Faut dire que le style de l'époque dans le rock progressif, le single n'a jamais autant été mis de côté qu'avant.

Seulement les maisons de disque imposaient que les groupes produisent quand même des singles qui évidement ne marchaient pas car les groupe préféraient miser tout sur le albums. Tout le groupes du style et contemporain à Genesis ont été soumis à cette même inutile obligation (Yes avec des version raccourcie de Rounabout et la reprise de America de Paul Simon, ou bien Genesis avec Happy The Man, oublié non sans tord ... même Pink Floyd sortait Money pour Dark Side Of The Moon ...)

En gros c'est clair qu'ici on est tombé en plein dans une période ou le single était mis de côté, c'est pour cela que les best of 70's de cette époque traitent surtout pour les groupe kitsh, les groupe rock "fm" pop rock, funk, mais jamais tu trouvera I Know What I Like dans un 70's

Zozo, désolé mais c'est faux. Peter Gabriel n'a que très peu participé à la composition musicale. C'est d'ailleurs parce qu'il ne pouvait pas mener ses projets comme il l'entendait au sein du groupe qu'il est parti... même dans "The Lamb", projet qu'il a certes "imposé", ce sont les autres qui ont tout composé sur base de quelques instructions stylistiques pendant qu'il s'occupait des paroles. Seules les retouches d'Eno réussissent à donner à l'album le côté plus direct dont rêvait Gabriel et qu'il a développé ensuite dans sa carrière solo. D'ailleurs, dans celle-ci, on constate que sa patte n'est guère présente chez Genesis tandis que "A trick of the tail" est un retour du reste du groupe en terrain connu.

Le fait de reprendre ce titre insignifiant (pour le reste du travail et durant la période de PG au chant) est, à mon humbla avis plus sentimental, question de nostalgie, à l'époque ou ils avaient tous moins de 25 ans ...

De toutes façons à cette époque là le plus gros de leur travail était ce qui était dirigé par Peter Gabriel qui imposait tout le temps ses projets, ne laissant aucune idée propre à la composition aux autres qui se contentaient d'être juste de bons musiciens accompagnant le farfelu Peter Gabriel ...

Quand on entends parfois certaines interviews de Phil Collins ou Hackett ils parlent tous de cette période là avec une certaine nostalgie comme des vieux qui parlent des bon moment de leurs jeunesse ... ça m'etonneria pas que certain groupez parfois reprennent certaines choses juste pour ça.

I beg to differ ! ;)

"I know what I like" est moins formaté qu'un single classique (c'est pas "Angie" des Stones, sorti à la même époque, par exemple), mais j'adore cette irruption de l'univers Genesis (voix de Peter, flûte traversière, univers de conte...) dans des charts très radiophoniques et sans surprise.

Ensuite, les nécessités économiques poussent à tenter de sortir des 45T, cela n'en fait forcément un sommet de leur oeuvre (faut les comprendre : un morceau de 4 minutes un peu entrainant, la maison de disque a sauté sur l'occasion !) ; et si jamais il a été rejoué souvent par la suite, c'est un peu dommage que cela soit au détriment d'autres morceaux, certes.

Pourtant, je continue à la trouver très attachant, bien orchestré, et je le garde bien au chaud (davantage que "After the Ordeal", par exemple...).

Je n'aime pas trop "I know what I like" non plus. Pour un single, il n'est guère plus brillant que "Happy the man", et il est un des éléments qui m'empêchent de considérer Selling comme un chef d’œuvre.
Seulement voilà, c'est un single, qui a eu un minimum de succès, et cela suffit à expliquer sa présence dans les concerts de l'époque commerciale du groupe.
Il ne me semble pas non plus que Steve Hackett en ait abusé, par contre.

A ma connaissance Hackett n'a que rarement repris ce titre, en 96 pour l'album de reprises de Genesis et le concert à Tokyo. Du même album aujourd'hui, il préfère jouer "Firth of Fifth"... en entier.

