Hello,

Non, je ne pense pas continuer la discographie de Zappa.

Oui, le Zappa des années 80 est décevant mais on peut encore trouver de belles choses :

- Les deux suivants "Tinsell Town Rebellion" (1980) et "You Are What What You Is (1981) maintiennent un bon niveau.
- Le coffret de solos "Shut Up 'n Play Yer Guitar" (1981) est indispensable.

La qualité de ses disques se dégrade après 1981 à mon avis, mais :

- "London Symphony Orchestra" (1983) est intéressant si on aime le Zappa "sérieux". C'est du classique donc.
- "Jazz From Hell" (1986) est un disque singulier mais qui vieillit très mal à cause de ses sonorités synthétiques. C'est de la musique programmée, attention.

Zappa retrouve des couleurs avec sa tournée de 1988, la dernière, dont sont issus 3 beaux disques, "Broadway The Hard Way" (1989), "The Best Band You Never Heard In Your Life" (1991) et "Make A Jazz Noise Here" (1991).

- La série "You Can't Do That On Stage Anymore", archives live en 6 volumes (1968 - 1988), regorge de trésors.

Zappa apprend sa maladie en 1990. Ses deux derniers disques sont des pièces maîtresses à mon avis mais restent des oeuvres difficiles : "The Yellow Shark" (1993) et le posthume "Civilization Phaze III", tous deux estampillés 'musique contemporaine' of course.


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Oui, la famille Zappa (surtout Gail) fait du fric facile avec ces parutions posthumes mais une certaine rigueur artistique entoure la conception de ces disques (respect thématique, chronologique, esthétique...). Il ne s'agit pas d'albums mais de documents qui permettent d'approfondir ou d'éclairer telle ou telle période. Des apocryphes en quelque sorte, destinés aux fans purs et durs qui connaissent le corpus officiel sur le bout des doigts. Deux valeurs sûres ; "Wazoo" (2007) et "Philly" (2009). Qualité sonore digne d'excellents bootlegs.

Effectivement, Louis Soler est bien mentionné dans le line-up qui a enregistré l'album :
Pat O'May : Chant, Guitare
Louis Soler : Guitare
Hilaire Rama : Basse
Fred Moreau : Batterie
Moya Brennan : Chant
Alan Stivell : Chant
Christophe Peloil : Violon
James Wood : Guitare
Jonathan Noyce : Basse
Martin Barre : Guitare

Cordialement

Enfin une chronique sur L'ALBUM de discharge.
C'est simple ; j'ai eu deux grosses claques musicales : Discharge avec cet album et le premier Van Halen.
Equivalent, à l'époque, on a ANTI SYSTEM avec son album : No Laughing Matter... une grosse tuerie anarchopunk que j'avais dénichée chez NEW ROSE à Paris Bastille (Les plus anciens s'en souviendront). Tout en restant dans les années 82/84 on avait aussi ULTRA VIOLENT, ENGLISH DOGS.
Juste après vers 88/89, on les soubresauts du Grind Core avec NAPALM DEATH évidemment mais aussi TERRORIZER.

Pour en revenir à HNSNSN, sorti en 1982 !!!! le choc a été considérable pour les affamés de sensations fortes. Il faut dire qu'à l'époque, l'extreme violence musicale était représentée par Motorhead, Judas, et la musique punk évidemment.

Donc, album cultissime ce HNSNSN ; complètement d'actualité car sombrissime, désespéré, apocalyptique. Franchement génial et avant-gardiste, je suis sûr que les gamins fans de Hardcore et de Death seraient sur le cul à l'écoute de cette pierre angulaire (comme on dit) C'est simple, je l'écoute toujours depuis l'âge de 16 ans !!!

@ AtomDoom :

Hmm, je suis moyennement d'accord : BLACK FLAG c'est effectivement aussi du punk hardcore, mais leur style est quand même assez différent de DISCHARGE.

La discographie de BLACK FLAG arrive bientôt sur le site, nous y reviendrons en détails !

En version USA de ce style, jetez une oreille sur BLACK FLAG... par exemple.

