De rien. Oui, Discogs, c'est la Bible ;-)
Bon week-end itou.

Merci François pour ta réponse. De plus, tu m'indiques la démarche pour aller pêcher ce genre d'infos, je n'y avais pas pensé... Bon week-end.

Oui, après consultation de Discogs, il y a plusieurs versions (enfin, au moins deux) :

https://www.discogs.com/fr/Arcade-Fire-Reflektor/release/15422362

https://www.discogs.com/fr/Arcade-Fire-Reflektor/release/5048611

@ERwin : Tout à fait exact : "I got the message" sur Afterburner est chanté par Gibbons ! J'ai dû confondre avec "... the six"

Hey !

C'est une excellente question !
Je suis en désaccord avec toi pour "Bad Girl" et "I Got The six"(et non a "message" !!) que j'aime beaucoup.
Globalement, le titre de gloire de Dusty est "Tush" que tu trouveras sur le magnifique Fandango.
Il est aussi préposé aux reprises du king Elvis, son idole. Ainsi "Jailhouse Rock", "Viva Las Vegas" et surtout le phénoménal "Teddy Bear" valent bien le coup.
On conseille "Francine" et "Chevrolet" sur le mythique "Rio Grande Mud" et sans doute "Party On The Patio" sur le médiocre "El Loco".

Bien à toi

Selon les dires de Gibbons lui-même, il fut très influencé musicalement par les groupes new-wave anglais de l'époque, tout simplement!
On remarque que les bidouillages électroniques commencent dès l'album "El Loco" de 1981, car le groupe partagea un moment un studio d'enregisterment avec... OMD ! Non, vous ne rêvez pas, c'est la vérité vraie! Deux groupes que tout oppose, mais ZZ Top s'inspira d'OMD en particulier, et Gibbons, fasciné par la musique électronique de l'époque, demanda conseil à McCluskey et Humphreys. Voilà l'origine de la chose.

Le son particulier de cet album est assez original et inédit, ce qui n'aurai pas été le cas avec une vrai batterie et une vrai basse.
Enfin c'est mon point de vue

La remarque vaut aussi pour la basse, entièrement séquencée, Eliminator a été enregistré quasiment entièrement par le seul Gibbons. Concernant la batterie, subsistent certains éléments de cymbales, pris lors de la fabrication des démos de l'album. Lorsque Frank Beard s'est rendu compte du résultat final, il en a beaucoup voulu à Gibbons. Alors oui, Gibbons s'est laissé séduire par la technologie de pointe de son époque et de plus Beard était sujet à de multiples addictions qui rendaient compliquées son implication dans le groupe et surtout sa disponibilité. Donc la réponse se trouve partagée dans tes hypothèses.

Bonjour,

Vous pouvez trouver ce morceau 'Black Magic Woman' sur la compilation 'Greatest Hits' de 1989, sorti chez COLUMBIA. CD que j'ai récupéré chez la mère d'un pote qui ne se retrouvait pas dans celui-ci, les morceaux qui y figurent font partie de la période Peter Green donc blues du groupe.

Bien à vous

Egalement sur une excellente compilation "A Man in the World" consacrée à Peter Green qui est pour moi l'un des plus grands guitaristes de l'histoire du rock !

Elle ne se trouve pas sur un album studio original mais elle apparait sur "Pious Bird Of Good Omen" un album-compilation de 1969.

Bonjour,
Pour l'auteur de la chronique, moi en l'occurrence, ce disque est suffisamment bon et représentatif pour donner l'envie de partager le plaisir que ma procurer son écoute à d'autres auditeurs. C'est le sens de cette mise en avant particulière.
C'est bien entendu totalement subjectif, mais je me suis basé sur le fait que cet album me semble toujours aussi bon plusieurs années après sa sortie que lorsque je l'ai découvert.
Après, tout n'est qu'histoire de goût.
Et il est normal (voire rassurant) que cela suscite des avis divergents.

@ Fdo :

Il n'y a bien que toi qui voit un prétendu malaise entre Anthony Kiedis et George Clinton car au contraire, le groupe et leur producteur étaient bien dans le même trip (autant musicalement que du point de vue festif...) et les deux parties se sont fort bien entendues durant les sessions d'enregistrement de l'album. Ce sont d'ailleurs précisément les RHCP qui ont contacté Clinton pour lui demander de produire Freaky Styley !

C'est même pas sûr qu'il soit apprécié par George Clinton lui-même. Ce n'est pas un gros producteur, mais ses autres albums produits sont funk et avec des musiciens qu'il connaît bien. C'est le seul album qu'il a produit un peu en-dehors de son cercle.
Il y a une vidéo sur youtube où on le voit interpréter Hollywood avec les R.H.C.P. On voit bien le malaise de kiedis qui ne se sentait pas vraiment dans le même trip que George Clinton.

Peut etre les fans inconditionnels de George Clinton qui auraient reconnu son style dans certains morceaux ...

Gertrude veut probablement faire référence aux dettes qu'il avait contractées après ses tournées. Mais il s'était refait bien avant 85.