Il y a eu plusieurs éditions différentes de Shades Of Deep Purple, mais la tracklist ne change pas d'une édition sur l'autre, seule la pochette change entre l'édition américaine et l'édition britannique.

Je pense qu'étant donné que ce que tu mentionnes est une cassette audio visiblement copiée, il doit sûrement s'agir de pistes enregistrées à la main dans le désordre directement sur le vinyle d'origine.

Concernant le titre de ta cassette (Hush), il existe un pressage ultra-rare de l'album Shades Of Deep Purple sorti au Mexique sous le nom de "Murmullo/Hush". Effectivement, comme tu le mentionnes, c'était souvent une habitude des éditeurs des pays "exotiques" que de changer les titres des albums anglo-saxons pour les remplacer par des titres différents (souvent dans la langue du pays).

Mais mise à part cette version très rare de l'album, il n'existe pas d'autre album appellé "Hush" dans la discographie de DEEP PURPLE ...

Pour BÖC oui pourquoi pas ( l'imagerie "sévère" de ce groupe peut évoquer le côté dark des étrangleurs...) mais je suis plus réservé pour Deep Purple...Je suis plutôt d'accord avec toi lorsque tu dis que la musique des Stranglers était du faux punk. Disons qu'ils se sont rattachés à ce mouvement par leur rage des débuts, un certain esprit de rébellion et un art de la provocation. Mais, comme le disaient beaucoup en 77, les Stranglers étaient trop bons musiciens et trop âgés pour être de parfaits punks...

Oh bon, j'ai dit hard rock de manière très vague. Je pensais à du hard rock plus... psychédélique justement, comme Deep Purple ou BÖC. Et donc, un rythme souvent à 4 temps au lieu des 2 temps du punk, des riffs assez nets, et une certaine sensualité du jeu. Mais c'est sûr, la comparaison avec les Doors est très pertinente, je promets d'être plus précis quand j'aborderai le début de leur carrière (c'est pas pour tout de suite, hélas).
Je maintiens de toute façon mon affirmation que c'est du faux punk, et que ça explique leur succès commercial. De plus, leur musique est excellente mais plus passéiste que celle d'Ultravox ou Magazine, ce pourquoi ceux-ci devraient garder la primauté pour l'invention de la new wave, à mon avis.

Bonjour,
Tout d'abord merci pour cette réponse (pour tout dire je ne l'attendais pas si tôt!).
Je craignais surtout que la qualité de l'enregistrement soit moins bonne. Mais s'il est correct et qu'en plus le livret est bien fichu, alors là, ça vaut vraiment le coup.
(Je ne connais effectivement pas encore Naked City , mais c'est justement la folie et l'aspect completement barré qui m'attire vers Torture Garden!)

Quand à John Zorn, je garde espoir, même si cela semble mal engagé!J'imagine que les chroniques de MASADA et PAINKILLER sont mises de coté aussi =S
Juste une dernière pour la route: Y a-t-il des albums de John Zorn qui te semblent indispensables?

Un très grand MERCI pour ton attention!

Cette box est intéressante pour le packaging et les artworks. Pour le contenu, pas de surprises. Torture Garden et Leng Tch'e ne sont plus disponibles séparément de toute façon.
Ces deux albums sont plutôt extrêmes. Je suppose que tu sais où tu mets les pieds. Si tu ne connais rien de Naked City, essaie plutôt Radio.

Pour Zorn, je ne chronique pas en ce moment, mais peut-être que certains de mes collègues s'y frotteront un jour ou l'autre^^.

Je ne sais pas si Oncle Viande serait d'accord, mais j'envisageais de faire un jour la discographie de John Zorn et de ses nombreux projets ... Je vais attendre son aval avant de m'y mettre ...

Il s'agit de "Twilight Alehouse", un des trois seuls inédits connus de ce Genesis là, avec "Happy the Man" la même année (tous deux sont sortis en single et on peut les trouver sur le premier coffret Archive 1969-75) ainsi que "Déjà Vu", composition inachevée que Steve Hackett a repris sur son Genesis Revisited en 1997.