Bonjour,
Effectivement, les groupes qui se sont inspirés (trop?) de DISCHARGE sont nombreux: DISABUSE, DISCHANGE, DISGUST, DISTRESS, DISCLOSE... Je te conseillerais avant tout l'album "Country of Sweden" des ANTI CIMEX sorti en 1990. Dans le genre plus crust, les premiers EP et premier LP de HIATUS devraient bien te plaire. Et puis, en dérivant un peu, ce même groupe a publié deux albums "El Sueno de la razon produce monstruos" et "The Brain" : ils sont merveilleux.

Je suis ravi que le chef-d'oeuvre de DISCHARGE t'ait convaincu !

DISCHARGE est un groupe essentiel dans l'histoire de la musique extrême, il a eu autant d'impact que VENOM sur l'évolution du metal notamment, puisque des groupes tels que METALLICA, SLAYER, ANTHRAX mais aussi CELTIC FROST, CARPATHIAN FOREST, SEPULTURA et j'en passe, ont tous revendiqué son influence. Tout fan de musique extrême se doit donc de connaître ce groupe.

Oui, je suis un gros fan de punk hardcore, mais je confesse une certaine préférence pour la scène britannique plutôt que la scène américaine (mais je parlerai bientôt des groupes américains, ceci dit)... Dans le même genre que DISCHARGE, il y a bien sûr The EXPLOITED et GBH, dont j'ai déjà abondamment parlé dans ces pages.
Sinon, si tu recherches le même type de son radical et extrémiste que DISCHARGE, alors la scène D-Beat est faite pour toi.

Le D-Beat, ce sont tous ces groupes de hardcore/crust, souvent suédois mais il y en a aussi beaucoup en Angleterre et au Japon, qui dans les années 1990 ont littéralement copié le son et l'imagerie Discharge. Parfois même, en encore plus violent... Par exemple : Disfear, Disrupt, etc. Va faire un tour sur Internet, tu ne seras pas déçu !

@ QUESTIONNEUR :

"celui qui a fait les pochettes de Yes, Uriah Heep et Asia (sais plus son nom)"

Roger Dean. ^^

Oui en fait ça n'a rien à voir. En regardant d'un peu plus près, le type de gauche lève le bras gauche et les autres tendent le bras droit, le type de gauche va taper sur les mains des 3 d'en face qui se tiennent prêts, comme font certain footballeurs, d'ailleurs, il tient un ballon...
C'est juste la façon de tendre le bras et aligné qui peut prêter à confusion (ce qui d'ailleurs pourrait être fait exprès pourquoi pas).
Si je ne m'abuse c'est la pochette faite par ce géniallissime Paul Whitehead qui a fait les pochettes de la meilleure période de Genesis et plein d'autres aussi, un autre tenor des pochettes d'albums de l'époque à l'instar de Thomgestron (RIP) et de celui qui a fait les pochettes de Yes, Uriah Heep et Asia (sais plus son nom).

Je n'avais même pas pensé à un salut nazi, moi... Sans doute parce qu'aucun d'entre eux n'est pieds joints, parce que la main de celui de gauche est relevée et que les trois autres se tiennent un peu courbés sur la table.
Vu le surréalisme de la photo, avec le ballon, la table, les costumes et les couleurs, il serait de toute façon impensable de prendre une éventuelle référence au sérieux.

Merci pour tout ! Surtout de m'avoir fait découvrir ce groupe, je meurs d'envie de me procurer "Going Blank Again" mais je veux être sur d'avoir apprivoisé "Nowhere" un minimum avant.

Héhé, c'était sûrement une manœuvre de Creation pour inciter à acheter les deux disques ^^
Je n'ai hélas pas d'explication sur les raisons du choix d'avoir séparé ces morceaux de l'album. Mais il va de soi que cet EP est aussi indispensable que Nowhere.

Ce que je trouve étrange tout de même, c'est que ces trois chansons soient dans l'exact continuité de l'album et en particulier la piste "Nowhere" qui non content d'en devenir la chanson triste reprend le thème de l'eau.

A l'origine, ces 3 chansons se trouvent sur l'EP Fall (bientôt chroniqué sur ces pages). Elles ont été par la suite ajoutées sur l'album Nowhere quand il fut réédité (notamment dans sa version américaine).

Nowhere est donc à la base un album avec 8 chansons et non 11.

Merci pour ce commentaire très complet. Après avoir vérifié sur Internet, il s'agit de la première version vinyle de cet album ... au Royaume-Uni...