@ Gertrude de Cunegondienne:

Pour moi Freaky Styley même s'il n'est pas un album 100% funk est tout de même un disque qui s'en approche fortement et c'est bien le seul album des RHCP que j'aime vraiment car c'est là où l'aspect funk ressort le plus grâce à la présence de George Clinton aux manettes, qui a canalisé la folie et le côté bordélique du groupe que je n'apprécie pas habituellement.
Contrairement à ce que tu affirmes, je ne pense franchement pas que Clinton avait besoin de se refaire financièrement à ce moment là, et surtout pas avec un jeune groupe débutant quasi-inconnu du grand public à cette époque ! s'il avait voulu faire du fric, il se serait plutôt tourné vers une valeur sûre et pas vers les RHCP.

Déjà, ce n'est pas un album de funk ... et les 3-4 morceaux funk sont soit des reprises très modestes, soit des morceaux funky loin d'être les plus remarquables au monde et en dehors du son funk des années mi-80. La grosse deuxième moitié de l'album est punk ou rap. J'ai déjà entendu dire que Yerte the Turtke était apprécié mais là aussi Kiedis n'a rien d'un vrai rappeur (et tant mieux). A l'époque c'était juste un groupe de gamins peut-être trop jeunes pour montrer leur vrai talent et envahis par un George Clinton qui était pas spécialement intéressé par le groupe, mais qui voulait se refaire financièrement.

Pas certain que des fans de funk aient apprécié ce Freaky Styley à l'époque car, même si l'album contient suffisamment de moments funk-rock et que c'est leur 33-tours qui se rapproche le plus de ce style, je ne pense pas que des puristes du funk aient pu adhérer complètement à ce mix de punk-funk que l'on retrouve sur quelques titres.
En 85 en France, je pense qu'il n'y avait qu'une poignée de gens (dont je faisais partie) qui connaissait ce disque à la croisée des genres. Même parmi les fans des RHCP (dont je ne fais pas partie), il ne doit pas y en avoir des masses qui aiment cet album !

Difficile à dire : ce disque a fait un four à sa sortie.

Intéressante ta question. Il peut arriver que certaines opinions soient précipitées mais cela reste subjectif. Le format chronique courte est très utile pour avoir davantage de recul sur la musique. Le format Kro Express est très bien car les chroniqueurs expérimentés peuvent donner leurs avis.

Quand Yann explique qu'à Forces parallèles nous recevons les albums à paraître en avance, il pense que nous sommes comme n'importe quel magazine professionnel (Rock & Folk, Les Inrockuptibles).
Or, je me dois de préciser, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris, que nous constituons une équipe de bénévoles dont seule la passion sert de carburant. Autrement dit, Erwin, notre boss, ne nous rémunère pas pour chaque chronique parue. Lui-même ne gagne rien sur les chroniques qu'il a publiées ici.

Par conséquent, quand nous voulons chroniquer un disque, plusieurs options s'offrent à nous. Soit, nous possédons déjà le disque (lorsqu'il s'agit d'une archive par exemple), soit nous nous procurons le disque par nos propres moyens : pour ma part, j'emprunte beaucoup de disques à la médiathèque de Marseille ou alors j'achète l'album comme n'importe quel citoyen qui défend les artistes qu'il aime. D'autres parmi nous téléchargent les disques qu'ils achètent au format numérique, à moins qu'ils ne les écoutent sur Youtube.

Notre indépendance est la garante de notre liberté d'évaluer un album.

Merci pour vos réponses, 10 jours, c'est en effet suffisant pour se faire une bonne idée, n'en déplaise à Baazbaaz.

De toutes façon, il n'y a pas besoin d'écouter un album d'AC/DC pour connaitre par avance son contenu, et donc le chroniquer.

Je confirme. En tant qu'ancien "chroniqueur" (je n'ai jamais apprécié ce terme), je recevais soit en CD promotionnel soit en fichier mp3 les albums en avance.

Par ailleurs, pour votre information, la chronique a été "postée" à la rédaction le 11 pour qu'elle sorte le 13... 😁

Bonjour à vous,
Le réponse est simple : cela faisait 10 jours que je l'avais en ma possession. Donc, j'ai eu le temps de l'assimiler.
Bien à vous et bonne écoute.

Je pense tout simplement qu'à la "rédaction" ils reçoivent les albums en avance.

Un Page en Inde... J'avoue être pris au dépourvu. En Inde la mysticité n'est pas rare. Jimmy lui est sur le tard plus en connexion avec l'occultisme.Le satanisme peut-être ?

Il a acheté un manoir ayant appartenu au mage Aleister Crowley dont le nom dans la Kabbale anglaise donne le nombre 666... J'en ai des frissons...
Mais 666 n'est-ce pas un album des Aphrodite's Child...

Une chronique sur Demis Roussos lequel déclarait sans prétention aucune être la réincarnation d'Alexandre le Grand... Alexandre qui alla jusque sur les berges de l'Indus... La boucle est presque bouclée...

ps : Il, reste que Jimmy est un dieu de la guitare... allons nous le retrouver dans une incarnation de Sarasvati toujours en accord avec la Vînâ... une cithare... la guitare n'est plus très loin et le page de nous enchanter...