Il s'agit de "Twilight Alehouse", un morceau composé du temps d'Anthony Phillips, réarrangé et enregistré pendant les sessions de Foxtrot en 1972. Fréquemment joué sur scène à l'époque. Il est sorti en 45tr avec "I Know what I like".

À propos de l'opéra accessible ,

pour s'immerger dans ce monde il faut avoir... du nez ! C'est indispensable,
car des opéras il y en a à la pelle et c'est pas donné.
J'acquiese sans hésiter avec les choix des trois premiers intervenants.

Mais citons aussi l'éternel jeune vieillard que fut
Leoš Janáček et cet opéra plein de poésie qu'est

La Petite Renarde Rusée (sous la direction de Vaclav Neumann)

J'aurais pu nommer d'autres compositeurs mais nous oublions
injustement le charme et la tendresse qui imprègnent les opéras de Janáček .
De plus la musique de Leoš est souvent génial.

Étant sur Forces Parallèles et si nous levons LE NEZ de DIMITRI , nous
découvrons PICTURES AT AN EXIBITION de... ELP , et je crois bien
me souvenir que nos trois lascars font référence à notre vieillard , eux ,
"le premier super-groupe de l'histoire du rock progressif " , alors

jetez vous à l'eau pour une écoute de La Petite Renarde Rusée.

Wagner n'est pas mal...

Non sérieusement personnellement le premier que j'ai vraiment écouté et vu, c'est "La Force du destin" de Verdi qui est pas mal du tout.
Maintenant l'histoire concerne certains faits historiques qui se sont passés avant, mais bon pour commencer la plupart préfèrent des opéra plus accessible comme La Flûte Enchantée de Mozart ou La Traviata de Bizet.

Bonjour,

En introduction à l'opéra, Mozart est, à mon avis, le plus accessible avec une préférence pour Don Giovanni. Opéra régulièrement diffusé à la télévision. Je vous conseille de vous procurer, en CD, la version dirigée par Carlo Maria Guilini, publiée par EMI en 1966. Cette interprétation est extraodinaire de beauté et de pureté ; elle vous donnera un aperçu magistral sur ce que Mozart est capable de faire avec des voix et comment l'orchestre devient un acteur de la scène qui interagit avec les chanteurs.

Bonne écoute.

Salut,

En règle générale, il y a deux compositeurs qui fonctionnent très bien pour quelqu'un qui débute l'opéra : Mozart et Tchaïkovski.

Chez Mozart, La Flûte Enchantée, Les Noces de Figaro, Don Juan, ça passe toujours très bien. L'avantage avec Mozart, c'est que ses opéras sont très souvent joués, donc on peut facilement assister à une représentation, ce qui est la meilleure manière de s'initier au genre à mon sens.

Chez Tchaïkovski, il y a Eugène Onéguine et La Dame de Pique, qui sont tout aussi accessibles. Pareil, les représentations fleurissent un peu partout.

Ce ne sont que deux premières pistes, il existe bien d'autres voies d'accès. On peut citer Verdi (Rigoletto), Rossini (Le Barbier de Séville), Gounod (Faust), Bizet (Carmen), Beethoven (Fidelio), Moussogorski (Boris Goudounov), Rimski Korsakov (Le Coq d'Or). Pour ceux qui aiment l'humour, les opérettes d'Offenbach sont des merveilles. Ma préférée : La Belle Hélène. Moins connu, Don Quichotte de Massenet est un excellent opéra, tour à tour drôle et triste, c'est avec lui que j'ai commencé.

Je déconseille Wagner ou Strauss, à réserver pour ceux qui aiment vivre dangereusement. Avec eux, c'est soit l'amour fou, soit le rejet total. Les modernes également sont un peu ardus. Chostakovitch (Lady Macbeth) et Prokofiev (L'amour des trois oranges), c'est très bien, mais bon courage pour trouver une date en France.