Il convient de regarder la nationalité du pressage de l'objet indiquée en général sur l'étiquette colée sur le rond central du vinyle, de regarder l'année de la sortie de l'objet et non de l'album, vérifiable via les sites de ventes de LP si elle n'est pas indiquée, ce qui est fréquent.(attention! les rééditions conservent la date de l'année de la première sortie, très rarement la mention réédition de...)
S'il s'agit d'un pressage français le sigle BIEM doit être inscrit sur le rond, si c'est celui de la SACEM, c'est une réédition parue après 1970.
Dans les années 60, il est fréquent que les éditions européennes et US différent au niveau du track listing, les éditeurs de disques prenaient des libertés absolument pas cautionnées par les artistes, comme ce fut le cas pour les Beatles (distribués par Capitol) aux USA jusqu'à l'album Rubber Soul inclus.
Le track listing présenté sur le site est celui d'une réédition CD récente (2003, il me semble) qui correspond (en dehors des bonus)à l'album paru en 1967, tel qu'il fut conçu par ses géniteurs et producteurs.

Super groupe d'accord, mais quand on voit les groupes dans lesquels ils étaient avant, même ceux qui s'intéressent au sixties ne les connaissent pas forcément, par contre d'autres super groupes comme Beck Bogert & Appice : Bogert et Appice venaient de faire leur preuve avec Cactus, et Vanilla Fudge pour Appice, et Jeff Beck avait fait le Jeff Bekc Group après avoir fait renaitre les Yardbirds. Episode Six, l'ancien groupe de Gillan était un truc d'hippies tellement naze qu'on se demande si Gillan y était vraiment, et ce qui a poussé Blackmore à l'engager lui qui est si taré.

Evans fut viré, car Blackmore (et ses acolytes qui en effet consentirent) le trouvait limité, Ritchie est à l'époque déjà très impressionné par Graham Bonnet...Quant à Jon Lord, il semble déjà avoir repéré un (trop) jeune inconnu du nom de David Coverdale (anecdote rapportée par DC, mais dont Lord dira ne pas se rappeler...l'homme étant sujet aux "trous" de mémoire, RIP Jon).
Quoi qu'il en soit, c'est Ian Gillan du groupe Episode 6, déjà pro depuis plus de 4 ans qui est choisi, DP est à la base un "Supergroup" ne l'oublions pas!
Oui mais voilà, Gillan ne lâche pas Episode 6 comme ça, il serait plus du style:"jamais sans mon bassiste!"
Business is business, et Nick Simper fait partie de la charrette, alors qu'à la base, il souscrivait au changement d'orientation artistique voulu par le ténébreux Ritchie...
Le Mark II se retrouve en catimini en studio, alors que les deux "condamnés" ne sont au courant de rien.

Avant toute chose, il convient quand même de rappeler qu'à l'origine, DEEP PURPLE est un groupe qui a été créé de toutes pièces entre l'année 1967 et l'année 1968 par le producteur Tony Edwards. L'idée originelle était de former un "supergroupe" réunissant plusieurs musiciens de session réputés dans le milieu du rock britannique.

La première mouture de ce projet s'appelait ROUNDABOUT et comprenait à l'origine un certain Chris Curtis, ancien batteur des SEARCHERS, autour duquel seront recrutés Ritchie Blackmore, Jon Lord et Nick Simper, musiciens ayant tous déjà fait leurs armes dans divers groupes. Mais très vite, Curtis est écarté du projet et se voit remplacer par Ian Paice, qui faisait déjà partie du groupe de Rod Evans, The MAZE.

Le line-up Mk1 voit donc le jour de la sorte, et bien vite Blackmore propose le nom de "DEEP PURPLE" en remplacement de "Roundabout". Toute cette histoire nous démontre donc qu'à l'origine, DEEP PURPLE est avant tout un projet initié par des personnes extérieures.

Des tensions internes, il ne pouvait forcément que y en avoir avec une personnalité comme celle de Ritchie Blackmore (mais les autres ne sont pas mieux non plus). Le line-up Mk1 n'a duré que deux ans, ce qui n'est pas réellement long pour pouvoir parler de véritables tensions. Simper et Evans ont été renvoyés et remplacés car leur profil ne correspondait plus aux aspirations de Blackmore (mais aussi des autres), tout simplement.