Pour rebondir, oui, on est ici dans l'affichage, le symbole.
Comme dans cette affaire du petit « Fañch », avec le tilde. Quelle importance, un tilde ou pas, ce n'est qu'une convention d'écriture, cela n'a pas d'importance réelle, capitale, fondamentale. Et tout le mouvement breton de s'emparer de l'affaire, pourtant! En se gardant bien de signaler le principal : Fañch est élevé en français par son père et sa mère, car, dans les émission en breton que j'ai vues, ce sont des militants qui parlaient pour eux en leur présence alors que les parents restaient muets (« Bali Breizh » sur F3 Bretagne, avec un autre Louarn, tiens, l'oncle de notre chère Gwennyn et ci-devant inspecteur des impôts à la retraite, ancien fonctionnaire d'un Etat qu'il pourfend pourtant à l'envi à longueur d'interview).
Voilà bien les Bretons : l'un collera un triskell au cul de son auto, l'autre arborera le Gwenn-ha-Du dans son salon, un autre exigera son tilde sur le prénom de son enfant pour « faire breton ». On joue au Breton, en somme. C'est l'époque, les années « ethniques », comme disait le défunt Jean Le Du : symbole, affichage et surtout superficialité, et surtout « ne pas trop se fatiguer », principal symptôme touchant le consommateur du rayon bio-ethnique, breton ou pas, de 2021. La langue bretonne ? C'est bien entendu Diwan qui sera chargé par les parents de l'enseigner à la progéniture. Et voilà, le tour est joué, la bonne action effectuée sans trop de peine ! L'enfant ne parlera pas cette langue en dehors de l'école, pas à la maison en tout cas, parce que ses parents lui parleront français ! Et on s'en foutra bien de l'indigence de son accent, parce que personne dans l'entourage ne parlera breton non plus : mais lui, l'enfant, sera régulièrement exhibé comme un objet de fierté, ou comme un animal de foire. Un symbole ! Gwennyn est bien dans cette mouvance : personne ne la comprend, même parfois les brittophones, ou alors ces derniers froncent-ils les sourcils en l'écoutant (« 'vit boutévèt »), mais on est dans le symbole : « Une belle femme qui parle breton, comme c'est chic, comme c'est moderne ! ». Le reste, le Breton s'en fout, au final, il a autre chose de plus important à faire, et puis il a déjà son disque de Gwennyn, son triskell, son Gwenn-ha-Du et son tilde, alors, hein, il a déjà donné, « ça va bien, quand même, ces histoires de « Breiz Atao », à la fin » » ! Et le voilà, le Breton de 2021 : déculturé et au final indifférent à l'avenir de sa langue (qui n'est déjà plus la sienne), malgré son vernis de bretonnité acquit sans trop d'effort et à bas prix au supermarché du coin. Mais la Bretagne demande plus d'efforts que cela, messieurs-dames ! Elle se mérite, elle est exigeante et ne se donne pas comme la dernière des catins de la télé-réalité. Dihunit' ta, Bretoned !

Le problème actuel n'est pas qu'il existe plusieurs façons de placer l'accent tonique en breton suivant la région, mais bien que les nouvelles générations, dont Gwennyn fait partie, ont tendance à accentuer à la française, en "oubliant" l'accent tonique propre à la langue et la musicalité de la phrase.

Et il faudrait aussi signaler ses régulières fautes de liaisons, propres à beaucoup de nouveaux bretonnants qui apprennent la langue d'abord par écrit.

Parisien avec des racines auvergnates et ariégeoises et ayant pris selon mes proches pris un accent berlinois pour ne pas dire allemand du à de longues années passées chez Schiller et Goethe il va m'être difficile de m'aventurer pour une louange ou une critique de cette charmante personne en ce qui concerne son chant.
Si l'allemand tout comme l'espagnol et l'italien a un accent tonique sur l'avant dernière syllabe des mots, i semblerait que l'accent tonique breton soit plus complexe.

Par exemple en Cornouille il se place sur l'avant dernière syllabe des mots.
En breton vannetais il tombe de plein pied sur la dernière syllabe.
Dans la région de Moelan sur Mer avec des mots de trois syllabes il tombe sur la première. Pour corser le tout l'accentuation se porte aussi sur la phrase.

Donc vous le voyez bien la Bretagne a différentes chapelles qui font que le débat peut se poursuivre pour l'éternité... un vrai calvaire monumental...

Moi le tonique je vais le chercher avec le Gin, rarement avec une bolée de cidre. Cidre qui d'ailleurs selon les experts pour vraiment l'apprécier se boit dans un verre à pied. La bolée c'est pour le folklore.

Notre chanteuse a encore de la marge et soyez en sûr son chant n'est pas encore (et c'est bien ainsi) le chant du cygne.