Encore une fois, j'insiste, il vaut mieux assister à une représentation, ou à la rigueur se procurer le DVD, plutôt que d'écouter le CD seul. C'est un peu comme lire une pièce de théâtre, ça a son intérêt, mais l'essence du genre est ailleurs.

Voilà, j'espère que ça t'aidera.

A+

C'est très vaste effectivement.
Pour un survol de l’œuvre, Sony a publié il y a quelques années un coffret nommé "The Duke" assez complet.
Sinon en ce qui concerne les albums :
- Ellington In Newport est indispensable (surtout pour le "Diminuendo and Crescendo In Blue avec un solo monstrueux de Paul Gonsalvez)
- Such Sweet Thunder est indispensable, c'est une suite inspirée de l'oeuvre de Shakespeare
- Piano In the Background est excellent
- Far East Suite est sublime avec ses senteurs orientales
- Money Jungle enregistré avec Charles Mingus et Max Roach est étonnant, d'une modernité stupéfiante.
- …and His Mother Called Him Bill est un hommage bouleversant à son alter-égo Billy Strayhorn

Et ce n'est qu'un début, il y a tant de merveilles chez le Duke que je n'en ai pas encore fait le tour.

je reviens sur la chronique de "riviere ouvre..." , franchement je ne suis pas sur du tout que Jimmy aie joué sur cet album...A ma connaissance il est surtout connu pour avoir joué " A tout casser " en 1967 ainsi que psychedelic la meme année. Sur l'album riviere il s'agit de Mick Jones et Jean Pierre Azoulay ....si je me trompe qu'on me le dise merci

slt, je suis fan de rock depuis longtemps mais je suis aussi ouvert à tout. Johnny j'etais et suis resté fan....Pour ma part je pense que tu devrais chroniquer l'album "Hamlet" qui est un ovni dans la carriere de Johnny ainsi que génération perdue sans doute l'album le plus "anglais"...Si tu veux parler de Johnny compositeur il y a "Johnny chante Hallyday" entierement composé par le maitre ( lol ). J'ai trouvé la chronique de riviere ouvre ton lit excellente...a quand les Doors, lavilliers, arno, Ange etc
Un super album "les enfants du rock 84" ou l'on trouve des duos avec Emmylou Harris, Don Everly, les Strays Cats, Carl Perkins et meme Tony Joe White ! J'aime bien l'album "Rough town" de 94-95 entierement en anglais...du bon rock bien gras et pour une fois Johnny maitrise bien la langue sur tous les morceaux. un album méconnu aussi "Hollywood" sinon en plus récent "ce que je sais" composé par Obispo et qui est excellent. j'allais oublié "Johnny 67" à visiter obligatoirement...voilà j'espere t'avoir aider à selectionner les albums manquants essentiels

J'ai l'intention de m'y atteler en commençant par "Flagrant Délit" et "Rivière, ouvre ton lit". La suite arrivera, peu à peu mais celà risque de prendre du temps, d'autant que je ne connais pas tout et que certains albums sont, disons, moins désirables que d'autres.

Moi je peux éventuellement chroniquer Gang, l'album entièrement réalisé par GOLDMAN. Voire le Bercy 92 ... mais bon, JH maintenant j'ai un peu du mal à assumer d'apprécier certaines chansons ... ^^'

Je peux fournir Lorada.

L'ami Guy Liguili, qui vient d'intégrer notre équipe, a semble-t'il prévu de rédiger les chroniques de Flagrant Délit et Rivière, Ouvre ton lit. Johnny va donc, peu à peu, faire son entrée sur FP.

Il faudrait faire les albums de 1968 à 1971, ils sont immenses ! "Rock'n'roll Attitude" de 1985 aussi...

Johnny a pondu 47 albums studios, plus tous les live. Tu évoques Elvis, dont il manque encore 12 albums pour achever une discographie riche de 62 LP.

Je peux clairement ajouter quelques albums à la disco de Johnny, mais n'étant pas fan, je préfère ne pas me lancer dans l'intégralité d'une disco que je ne maîtrise pas assez. Cette tache est néanmoins sur les tablettes de FP.