Par ailleurs, lorsqu'on lit le livret de la réédition de l'album In Rock sortie dans les années 1990, on y apprend que Simper et Evans n'ont appris leur renvoi qu'à la dernière minute en 1969, et ce alors que Glover et Gillan avaient déjà été recrutés et répétaient déjà avec Paice, Lord et Blackmore.

Tout ça n'est qu'une affaire de producteurs...

Bonsoir. Bien que le contenu de la réserve soit l'un des secrets les mieux gardés de la planète (encore plus que le trésor des Templiers), je peux te dire qu'à terme, la disco complète des Cosmic Jokers sera sur FP :)

Je prends surtout le point de vue de la personne qui n'y connait rien ; et je trouve que l'allusion de drogue à pif et de musique planante, c'est quand même très contradictoire.
La cocaïne, c'est bien pour le chanteur de Toto ou pour Black Sabbath, ah ah.
Je suis moi-même un amoureux de la kosmiche musik, et je pense connaître mon sujet.
Il est aussi intéressant de parler des conditions d'enregistrements et publications de toute la série des albums à suivre.
Après, il n'y a aucune animosité dans mon commentaire, mais ça m'a fait mal comme allusion, et j'ai pas envie que l'auditeur lambda ait une image de camé fini en entendant parler de Shulze, Gottsching et cie.
Cordialicht !

Je n'ai jamais dit le contraire.
Je n'emploie pas le mot "cocaïne" dans ma chronique. Quand je dis "dans les narines", effectivement on ne sniffe pas du LSD, mais c'est uniquement pour l'expression et un peu pour me foutre de la gueule de Kaiser. Et citer Leary me semble, je pense, suffisant pour que l'on comprenne de quelle genre de drogue on parle. Tu peux comprendre "la bouche pleine de buvards" si vraiment ça te dérange.

Question de respect pour les musiciens ? Hum, Klaus Schulze et Manuel Göttshing n'ont jamais vraiment apprécié les acides, bien qu'évidemment ils en aient pris avant les Cosmic Jokers. La drogue de Klaus Schulze, c'était l'alcool avant tout, on n'est pas chez Amon Düül II ou Guru Guru.

Mais je ferai gaffe dans les prochaines chroniques, je pensais pas offenser quelqu'un sur ce point ;)

Hello,
tout simplement parce que la construction des chansons est similaire et qu'elles se ressemblent. Mais cela reste bien entendu une question d'appréciation.
Bien à toi

La partie 2 n'a selon certains sites jamais été publiée, même pas en live, il paraît même que certains bootlegs se ventant d'avoir la partie 2 n'ont qu'une autre version de la partie 1.
Donc elle n(existe pas (ou pas encore...).

Tout à fait exact DAVID, j'ai assisté à ce concert à ce concert lamentable. cela dit Gillan était déjà à la rue quelques années plus tôt dans la même salle et le groupe avait quand même joué le rappel.
Blackmore "couvrira" ses camarades en interview, arguant du fait qu'après près de deux heures de show, le public devait être fatigué...
Pas de rappel, pas de "Smoke"...enfin juste l'intro, quelle honte!!!

Il ne faut pas oublier aussi Ritchie Blackmore, lors du fameux rappel que Deep Purple avait refusé à  Bercy en 1987.
Le groupe ne veut pas faire de rappel, mais Blackmore, embrouillé avec le reste du groupe, remonte sur scène pour les faire chier, sourire malicieux en coin (avec un roadie planqué derrière la batterie, roadie qui joue le rythme de Smoke) pour jouer le riff de Smoke on the Water. Puis il s'arrête, en se demandant où est passé le reste du groupe, puis quitte la scène. Ce qui provoquera ensuite un grand mécontentement des fans, quelques actes plutôt violents après, cassage de sièges dans la salle.
Des vidéos de ce concert peuvent se trouver sur YouTube. On voit, lors de ce concert, la "performance" de Ian Gillan, qui en chiait comme un malade, ce qui permet de mieux comprendre pourquoi Deep Purple ne voulait pas faire de rappel, les tensions avec Blackmore n'étant également pas étrangères à  cette décision.