Une petite remarque : maintenant, grâce au net et au podcast, on peut très bien axer sa vie quotidienne autour de la langue bretonne, même en Australie : le net a aboli les frontières, et on peut parler avec quelqu'un au pays ou écouter une radio brittophone en direct sous les tropiques. Il est étonnant de voir le matériel disponible sur le net (confert Radio Breizh, Dastum, TES...) : vous pouvez-même choisir le locuteur que vous souhaitez écouter. C'est pourquoi l'excuse de la distance ou le « désolé, je ne parle pas breton », cela ne tient plus désormais. Si vous ne vous y mettez pas, c'est que cela n'est pas une priorité pour vous, un point c'est tout : reconnaissez-le, c'est plus honnête (message à tous les « j'voudrais bien mais j'peux point », très nombreux chez les Bretons).
Ensuite Gwennyn : elle est charmante, elle a de belles pochettes de disque, de très bons musiciens, c'est une belle ambassadrice. Mais. Mais son chant ne me touche absolument pas. Je suis très étonné du succès qu'elle semble rencontrer car elle plaît indéniablement. Comment dire... Je lui trouve un côté artificiel, calculé, trop chargé d'afféterie. Et il est vrai que sa diction est parfois contestable par moment. Mais comme 80% de ses fans ne doivent pas comprendre le breton, cela ne les choque sans doute pas, et ce n'est pas vraiment le plus important, car ce n'est pas non plus rédhibitoire en ce qui me concerne. C'est ainsi, on est dans le symbole, dans l'affichage : à ce titre, Gwennyn est bien dans l'air du temps : jolie, bien marquetée, couleur locale, "moderne". Tant mieux si, à l'image des TRI YANN, elle peut être un passage vers quelque chose de plus authentique (pas de noms, pas de noms...). TRI YANN ou SERVAT étant atteints par la limite d'âge, GWENNYN sera la relève de cette Bretagne "carte postale" qui plaît tant, tant aux touristes qu'aux Bretons plus ou moins débretonnisés, ce qui a permis à beaucoup, moi compris, de creuser davantage la question.

"Suis-je Breton, je suis né à Clamart où on ne le parle pas". (Sauf mes voisins immédiats). Breton de cœur oui, depuis mes premières vacances avec mes parents en 1954 j'avais 8 ans, Grand Hôtel de Bretagne, St-Guénolé-Penmarch. J'y repasse en pélerinage, comme la Duchesse Anne, tous les ans. La langue bretonne je l'ai dans l'oreille mais je ne la comprends pas. Alors que Gwennyn ait un faux accent peu m'importe, il y a énormément de gens qui ont un faux accent français, est-ce gênant, même des Bretons. Elle m'émeut aux larmes et les Bretons devraient sans réserve être fiers d'une telle ambassadrice.

Oui, plusieurs écoutes de ma part n'ont pu, malgré toute ma bonne volonté, dissiper cette curieuse impression. Me 'oar brezhoneg ivez, hag e teuan bremañ da soñjal ez eo (marteze) 'blam d'an abegoù 'n oa meneget Jovial e oan bet lakaet diaes... met n'on ket evit lâret da vat kennebeut. Et je ne veux pas non plus jeter la pierre à Gwennyn, parce que j'aime sa démarche, et ne souhaite pas froisser cette personne, justement à cause de cela et d'une certain fraicheur qu'elle apporte à la musique en langue bretonne. Gant ma gwellañ gourc'hemennoù deoc'h evit ho lec'hienn, ken fonnus ha dedennus war un dro !

Au risque de me répéter également, je n'entends personnellement rien de faux, et encore moins de "gênant" !
Malgré mon affection pour la langue bretonne et la musique du pays, en tant que non-bretonnant à la base, je ne distingue pas très bien les subtilités (même si on sent effectivement une différence claire entre écouter un artiste français qui chante occasionnellement en breton, et ensuite écouter Yann-Fañch Kemener). Et en fait, j'avoue que ce n'est pas mon souci. L'exemple que prend Jovial par rapport à l'accent français dans le parler anglais, on comprend que ça puisse paraître ridicule, mais il faut savoir que c'est aussi une sensation particulièrement présente... en France ! Beaucoup d'anglo-saxons disent trouver cela très charmant et même... "sexy" !

Et donc musicalement, puisque je pense que ta question était plutôt dans ce sens, je n'ai jamais ressenti de gène non plus... C'est marrant, on dirait que ça te tarabuste (le problème était déjà mentionné en commentaire). ^^ Sorti d'une école de musique où j'ai fait beaucoup de travail d'écoute, de chant aussi, je n'ai jamais senti quoi que ce soit de dérangeant.. Cela dit, mon opinion peut être biaisée vu que le chant "faux" n'est plus un réel problème selon le contexte (je préfère mille fois une chanteuse "fausse" et qui fait passer sa propre émotion, plutôt qu'une énième Aretha Franklin).
Voilà, difficile d'en dire plus, n'étant pas à ta place... ! Bonne soirée. :)

Au risque de me répéter, l'accent tonique de la langue bretonne n'est pas du tout respecté. Elle chante avec un accent français qui décale la "force" des syllabes normalement accentuées ... On peut s'en rendre parfaitement compte en écoutant d'autres chanteuses et chanteurs, de musique traditionnelle ou non.