Ces discographies pléthoriques sont essentielles. Un site francophone digne de ce nom ne peut se passer de la disco de l'affreux Jojo, surtout s'il est ambitieux.

Salut au questionneur du 02 Décembre 2010 et à ceux et celles qui découvrent F.Z !!!

Le 22 et 23 Septembre 1992 j'étais à Berlin. Frank Zappa devait diriger L'Ensemble Modern et les morceaux interprétés étaient ceux de THE YELLOW SHARK. Tout un programme! Malheureusement le concert avec Zappa au pupitre fut annulé. On sait la suite...
Mais Zappa avait eu le temps d'accorder un interview , dans lequel il disait à peu près ceci " J'espère que l'humour sera au rendez-vous... ... et que le public va se marrer... "

Quand on débute avec Frank Zappa l'important c'est de s'éclater dans l'humour... Donc HUMOUR !!!
Voir Rabelais dans la littérature , après on peut toujours passer aux choses sérieuses...
et chez Zappa cela ne manque pas ! Ne perdre cet axiome de vue !!!

PS : Zappa n'est pas mort L'astéroïde Nr. 3834 porte le nom de Zappafrank , là encore Zappa aurait de quoi se fendre , c'est la très sérieuse Union astronomique internationale qui accepta le baptême nominal .

Pour moi qui ne suis pas client de Zappa habituellement, je trouve que son album dans lequel on trouverait le plus de morceaux accessibles serait "You Are What You Is" (enregistré en 1980 et paru en 1981).
C'est le seul dont j'arrive à supporter tous les titres!

Comme album "facile d'acces" (pour commencer on va dire), Zoo Allures est très rock, le plus rock qu'il ait fait.

Bon, Zappa, ça ne se traite pas par morceaux mais par albums :
5 albums relativement faciles
- Hot Rats
- Over-Nite Sensation
- Apostrophe (')
- One Size Fits All
- Joe's Garage

5 albums plus expérimentaux
- Freak Out
- We're Only In It For The Money
- Uncle Meat
- The Grand Wazoo
- Läther

Salut,
Ca va être difficile de choisir, vu qu'il y a plus de 50 albums,mais si tu veux un exemple sur le personnage : Frank Zappa glissait un titre commercial dans chacun de ses albums pour qu'il se vende mieux.
Et ça donne après un album intitulé Strictly Commercial(par exemple).
Je suis un inconditionnel de Frank Zappa et je te conseillerai beaucoup trop de titres qui pour moi sont excellents. En résumé, je suis incapable de résumer une telle oeuvre. Bon courage.

5 tubes (il y en beaucoup) :
Andy
Dirty Love
Lucille has messed my mind up
Titties'n'beer
Joe's Garage

5 titres + expé (beaucoup aussi) :
The Adventures of Greggery Peccary
Dog Breath In The Year of The Plague
Eat that question
Flambé
Läther

Salut, sortir des titres chez Zappa je ne vois pas l'intérêt, ses albums sont des concepts.
Allez, commence par l'instrumental "HOT RATS". Si tu es courageux, "FREAK OUT", des MOTHERS OF INVENTION mais le courage ça a du bon !
ensuite "We're Only In It For The Money" puis "Uncle Meat", et puis "Apostrophe". Allez, un 6eme "ZOOT ALLURE", parce que je l'adore !

Au passage : http://www.xsilence.net/artiste-2084.htm

Bonne écoute.

Zappa, les médias n'en parlent jamais pourtant quel artiste, il serait dommage de passer à côté du bonhomme. Mais attention certains disques peuvent rebuter et franchement j'aime pas tout de Zappa les (80), le gaillard n'a eu de cesse d'expérimenter et désolé mais Zappa n'a pas de tubes. Ma période préféré de zappa, c'est les 70: voici une première liste de morceaux qui me paraissent accessibles:

1 peaches in regalia (le thème le plus connu de Z)
2 Andy (morceau bien groovy, très entrainant)
3 broken hearts for an ass holes (délirant et rock)
4 Montana (bien cool et groovy aussi)
5 black napkins (morceau qui montre que zappa sait tenir une guitare)

le côté novateur: c'est avant tout un son de gratte reconnaissable entre 1000, mélange des genres, les triture pour un rendu unique, changement de rythme brutal, sur scène il improvisait beaucoup, utilisations de bruitages, de voix décalées, d'instruments peu utilisés dans le rock comme le xylophone, un sens aiguisé de la composition de même qu'il prouve qu'on peut faire de la musique en apparence technique et utiliser l'humour aussi bien dans les paroles que dans la musique.
voici une liste de morceaux plus complexe mais géniaux:
1 the grand wazoo
2 inca roads
3 king kong
4 RDNZL
5 son of mr green genes

Pour la première liste, je pense à "Baby Snake", "Valley Girl", des morceaux vifs, courts et accrocheurs (il y en a pas mal dans l'album "Sheik Yerbouti" d'ailleurs, souvent sous le signe de la parodie). Mon premier disque, choisi au hasard, était "One Size Fits All", accessible.
Avec le temps des diques comme "Joe's Garage", "Uncle Meat" sont ceux que je réécoute avec le plus d'intérêt. J'ai bêtement décidé d'avoir toute la discographie.
Ce qui rend Zappa aussi fascinant c'est son personnage cultivé, intègre, perfectionniste, qui s'est complétement consacré à son œuvre, œuvre libre et tellement riche de genres, références…
Je vous suggère de lire quelques biographies ou interviews, elles permettent de cerner l'artiste et de donner envie d'écouter. Christophe Delbrouk a écrit 3 volumes aux éditions du Castor Astral.

Alors attention, Frank Zappa est très spécial. Il a toujours eu l'art de faire de ce qui aurait pu être des tubes, des chose tout à fait en dehors des autres. Donc en gros si tu veux peut être des morceaux "cours" et plus "accessibles" ou plutôt dit moins inaccessibles il ya l'album Overnite Sentasion et Zoo Allure.
Si on plonge dans le côté "experimental" là c'est sûr il y a de quoi trouver son bonnheur et en choisir 5 serait vraiment chaud ... Sinon Lumpy Gravy dans les plus experimentaux ou Oncle Sam ou bien encore sa période jazz rock, qui est loin d'être du Mahavishnu Orchestra ou du Chick Corea, ou pire encore avec Weasels Rip My Flesh etc.

Oui, Ian Gillan a effectivement rejoint BLACK SABBATH en 1983 après le départ de Ronnie James Dio. Cette collaboration malheureusement trop éphèmère a été à l'origine de l'album Born Again, paru la même année, et de la tournée qui s'ensuivit.

Born Again a déjà été il y a quelques mois ici même par mes soins, tu pourras trouver plus d'informations en te rendant ici :

http://fp.nightfall.fr/index.php?idchoix=3762

Concernant les bootlegs, oh que oui il y en a, et de qualité qui plus est ! Je te conseille notamment le bootleg "Born In Hell", dont la qualité est équivalente à celle d'un live officiel, l'autre bootleg "Parisian Bitch" enregistré lors du passage de la tournée à Paris, et aussi le second disque de l'édition bonus de Born Again, parue en 2011, il est garni d'extraits live inédits et se révèle indispensable !

Ah ben ça, pour sûr !!! Gillian a crée la surprise en 1983 au poste de frontman du sab' sur l'excellent Born Again, mais a quitté en bons termes le groupe après la tournée relative à l'album : différence des genres+reformation du Deep Purple mkII.

C'est une question assez difficile, plusieurs albums du groupe de Tony Iommi peuvent prétendre à ce statut, tant la musique du Sabbath est élaborée et aventureuse ...

Certes Sabbath Bloody Sabbath peut rentrer dans cette catégorie, mais on peut en dire tout autant de Sabotage, évidemment, mais aussi d'à peu près tous les albums à mon goût !