Pour l'anecdote du verre d'eau jeté par Blackmore sur la vidéo Come Hell or High Water (je n'aime pas ce concert d'ailleurs), Blackmore ne jette pas le verre d'eau sur Ian Gillan. Mais il le jette sur le caméraman qui se trouvait sur la scène. Car, avant le tournage, Blackmore avait posé cette consigne : pas de caméraman sur scène. Voyant que cette consigne n'était pas respectée, il est devenu énervé dès son entrée sur scène et a voulu viser le cameraman en lui jetant le verre d'eau.

Sans oublier aussi la fin de leur passage au California Jam, où il a failli mettre le feu sur scène (au sens propre) à cause d'un effet pyrotechnique qui a foiré, mais il a aussi bousillé 3 amplis, cassé des micro, cassé des guitares, mais là ça devait peut-être sentir aussi le dernier concert avant son premier départ.

Et tout ceci n'est pas nouveau, quand on entend le début de "Smoke on the Water" du Made in Japan, il veut aussi tromper le public qui frappait dans les mains au début du riff, puis lui chipote un peu, pendant que le public tape encore dans les mains pour rien... Sans oublier la "légende" : dans le même album ou Gillan était tellement agacé par Blackmore pendant la partie du chant de Lazy qu'il finit par crier "Oh shade up !" entre 2 phrases.
C'était de 1972, c'est à se demander pourquoi le groupe l'a encore gardé jusqu'en 1993.
Ca devait être un genre de Dr House du rock, horrible avec tout le monde mais certains voulaient le garder ne fût-ce que pour ses qualités uniques.

Oui, Gillan fait évidemment référence aux évènements de la tournée The Battle Rages On en 1993 durant laquelle Blackmore a eu un comportement totalement odieux sur scène, n'hésitant pas à saboter les performances de DEEP PURPLE pour se venger de ses désaccords avec le reste du groupe.

Encore une fois, il suffit de regarder le début du DVD "Come Hell or High Water", qui comporte l'intégralité de l'ultime concert de Blackmore avec DEEP PURPLE en 1993, pour comprendre l'étendue du problème. Si Blackmore n'était pas parti de lui-même, DEEP PURPLE n'existerait probablement plus aujourd'hui.

@ Pupure : je ne suis pas d'accord, Gillan sait encore chanter. J'ai vu DEEP PURPLE en concert à Paris en novembre 2012, et tout le monde a été bluffé par la forme d'enfer de Gillan. Alors oui, certes, il y a des moments où il n'y arrive plus totalement, du coup certaines chansons passent parfois à la trappe lors des concerts pour le ménager (notamment "Highway Star") mais honnêtement notre cher Ian se débrouille encore très bien pour son âge.

En même temps depuis 20 ans, Gillan ne sait plus chanter. Sur Highway Star, c'est un plantage niveau chant même avant que Blackmore essaye de le défoncer en public... Ritchie B. est un génie mais un vrai connard aussi.

Ah oui ! Le moment où le pauvre moustachu sort de nulle part sur Highway Star ! Risible.

Gillan faisait allusion à l'ambiance au sein de DP notamment pendant les tournées. Sur scène, la qualité des shows dépendait beaucoup des des humeurs de l'homme en noir qui trouvait que son chanteur n'était pas au niveau et s'arrangeait pour le planter en public autant que faire se peut. Selon Blackmore, Gillan est incapable d'improviser aussi ne se gênait-il pas pour modifier les structures à sa guise.

Un simple visionnage des premières minutes de la video "Come Hell or High Water" permet de comprendre immédiatement pourquoi personne dans le groupe ne regrette le départ de Blackmore...

Mouais c'est tous les deux des bourrins et ils ont le même style. D'accord Vinny a l'air un peu plus souple quoique Carmine a déjà prouvé pas mal de choses par le passé...
Dans les deux cas c'est pas des élites non plus.

Vinny Appice et Carmine Appice sont frères. D'ailleurs quand on les regarde l'un à côté de l'autre ça saute immédiatement aux yeux. Vinny, né en 1957, est cependant beaucoup plus jeune que Carmine, né en 1946.

Si ça t'intéresse, il existe sur Internet des vidéos où on les voit jammer tous les deux. De l'avis de nombreux batteurs, Vinny est toutefois sensiblement meilleur que son grand frère.