La rythmique vocale n'est pas du tout la même ici. Après, ce manque de "justesse" dont tu parles ne sera peut-être pas ressenti de la même façon par un non-brittophone, mais en tous bien cela qui me gêne à son écoute.

L'accent tonique fait partie intégrante du chant en breton, comme de la langue. Un artiste français qui chante en anglais avec l'accent français, ça peut être marrant, mais le plus souvent gênant voire ridicule ... C'est en tous cas mon point de vue.

Merci à ceux qui ont (enfin) joué le jeu! :)

Allez je joue le jeu , très subjectif mais ca donnerait ca pour ma part:
About a girl
Silver
Son of a gun
Heart shaped box
Rape me
Frances Farmer Will Have Her Revenge On Seattle
Pennyroyal Tea
All Apologies
Dumb
The Man Who Sold The World
Where Did You Sleep Last Night?
Lake Of Fire
Sappy
You now you’re right
Do Re Mi

Il y a une kyrielle de bonnes chansons dans le répertoire de Nirvana de telle sorte qu’il est aisé de confectionner un second album. J’y mettrais old age, blandest, sappy, token eastern song, spank thru, been a son, opinion, do re mi, verse chorus verse, aneurysm en essayant de choisir les plus évidentes (si ce n’est pas suffisant je peux compléter)piochées notamment dans le coffret with the lights out et sans puiser dans bleach et in utero. Je précise s’il en est besoin que je suis fan de nirvana mais également de mudhoney, teenage fanclub ou encore husker du😁

"In Utero", leur chef d'œuvre !

Salut,
Le problème avec ta question c'est selon moi la différence de statut entre Bleach et In Utero. Le premier est l'expression d'un groupe encore sauvage, avec d'excellentes chansons (toute la première moitié) et d'autres plus bruitistes qui témoignent d'une époque. Je suis donc attaché à l'ensemble du disque même si je ne l'écoute jamais en entier tant la face B est pénible pour mes oreilles sensibles.

Mais In Utero, je ne peux pas. Les chansons les plus écoutables sont des resucées de Nervermind et je ne les aime pas, tandis qu'une grande partie du disque est simplement laide ou médiocre. Pour moi c'est le témoignage d'un groupe qui ne savait plus quoi faire, incapable d'évoluer ou de faire de vrais choix. Je n'en garderai donc rien.

Mais c'est déjà sorti, ça s'appelle "Bleach"

Assez d'accord ! Il y a effectivement des groupes qui galèrent pendant des décennies avec au moins une dizaine d'albums à leur actif, et pourtant un seul album qui ait connu le succès (ou bien, au minimum, a fait "sortir la tête de l'eau" au groupe )... pendant que d'autres sortent un seul single qui cartonne autant qu'une carrière entière... assez injuste ! Parfois ce n'est pas faute à une absence de talent mais simplement à un style qui ne colle pas à la mode par exemple.

Nirvana,c'est autre chose que Nevermind ?
On m'aurait menti ? :)
C'est subjectif évidemment, mais avant c'est brouillon et après c'est comme une redite. Il n'en demeure pas moins que le trio reste pour l'instant le dernier grand choc du rock...pour moi.

"Nevermind" a aussi un truc qui cloche : trop "commercial" :-)
Quant au "second album", vu la longévité du groupe, c'est moins compliqué que pour les Rolling Stones... :-) A 95% des titres d'"In Utero" et du Unplugged.

Ni avec Jimmy, Mama, Jo Jo, Willie ou A.C. (tous issus du Blues)

Pas plus qu'avec Al, Earl, Ken ou les Reed Brothers (Rockab)
Bob, Billy, Chuck, Smokey (Hillbilly) sans oublier Jerry (Country et Rock n Roll)

A priori non, pas plus qu'avec Dizzy REED ou Robert REED.

Je suis vraiment étonné que personne ne t'aie proposé de retourner au tout début de sa carrière musicale.

Il fut le premier guitariste clé du groupe THE YARDBIRDS en 1963. Inconditionnel du Blues, il quittera le groupe en 1965 lorsque THE YARDBIRDS ira voir du coté de la Pop. Deux autres guitaristes le remplaceront, d'abord Jeff Beck puis par la suite Jimmy Page.(voir la naissance de LED ZEPPELIN )

ERIC CLAPTON lui continuera sa vie musicale en créant en 1966 le groupe CREAM avec le bassiste et chanteur JACK BRUCE et un batteur que les batteurs de jazz considéreront comme un des leurs GINGER BAKER ( ce qui n'est pas rien pour un batteur de Rock)

Dans l'intervalle de THE YARDBIRDS et de CREAM n'omettons pas son passage avec le grand JOHN MAYALL & THE BLUESBREAKERS...

Après le reste m'intéresse moyennement pour ne pas dire beaucoup moins. Les qualités de guitariste d'ERIC CLAPTON demeureront légendaires mais à mon avis pas toujours en accord avec le jeu qu'il aura produit par la suite.