Parmi les albums les plus "originaux", je citerai volontiers Tyr, album de 1990 enregistré avec Tony Martin et qui explore une veine poétique nouvelle dans la carrière du Sabb', mais je pourrais également parler de Dehumanizer (1992) et de Forbidden (1995), albums qui sont assez franchement expérimentaux (Forbidden est cependant assez médiocre) ...

Never Say Die (1978) est selon moi clairement l'album le plus expérimental du groupe, c'est clairement autre chose que du hard rock pur et dur : on y cause jazz rock, prog, pop, samba brésilienne ... Un must en terme d'expérimentation, avec bien sûr des riffs de tueur à tous les coins de morceau.

Le seul et unique "Sabotage" Man !

Sabotage et le bien nommé Technical Ecstasy sont je pense les disques de Black Sabbath les plus arrangés...

Un album de Black Sabbath "sur lequel sa volonté d'évolution vers une musique plus élaborée, aventureuse, et la sève metallique sont les mieux dosées" ? "Sabbath Bloody Sabbath", dans un registre un peu différent "Sabotage", dans un registre encore différent "Never Say Die", et puis il y a "Tyr".

La cotation, c'est une question d'offres et de demandes, rien de très claire et durable enfaite.
Un bon site qui aide pas mal dans le genre, c'est discogs.com.

C'est une question complexe.

Effectivement, le "Elvis in concert" d'Octobre 1977 "était" prévue pa RCA... Quoique je n'en ai personnellement pas la certitude. Et les albums posthumes d'Elvis étant aussi nombreux que les grains de sable sur la plage de Waikiki -pleins de Live à Hawaï d'ailleurs...-, ceci demande réflexion...
Mais vous n'avez pas tort, le Live de 77 peut sans doute se compter dans la discographie officielle.

C'était pour moi une chance unique et un honneur que de rédiger ces modestes chroniques. Je trouve sidérant que personne ne se soit lancé dans cette tache avant moi en Français tant sont nombreux les fans du King.

Je vous propose de faire la demande de cette Kro dans notre Boite à demande. Si en outre vous estimez que tel ou tel autre disque d'Elvis hors Discographie officielle mérite que l'on se penche dessus, be my guest !
Bien à vous.

Probablement Alex Ligertwood, chanteur du groupe durant ces années-là (depuis 1979). Santana a très souvent changé de personnel.

Sur tout le disque, le chanteur est Alex Ligertwood, qui jouait plus ou moins régulièrement avec Santana de l'album Marathon (1979) au live Sacred Fire dans les années 90.

"a trick of the tail" et "wind and wuthering" font pour moi parti de l'âge d'or de GENESIS, tous les aspects propre à l'identité du groupe première génération sont bien présents sur ces albums malgré l'absence de peter gabriel. On est bien dans une certaine continuité.

la rupture se situe après ces albums c'est à dire après le départ du guitariste steve Hackett, finalement dépositaire du son GENESIS, écouter son premier album solo, difficile de faire plus génésien.

"And there they were three" représente la rupture et le changement de style qui s'affirmera de plus en plus par la suite. Un GENESIS plus simple, plus pop rock et effectivement moins lyrique, moins épique, moins progressif, voilà pour le style.
Pour le son, GENESIS plongera dans ces sonorités synthétiques propre aux 80's dès "duke", même si l'album a encore du charme, rien ne sera plus jamais comme avant...

A trick of the tail marque plus un retour au lyrisme de Selling qu'une rupture. Il ne faut pas se laisser tromper par le style plus moderne de The lamb.
L'accueil du public a été bon, c'était leur meilleure vente à l'époque, ils ont même décroché quelques bonnes places dans les charts de différents pays.
Pour ce qui est des critiques, je n'ai pas le souvenir qu'ils aient été particulièrement méchants, étant donné que le prog n'a jamais vraiment été bien noté, en particulier entre 76 et 80.
Enfin, oui, bien sûr, les voix de Gabriel et Collins se ressemblent. Elles appartiennent à la même catégorie de timbre. Cela a permis une transition idéale entre les deux périodes du groupe à mon avis.
Non, décidément, je ne comprendrai jamais les partisans de l'avant/après chez Genesis... A trick of the tail, un de leurs meilleurs albums si pas leur meilleur, devrait apparaître comme une preuve flagrante de la continuité de leur propos.