Eh bien justement, il n'était pas question de "publication" pour un groupe de punk en URSS. Le vinyle était un format hors d'atteinte réservé à la musique classique et aux chanteurs populaires, et, à quelques très rares exceptions près, aux artistes pop étrangers (Melodiya a édité quelques compilations des Beatles, par exemple). Pour le rock et le punk maison, les artistes doivent tout faire eux-mêmes, au moins jusqu'en 1986 (début de la glasnot). Le principe est le même que pour le samizdat, cette oeuvre interdite dont on recopie le manuscrit encore et encore. En musique, cela s'appelle en russe le magnitoalbum, c'est-à-dire une bande de magnétophone qui passe de main en main dans le milieu de la contre-culture, et qui est recopiée quand l'occasion se présente. Les magnétophones disponibles à l'époque sont très sommaires, c'est pour cette raison que la qualité des albums est très mauvaise.

Dans le genre, morceau "simple" (usage des guillemets impératif avec Rush si on utilise ce terme), c'est à dire avec des couplets/refrains facilement identifiables et mémorisables, sur un registre "plutôt" doux, deux titres me viennent à l'esprit:
Closer to the Heart sur A farewell to Kings
Limelight sur Moving Pictures

Comme je le dis dans la chronique, c'est l'album le plus doux du groupe et "Time stand still" est la seule chanson avec une chanteuse invitée.
Rush a peu tendance à se répéter bien que leur style soit plutôt bien défini, il est donc difficile de répondre un titre précis, d'autant que je ne sais pas ce qui vous plaît dans "Time stand still". Je vous incite donc à écouter les albums adjacents, Power Windows et Presto. Peut-être que des chansons comme "Grand designs", "Middletown dreams", "War paint" ou "Anagram" pourraient vous convenir.

Bonjour. C'est ma faute, j'ai confondu ce titre avec "Le coeur qui jazze", une erreur de frappe _ Mais je vais demander à corriger cela !

Pour moi, dans le monde du Hip Hop et plus particulièrement chez certains artistes dont FLO RIDA fait partie, les producteurs ont une place aussi importante que les artistes. En effet, les musiques de l'album sont sur-produites et très impersonnelles, on sent qu'il y a une envie de se mettre "au goût du jour".
Bien entendu, je les marques aussi pour l'information. Des producteurs comme DR LUKE ont (avec succès ou non) produits des personnes telles que Nicki Minaj, Katy Perry et autres.

Ce groupe comme d'autres à l'époque,
je pense à 13th Floors Elevators , a été
classé aussi...

Rock psychédélique !

Donc je vous parle d'un des albums du groupe :
"The Piper at the Gates of Dawn"

le plus psychédélique.

PS : Pour la petite histoire créé dans un studio d'Abbey Road
alors que les Beatles mettaient en boite,

"Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band"
avec la fameuse composition qui peut
être aussi considérée comme... :

psychédélique...

"Lucy in the Sky with Diamonds"

le plus pop: Piper at the gates of down, incontestablement
le plus soft: obscured by clouds
le plus rock: Animals ou The Wall

Ben sûr que si, le Floyd est un groupe de rock.
A Momentary Lapse of Reason malgré le style planant et unique des Floyd, cet album datant de 1986 sent quand même fort les années 80, le son des batteries (pas électrique mais un peu revu quand même), les mixages et sons typique de l'époque se retrouvent quand même, tendant parfois à aller jusqu'à des chansons plus formatées pop.
On retrouve ces mêmes signes dans leur dernier album Division Bells de 1994, fini le son 80s' mais le groupe a également tendance à mettre des chansons plus "single-isable" (Take It Back, What Do You Want from Me, etc).
Pour ce qui est rock, comme cité plus bas, leur période de recherche de style, entre la fin du psychédélisme de 1967 et la montée du rock progressif (More en est le meilleur exemple).
Pour moi le plus "soft" est la période Atom Eath Mother, Meddle, Dark Side et Wish You Where Here.
A partir d'Animals ils ont adopté un style plus agressif, plus hargneux.

Les plus rock sont les débuts psychédéliques dans les années 60, le plus pop... bah les PF sont pas pop.
Et les deux derniers sont très appréciés de leurs fans, peut-être plus le dernier que l'avant dernier. Le groupe ne s'est pas séparé pour manque de succès ou baisse de qualité mais par mésentente assez importante entre certains membres (comme pas mal de groupes fort célèbres quand on y pense).