Pour conclure écoute le : avec THE YARDSBIDRS, puis avec JOHN MAYALL et CREAM (surtout CREAM). Oui il est encore tout jeune à cette époque. Au risque de m'attirer des foudres il est selon moi déjà à l'apogée de son talent de guitariste... après c'est une histoire.

Bonjour,

En dehors des albums conseillés on peut rajouter: DEREK & The DOMINOS "In Concert" (un excellent double album). Toujours de Derek le "Live at Fillmore". Il y a aussi en DVD "Live at Montreux 86 et le "Rainbow Concert 73".
Il ne faut pas négliger le "Blues Breakers enregistré au sein du groupe de John Mayall.
Autre curiosité avec "On Tour" de DELANEY & BONNIE & Friends.

Il y a bien longtemps que je n'écoute plus (ou très rarement) Clapton mais l'album studio "From The Cradle" passe toujours sur ma platine

Merci de vos réponses, si "just one night" est un bon live, le "live at Madison square garden" me convient totalement
J'ai découvert aussi le "Live in San Diego" qui est aussi très intéressant

Je ne suis ni spécialiste ni amateur d'Eric Clapton mais à mon avis je pense que tu devrais trouver ton bonheur avec le double album en public Just One Night (enregistré à Tokyo en Décembre 1979 et paru début 1980).

Concernant Clapton, tu as le double live "Just One Night" de 1980, qui est excellent, mais mieux encore tu peux te rabattre sur le coffret 4 cd's : Crossroad 2 - Live In The 70's, publié en 1996. Sinon je te conseille en cd et/ou dvd, avec la collaboration de Steve Winwood : Clapton and Winwood: Live at Madison Square Garden, publié en 2009.

C'est un titre avec Pete Best aux baguettes.
"Anthology 1"

M. (et non "Mr" qui est l'abréviation de "Mister") Tinkertrain, c'est un plaisir et un honneur de vous avoir aidé.

Oui, Mr Tinkertrain, un label important pour moi :) Que de galettes achetées ! Un artwork toujours beau,des passionnés discrets puis des signatures originales. De Collection d'Arnell-Andrea aux Japonais de Jack or Jive, des Russes de Moon Far Away aux Italiens de Corde Oblique, la machine à frissons fonctionnait à plein régime. Simplement dommage qu'il n'existe plus.

Merci à tous pour vos réponses sauf Benny. Et content de voir que je suis pas le seul à connaitre le label Prikosnovénie...

L'album "Dolorès" de Jean-Louis Murat et le "Organique" de Zend Avesta, les mecs qui ont travaillé avec Bashung sur "L'Imprudence".
Et je pense aussi à la chanson "Jungle pulse" d'Etienne Daho, par contre je ne connais pas l'album, je ne peux pas dire s'il est à l'avenant.

En 2006, était sorti sur le défunt et très beau label Prikosnovénie Sibylline de MISSTRIP. Alors, oui, le quatuor français chante en anglais mais ses effluves trip-hop étaient vraiment pas mal.

Il y avait un duo Français nommé Arom (ou Arôm comme repertorié sur Discogs) au début des années 2000 qui faisait de l'électro Trip Hop en Français et Anglais.
Deux albums à leur actif:
- Jardin D'Eden (2002)
- Arom (2011)
Je pense que ça peut correspondre à ce que tu recherches...

Les contours de ce genre musical (préfabriqué à mon sens) sont tellement flous qu'il est difficile de répondre. Le groupe Télépopmusik peut-être mais les vocaux (quand il y en a) sont en anglais.

Pas du tout spécialiste du registre

Cependant on trouve qq titres en français sur les albums "Via" et "Mesk de SHEER K.

Même chose avec LA FAMILLE BOU avec les albums "Come What May" et "Open Door". ceux là viennent de Suisse

Emilie Simon peut-être ? Notamment son premier album ... Après on est loin de Massive Attack.

Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais je dirai que le premier disque est une tentative, le second une confirmation. Gainsbourg a cette idée et la concrétise sans vraiment savoir de quoi il en retourne d'abord. Il est davantage en maitrise ensuite. Comme c'est souvent le cas, c'est sur le premier qu'il y a les titres les plus marquants, mais sur le second qu'il y a le plus de cohésion.

Bonjour,

L'interface interdit les liens directs, mais allez dans google et tapez "synthetiseur gold arcade". Vous allez tomber sur une jaquette avec des espèces de blobs pourpres, c'est celle-là.

Attention, logiquement la version d'origine comporte aussi un fourreau monochrome teint en jaune-or, d'où le nom de la compil (et ce fourreau est numéroté au dos, j'avais le 0031 ^^)

Sheila fut invitée à la Bourse de Paris mais il y a maintenant des lustres. Une femme parmi tous ces courtiers, commis d'agent de change et compagnie. Elle fit sensation sans chanter.
Ce jour-là, le Palais Brongniard n'eut pas beaucoup de grognards. Sheila n'eut que des fans parmi la gente masculine et bien avant la clôture, les cours s'envolèrent.