D'après ce que j'ai pu obtenir comme information, le premier album est à l'origine un side-project de quelques membres (dont Moloney, Potts) faisant déjà partie du groupe de Sean O Riada : Ceoltóirí Chualann. Lorsque ce dernier s'est séparé en 1969 (O Riada mourra deux ans plus tard), les Chieftains se sont reformés et on roulé d'eux-mêmes.

Les vinyls sont revenus à un niveau de popularité assez haut par rapports à il y a 10 ans, mais la différence est bcp plus grosse entre le vinyl et le cd actuellement qu'entre le vhs et le dvd ou la k7 audio.

Le vinyl, pour la beauté du support et la "chaleur" du son patati et patata je comprends mais le VHS, je vois pas l'interet qu'il y a en plus du DVD, à part le son qui devient "pleurant" à la longue et qui fait entendre un son bizarroide à la longue, comme ces vieux vhs que les profs passaient dans la classe en secondaire ...

Contrairement à une idée largement répandue, la généralisation du format DVD au début des années 2000 et la fin de la commercialisation du support VHS (appelé aussi cassette vidéo) n'a pas entrainé pour autant sa mort : il est encore possible de nos jours d'acheter des magnétoscopes, des VHS et d'en produire à des fins commerciales. Il existe par ailleurs sur Internet un véritable marché de collection pour le support VHS, à l'instar des collectionneurs de vinyles ou de cassettes audios, ou bien encore des "retrogamers" qui collectionnent les vieux jeux sur cartouches ...

En ce qui concerne la version VHS de Never Say Die, elle est évidemment devenue collector pour la plupart des fans de BLACK SABBATH qui ont choppé le virus de la collection et qui veulent tout posséder. Dans cette optique, le tirage de 1986, peu facile à trouver, est désormais devenu rare et recherché. La version DVD remplace aisément la version VHS au niveau du contenu, mais elle n'a évidemment pas le charme des anciennes VHS (enfin c'est mon avis) ...

Je connais, de la même manière, des fans de BLACK SABBATH qui achètent aussi les versions K7 audio des albums et même les versions cartridge 8-track (un vieux support magnétique oublié des années 1970), c'est dire si les vieux supports ont encore la côte dans les années 2010 !

Bon. C'est clair. Merci.

On peut reconnaître à Abaddon d'être le batteur ayant en grande partie contribué au son punk et bordélique des premiers albums du groupe et d'avoir participé à l'émergence d'un "style" de batterie propre au thrash. Mais d'un point de vue musical, la mention même d'Abaddon dans les discussions entre musiciens metal est un vaste sujet de blague, tant son niveau était déplorable (sauf sur les albums des années Dolan, où il s'était un peu amélioré) ...

L'homme était également assez odieux selon les sources, effectuant caprice sur caprice durant les tournées. J'en ai parlé avec plusieurs membres de VENOM qui m'ont confirmé ces anecdotes.

De plus, scandale ultime, Abaddon a tenté, au tournant de l'année 1998-1999, de s'approprier le nom VENOM et de transformer le groupe en un projet electro/metal vaguement satanique (les côtés expérimentaux de l'album Cast In Stone préfiguraient déjà cette tendance). Cronos n'a pas laissé la chose se faire (heureusement) et l'a renvoyé, mais Abaddon a néanmoins réussi à publier ses expérimentations sous la forme d'un horrible album solo sorti en 2000 sous le nom "I Am Legion". Franchement, quand on écoute ce disque affreux, on ne peut que se rassurer de son départ.

Par ailleurs, les successeurs d'Abaddon, Antton (Anthony Lant) et Danté (Danny Needham) enterrent de loin Abaddon d'un point de vue musical et depuis son départ, les pistes de batterie des albums de VENOM y ont grandement gagné en qualité ...