Par le plus "rock", je suppose que tu entends le plus dur, et je t'aiguillerais vers Animals et The Wall, mais aussi vers la période Barrett, plus folle et difficile.
Le plus pop est bien évidemment The Dark Side of the Moon, qui est d'ailleurs bien trop produit pour du Pink Floyd. Dans le même ordre d'idées, il y a les deux précédents, Atom Heart Mother et Meddle.
Quant aux deux derniers, ils sont fort plaisants, fort paisibles. Nettement préférables à The Final Cut quand on n'aime pas les lamentations sur fond de violons... Je placerais tout de même A Momentary Lapse of Reason nettement au-dessus de The Division Bell.

Bonjour.
Pour l'opus le plus "rock" du Floyd, on peut à la rigueur prendre The Wall ou bien The Final Cut, mais primo ce sont des albums de Roger Waters en solo déguisés, et secundo ils sont mauvais.

Pour le plus "pop", je pense automatiquement à A Momentary Lapse of Reason. D'ailleurs, lui et The Division Bell ne sont en aucun cas mauvais, bien au contraire. Il faut arrêter de croire que PF est mort avec le départ de Waters ! Pour le plus "soft", Animals est paradoxalement un bon choix, à mon avis.

Par hypothèse le Floyd n'est pas un groupe de rock, mais pour répondre à la question le plus rock est peut être More.

Le plus soft ?
Atom Heart Mother ?

Mais c'est le type de questions qui ne concerne pas vraiment la musique du Foyd.

Les deux derniers CD on parle de The Division Bell et A Momentary... je suppose font partie de l'oeuvre mais Roger Waters bassiste/principal compositeur avait quitté le groupe.

Pardon pour l'oubli...

le groupe ZAO n'est pas triste non
plus.Par exemple...l'album Kawana.

et comme l'écrit Jovial, allez
écouter du Soft Machine.

Un très très grand groupe...

J'ai parcouru les réponses d'Erwin et des six intervenants...
tous vous donnent des conseils musicaux incontournables...
bien que la carrière Jazz-rock de Jeff Beck fut , pour moi,
très inégale...

Erwin cite Larry Corryell, Rambers propose "The grand Wazoo".
Je vois apparaître les noms de Mouzon et de Pat Metheney... tous
ces noms d'une manière ou d'une autre ouvre la piste vers le
monde du jazz... alors en passage obligé je vous conseille...

Weather Report avec "Tale Spinnin" puis "Heavy Weather"
Ce groupe a des des noms prestigieux qui furent comme
John Mc Laughin...

ouverts à toutes les idées musicales originales...

Je te conseille aussi les albums Blow By Blow et Wired de Jeff Beck qui sont excellents.

Merci de me remonter une de mes vieilles questions, deux ans, c'est loin ... trop loin ... snif ... si je devait me couper un doigt pour savoir y retourner je le ferai sans hesiter une seconde
j'exagere pas

Je m'interesse également de plus en plus au jazz fusion à l'ancienne donc la liste des groupes m'interesse.J'ai découvert le groupe " passport" récemment; dans le genre jazz rock 70's.

Salut.
Frank Zappa a fait aussi un peu de jazz/rock avec des albums comme "Hot Rats" (beaucoup de guitare), "The Grand Wazoo" (une tuerie jazz/rock), "Waka/Jawaka" (lui aussi est excellent). Ces trois là sont assez branchés jazz/rock donc a devrait te brancher. Et il y a aussi "One Size Fits All" et "Roxy & Elsewhere" un peu plus funk.

Bonnes écoutes.

tu peux essayer les albums solo de STANLEY CLARKE (comme "Journey To Love" ou "School Days"), de GEORGE DUKE (la trilogy "I Love The Blues, She Heard My Cry", "The Aura Will Prevail" et "Liberated Fantasies"), JEAN-LUC PONTY (avec "Cosmic Messenger" ou le "Live" de 1979 par exemple), TONY WILLIAMS LIFETIME (les albums "Believe It" et "Million Dollar Legs" regroupés en 1 seul CD sous le titre "The Collection"), le mythique "Mind Transplant" du batteur ALPHONSE MOUZON ou bien encore "Heavy Metal Be-Bop" des BRECKER BROTHERS. etc.....