@Benny. Bien d'accord avec vous. D'autant plus que le procureur T.A est le seul sur le plateau à se marrer avec "Jéjé", c'est fou ! 'Faut dire qu'il s'y connait, le Creusois, pour refourguer de la camelote frelatée, lui, le concepteur-rédacteur des slogans "Ovomaltine, c'est de la dynamite!", "Vas-y Wasa", "Lapeyre, y en a pas deux!", "Chaussée-aux-Moines : Aaamène !" et autres "Quand c’est trop, c’est Tropico !". Quel fieffé coquin !

@Yanis : si on parle bien de la vidéo intitulée "Gérard", arrêtez, vous allez me le rendre sympathique ! Je vous approuve sur les tenants et les aboutissants de l'industrie (sic) musicale mais je remarque avec cet extrait que les tribunaux médiatiques, leurs inquisiteurs et les "buzz" qui en découlent ne datent pas d'hier...

@Benny. Pas le patriotisme, me concernant, si vous me lisez bien, mais ses excès et autres dérives : xénophobie et militarisme : 1 700 000 Français tués entre 14 et 18, ce n'est plus du "patriotisme", c'est de la boucherie en gros.
Bref, car je suis hors-sujet, la pauvre Sheila n'y peut rien, on ne va tout de même pas ajouter cela au dossier.
De plus, je la plains sincèrement car elle en a bavé. Profité, aussi, mais bavé, indéniablement. En outre, je réaffirme que je n'ai absolument rien contre elle en tant que personne, et pense sincèrement que ce qu'elle a pu subir de la part de certains professionnels du circuit est absolument ignoble, à l'image de cette polémique lancée, entre autres par un G. De Villiers "sur ordre", certes, et surtout à l'initiative de Carrère : "Sheila est-elle un homme?". Tout cela uniquement pour "faire parler d'elle", pour occuper l'espace médiatique à des fins purement mercantiles, dans le mépris le plus total du respect de la personne humaine ce qui, CQFD, démontre parfaitement que la pauvre n'était pas mieux considérée par ses agents qu'une vulgaire savonnette bon marché dont il s'agit d'assurer la promotion.
Cela en dit long, très long, sur les tenants et aboutissants de ce business et également, n'en déplaise à certains, sur la valeur intrinsèque des produits dont ses acteurs assurent le commerce.
Des années plus tard, cette vieille canaille de de Villiers en ricanait encore sur le plateau d'un célèbre animateur en noir... La vidéo est disponible en ligne sur le site que vous savez. C'est édifiant !

Il n'y a guère ailleurs qu'en France où le patriotisme est connoté négativement...
Mais moi, Sheila ouate que j'préfère !

Martin.
Qu'y puis-je si vous avez mauvais goût, à mon goût ?
Tout le reste n'est que "littérature" et n'engage que vous... ou moi.
Ceci étant dit, vous vous fourvoyez : je n'ai aucune animosité contre cette "chanteuse" (comme on dit) en particulier, je voulais simplement mettre l'accent sur un business qui permet aux agents commerciaux (le mot "artistique" est désormais superflu) de miser davantage sur la plastique ou les origines, ethniques ou autres (la fameuse "petite fille de Français moyen"), de leurs futures vedettes plutôt que sur leur maîtrise du solfège, la formation technique n’étant de ce fait plus qu'un prérequis parfaitement dispensable.
Dans ce commerce, cette pauvre SHEILA n'est qu'un détail, une "illustration" si vous préférez.
Enfin, si je puis me permettre, votre acrimonie ne vous autorise pas, sur ce site de bonne tenue, à proférer des attaques personnelles à mon endroit, chose dont je m'abstiendrai vous concernant, tout en signalant néanmoins aux modérateurs que votre prose fut des plus "limites".
Je ne vous en garderai toutefois point rancune : j'ai bien rit en vous lisant et en apprenant l'existence d'un nouveau courant intellectuel : "la pensée anti-Sheila", dont les Mozart et autres Bach constitueraient les éléments d'une nouvelle Reductio ad Hitlerum, assimilant ainsi nos valeureux compositeurs d'outre Rhin à ce brave chancelier Hitler et ses sbires, dans un généreux élan de germanophobie nous ramenant, non pas aux années 80 dont je serais prétendument issu, mais aux plus "glorieuses" années du patriotisme le plus franchouillard, celui de 1871 à 1914 ! Elle en a de la chance, Sheila : avec vous, nous reprendrons l'Alsace et la Lorraine !

Pourquoi donc étais-je certain en postant mon commentaire d'hier sur SHEILA qu'une réaction virulo-méprisante ne se ferait pas attendre après publication ? L'habitude sans doute...

