il y a eu des overdubs.
Comparaison avec des enregistrements live de la même tournée : En comparant plusieurs enregistrements live de la même tournée, vous pouvez identifier des éléments qui varient d'un enregistrement à l'autre, ce qui peut indiquer des overdubs.
Il est important de noter que la présence d'overdubs ne dévalorise pas nécessairement un album live. Les producteurs ont souvent recours à cette technique pour améliorer le son, corriger des erreurs ou ajouter des éléments qui n'étaient pas présents lors du concert. L'essentiel est de profiter de la musique et de se faire sa propre opinion.

En conclusion, détecter les overdubs demande une écoute attentive et une certaine expertise. Mais même si vous ne parvenez pas à identifier tous les overdubs, l'exercice est intéressant pour mieux comprendre le processus de création d'un album live.

"de la trempe de deep purple" cela ne dépend pas du talent ou pas des musiciens mais du matériel, de la salle, des prises de son etc.

je vais faire mon nono à déterrer les vieilles questions ...
toute façon quand on va à un concert (en personne) et quand on entend les lives sur disque, il y a aucun rapport, évidement que quand on sort un live en disque il y a des retouches, parfois le son est bourbeux, et comme par hasard sur cd tout est limpide, il y a non seulement ds retouches studio mais du travail de mixage derriere.

Parfois, on peut déceler des overdubs si l'on compare avec des enregistrements "pirate" provenant du même concert ou de la même tournée, et là (au-delà de la qualité du son) on s'aperçoit qu'il y a des différences par rapport à l'album officiel qui a été plus ou moins retouché par endroit (comme pour corriger des fausses notes par exemple). Ou bien, en ayant vu un concert de la même période, on peut constater par exemple qu'il n'y avait pas de choeurs ou de parties de guitare ajoutées à tel endroit lors dudit concert, alors que sur l'album "officiel" qui provient de la même date ou de la même époque, on entend ces fameux rajouts qui paraissent tout à coup suspects !
Ou bien encore, comme dans le cas de ce Made In Europe de Deep Purple, on peut être interpellé par ces cris du public montés en boucle pour refermer l'album mais qui donne un rendu tout à fait artificiel et peu crédible (on y entend exactement les même sifflements à intervalle régulier, ce qui ne sonne pas du tout de façon naturelle).
En d'autre cas, il est peut-être difficile voire impossible de déceler des overdubs car cela a été fait judicieusement et avec minutie.
Il est très rare qu'un album en public "officiel" ne contienne aucun overdub, car il arrive qu'un instrument ou la voix ait besoin d'une légère correction, ne serait-ce que pour réajuster la balance entre les différents instruments et le public et mixer le tout, donc le cas d'un groupe aguerri tel Deep Purple n'est pas exceptionnel.

Je voulais dire les 5 premiers albums incluant bien sûr The Royal Scam. Quant au fameux Aja, il est bien certes mais trop surestimé.

les "vrai" albums ? les albums "clichés" tu veux dire. ceux qui représentent le mieux le travail de ce groupe ce sont les 4 premiers.

Pour moi les meilleurs albums de SD restent "Royal Scam" et "Pretzel logic". Par contre, pas fan de "Gaucho" ni de "Aja", sonnant trop aseptisés pour moi.

Bonjour,
Je ne comprends pas ce que signifie "vrais" albums... Tu parles certainement des plus connus, qui ne sont d'ailleurs pas forcément les meilleurs.
Mais sinon la suite de Steely Dan ne va pas tarder. C'est en fonction de mon temps libre et de mes envies d'écriture du moment !

Teemo.

Une recherche sur Discogs permet de répondre à ta question : https://www.discogs.com/fr/artist/253111

C'est drôle, je sens une certaine influence "Fleetwood Mac" çà-et-là. L'exemple le plus évident, pour moi, est dans le titre "Snake Eyes" à 0:53 Lien https://www.youtube.com/watch?v=xAK7B1bGIRM,
J'ai entendu un motif très similaire chez Fleetwood Mac probablement quelque part dans leur album "Tusk"... je ne me souviens plus exactement.
C'est vrai qu'on entend ce piano vers 2:50, je n'y avais jamais prêté attention à vrai dire !
Je pense que ce piano sert davantage à poser l'ambiance qu'à être vraiment écouté.
En effet, le thème de la chanson (et de l'album) étant l'addiction au jeu, le lieu qui y est dédié, par excellence, est le casino. Donc ici : le but était peut-être de recréer l'atmosphère feutrée / jazzy des casinos...