Déjà je débuterai par les projets annexes, comme Shakti, puis par les émules comme Gong. En ce qui me concerne je suis passionné par la guitare jazz rock et dans ce cadre là, je conseillerai les oeuvres complètes de McLaughin, Di Meola, Holldsworth, Corryell, Carlton, Scofield, Gambale ou Metheny.
Tu peux aussi dévier vers une fusion plus rock comme celle proposé par Steve Morse dans ses oeuvres complètes comme avec les Dixie Dregg.

Je connais pas beaucoup le jazz-rock mais je pense que des groupes comme Patto, Tempest, Nucleus ou Penguin Cafe Orchestra sont incontournables.

Sinon, tu peux aussi essayer Third Ear Band, Kevin Ayers, Uncle Dod ou encore l'association Steve Miller/Lol Coxhill.

Et pourquoi aussi ne pas s'essayer à l'école de Canterbury ? Jette une oreille sur Soft Machine, Caravan et Matching Mole, cela devrait te plaire.

Bonne continuation.

A l'époque le répertoire de DP est pour beaucoup constitué de reprises. Jon Lord vient de Artwoods et Blackmore de Screaming Lord Sutch, entre autres, ce sont donc des musiciens expérimentés à l'instar de la paire Page/Jones qui va créer Led Zep.
Le fait que ce soit une reprise de Joe South, "Hush", qui propulse DP dans les charts US (et non anglais) allié à l'image accolée de "supergroupe" due au passé de ses fondateurs, ne leur vaut au mieux que l'indifférence des critiques européens, au pire les sarcasmes. D'autant que Vanilla Fudge occupe le même créneau.
Pourtant il y a un côté "swinging London" typiquement sixties qui me semble plus prononcé chez DP que chez VF.Son aspect psyché lorgne plus vers la pop, ce qui est dû pour beaucoup à la voix d'Evans et au jeu de basse de Simper. D'ailleurs ils seront débarqués quand le groupe décidera de durcir son jeu.
Concernant le prog, on n'est pas non plus chez The Nice.
Pour le Hard, Iron Butterfly et surtout Blue Cheer me paraissent avoir une longueur d'avance sur DP en 1968.

Les morceaux durent plus de quatre minutes, c'est donc du prog !
Plus sérieusement, on ne peut pas placer Deep Purple parmi les précurseurs du rock progressif. Certaines structures complexes sont certes bien présentes, notamment sur "Exposition", mais l'esprit était plus d'être original plutôt que de vraiment briser les codes, et le but final tend plutôt vers le rock "classique". Ainsi, The Book of Taliesyn peut être considéré comme du proto-prog, comme les deux premiers Yes, sauf qu'il constitue une sorte d'aboutissement dans le genre alors que pour Yes, cela sonne plutôt comme le début. Mais il sonne également assez hard rock.

Pour ma part, je ne m'aventureraiz pas à considérer les trois premiers DEEP PURPLE comme étant du rock progressif pur, car je ne suis pas un vrai connaisseur du genre.

Le premier album, Shades Of Deep Purple (1968), est un mélange assez maladroit entre la pop/rythm'n'blues britannique de la fin des années 1960, influencée par les BEATLES, et le rock psychédélique.

Les deux albums suivants, Book Of Taliesyn (1968) et Deep Purple (1969) sont en revanche plus proche d'une certaine forme de rock psychédélique européen, avec beaucoup d'expérimentations. On est pas loin du krautrock et du psychédélisme allemand, par certains aspects.

Il y a bien évidemment des prémices de hard rock dans ces trois premiers albums (surtout dans Book of Taliesyn et Deep Purple), car Blackmore désirait depuis longtemps durcir sa musique. Mais ce n'est pas encore réellement du hard rock, car rappelons que le premier LED ZEPPELIN est sorti la même année que le dernier album de la période Rod Evans et que le fossé en termes de violence sonore entre les deux groupes est alors abyssal.

DEEP PURPLE, en dépit d'un petit succès commercial aux USA avec quelques singles comme "Hush", était considéré comme un groupe assez inintéressant par les critiques, qui ne donnaient pas cher de sa peau. Le changement de line-up à la fin de l'année 1969 et l'enregistrement du Concerto for Group & Orchestra n'a d'ailleurs pas fait grand bruit dans la presse. Personne n'a rien compris du coup lorsque le groupe a sorti In Rock en 1970.