J'aurais pensé plus à un accident de studio qui a finalement plu lors de la mise en boite (un peu comme l'anecdote de l'intro de Roxane de Police avec Sting jouant du piano sans savoir que l'enregistrement avait déja commencé).

Ça, c'est à Alan Parsons qu'il faudrait le demander. Un choix de production, je suppose qu'il a plus pensé la chose comme un accompagnement, tandis que la mélodie principale est jouée aux violons. Vu que la chanson et ce passage en particulier sonnent fort bien, je ne lui donnerai certainement pas tort...

Voici quelques éléments clés qui définissent le son du glam rock :

Mélange des genres : Le glam rock est un véritable melting-pot musical. Il emprunte des éléments au rock and roll, au pop, au blues, voire à la musique baroque. Cette fusion crée un son riche et complexe, souvent très mélodique.

Guitares accrocheuses : Les guitares jouent un rôle central dans le glam rock. Les riffs sont souvent simples mais efficaces, avec une utilisation fréquente de power chords et de bends. Les solos sont souvent mélodiques et expressifs.
Basse énergique : La basse marque le rythme et donne une pulsation énergique aux chansons. Elle est souvent mise en avant dans le mixage.

Batterie puissante : La batterie joue un rôle de moteur dans le glam rock. Les batteurs utilisent des rythmes variés et dynamiques, avec une grande variété de coups et de roulements.

Claviers mélodiques : Les claviers ajoutent une dimension mélodique et harmonique au son du glam rock. Ils sont souvent utilisés pour créer des ambiances particulières et des effets spéciaux.

Chant théâtral : Le chant est souvent très expressif et théâtral, avec des voix puissantes et des intonations variées. Les chanteurs de glam rock adoptent souvent des attitudes androgynes et des tenues extravagantes.

Difficile à décrire ce style avec des mots.
Bon, pour commencer, 2 références absolues pour ce style : Roxy Music et Bowie.
C'est un courant rock qui joue sur l'emphase, esthétiquement c'est le "rock à paillettes"; musicalement c'est un "gros rock" très fourni instrumentalement, avec une certaine touche folk parfois, et des choeurs très présents aussi. On ne lésine pas sur les moyens dans le glam rock, quitte à faire de la surenchère ou carrément du mauvais goût : mélanger les guitares saturées, les cuivres et les cordes... Souvent ça marche, parfois c'est écoeurant. L'album glam-rock typique : "Aladdin Sane" de Bowie. L'antipode du glam rock est la cold-wave minimaliste par exemple...

Du rock exubérant avec du maquillage et des paillettes.

oui ca ressemble, enfin surtout dans cette chanson là

Parce que c'est SON PROJEEEEEET !!!!!!!!!!!!

La question est pertinente.
Je n'ai pas la réponse.
Trois hypothèses:
* Soit le groupe a préféré clore l'aventure après ce superbe album, souhaitant finir sur une note positive (après une carrière certes lucrative mais en dents de scie qualitativement),
* Soit il y avait des tensions dans le groupe (mais je n'en ai pas entendu parler, le groupe semblait vraiment soudé),
* Soit Ferry voulait désormais alterner sa carrière solo et son groupe (tout comme Collins avec Genesis), mais n'a finalement pas eu le temps de revenir à son groupe, eu égard à ses albums solo qui eurent un grand succès (notamment "Boys & Girls).

Bonjour,
Je ne sais pas si les Américains se sont inspirés de notre Nanard baroudeur national, mais ce dont je suis certain, c'est que pour le riff de Californication Frusciante s'est inspiré du Carnage Visors (1981), l’instrumental répétitif de 30 minutes des Cure qui servait de première partie pour chaque concert de l'époque des Anglais.

Complément : Le titre est également disponible sur la compilation The Old - The New sortie en 1986.

Bonjour,

Outre qu'en single sorti en 1980, l'excellent "Shack Up" est à retrouver sur l'EP The Double 12" sorti en vinyle en 1981 mais jamais réédité depuis ! A ma connaissance, je ne crois pas que la chanson ait été intégrée en bonus aux rééditions des albums studio. Il nous reste YouTube ou Spotify pour en profiter…