Un apparent mélomane (maîtrisant tout de même les vacheries et rumeurs autour d'une "vulgaire" chanteuse de variétés) vient nous rappeler, je vous la fais en plus courte et moins boursoufflée, que "SHEILA, c'est de la merde" et qu'on est en droit de se demander comment ça a pu marcher à ce point en son temps. Mais de la merde qu'on a manifestement envie de commenter et de dénoncer en tant que parangon de bon goût.
Yanis, assurément, vous n'êtes pas le chaînon manquant des haters qui ont toujours pourri SHEILA par plaisir, suffisance ou malveillance. Avez-vous par exemple seulement la preuve que son mariage avec Ringo était bidon ? La femme s'en est régulièrement défendue, elle disait encore pas plus tard que le week end dernier au micro de Pascale Clark sur Europe 1 que c'était un vrai mariage d'amour mais qu'elle avait été dépassée par le cirque médiatique autour de la cérémonie. Et Johnny et Sylvie, apprenez-moi si c'était un mariage d'amour ou une bonne affaire pour SLC ? Quant à sa voix "sujette à caution", étant donné que je n'ai pas les oreilles aussi délicates et averties que les vôtres, moi je l'aime beaucoup cette voix. Et pour l'avoir entendue plusieurs fois en concert ces dernières décennies, j'irai jusqu'à affirmer que beaucoup de chanteuses de variétés qu'on n'emmerde jamais ou beaucoup moins, contrairement à Sheila, auraient pu la lui envier. Et je vous laisserai citer des noms vous-même pour ne pas tomber sur une de vos préférées et vous peiner)

Maintenant, que vous n'ayez jamais supporté cette artiste et qu'elle n'avait aucune chance de figurer un jour dans votre classieuse discothèque, soit ! En revanche, qu'en 2021, vous ressentiez encore le besoin de formuler votre avis assassin sur cette chanteuse comme pour mettre en garde d'éventuelles âmes inexpérimentées qui s'égareraient du droit chemin et seraient tentés de découvrir un album de SHEILA, ça me laisse pantois. Je me permets de vous dire que malgré votre plume acérée et votre prose recherchée, vous me faites juste l'effet d'un beauf. Le genre de beaufs qui sévissaient en masse dans les années 80 et que je supposais à tort en voie de disparition. Merci pour la piqûre de rappel.

Quant à évoquer Bach et Mozart dans une discussion sur SHEILA pour la ramener au néant, c'est plus vieux encore que les années 80 dont vous sortez, c'est l'équivalent d'un point Godwin dans la pensée anti-Sheila. Mais ça me rappelle aussi un sketch désopilant de Zabou Breitman aux "Molières 2016", il est très facilement accessible sur YT et ça s'appelle "Carole 34" (votre petite soeur ? ). Je vous laisse le découvrir et comprendre peut-être le rapprochement que je fais de votre "Bach" ici avec le "Molière" de Carole ailleurs...

Je ne reviendrai hélas pas discuter sur cette page avec vous, je crois que ce serait abusé et j'ai dit ce que j'avais à dire.

Un phénomène ancien, qui tourne au scandale. Confère un titre que je viens d'entendre à la radio, un duo entre STING et un certain GIMS, jeune handicapé vocal qui ne sait tellement pas chanter que sa voix est déformée dans tous les sens à l'auto-tune, qui lui sert littéralement de prothèse pour pouvoir sonner à peu près juste. Quelle honte ! Et comment STING peut-il se fourvoyer ainsi ? Prostitution ? Franchement, l'industrie musicale pue de plus en plus : elle propose ses produits de mauvaise qualité à des consommateurs, du poisson pané carré pour clients de supermarché. Mais la musique, là-dedans? Comment a-t-on pu passer de Bach à... ce machin ?
SHEILA est probablement l'un des chaînons manquants de ce phénomène de consommation de masse (sa voix sujette à caution, son mariage bidon avec Ringo). Elle en a même été victime, confère la lamentable campagne de presse "Sheila est-elle un homme", orchestrée, selon l'ignoble et feu de Villiers, par son propre impresario... histoire de "faire parler". Mozart est-il une femme ? Bach était-il sur le point d'effectuer son coming out ? Ces deux là n'ont pas eu besoin que tout celà soit évoquer pour briller au firmament.

De toute facon dans la pop le rock etc chanter faux n'est pas un problème.

"Chanter faux", n'était-ce pas propre à la quasi totalité des chanteuses dites "yéyé", qu'elles s'appellent Sheila, Françoise Hardy, France Gall ou Sylvie Vartan ?
Laquelle démontrait dans les années 60 des capacités de justesse vocale inouïe dès qu'on lui plantait un micro devant sa jolie bouche ? Et pourtant, chacune d'elles a fait une carrière des plus enviables et, chacune à son rythme, de beaux progrès dans sa maîtrise du chant et la transmission d'émotions.
Sheila n'était peut-être pas la plus juste du lot au départ (quoi que..) d'autant que son producteur l'a longtemps cantonnée dans un registre allègrement criard facilitant parfois ce sentiment de "fausseté" afin d'en faire la chanteuse "populaire" par excellence. Mais elle était certainement celle dont la tessiture ne demandait qu'à s'épanouir grâce à un spectre vocal beaucoup plus large et inattendu que les joyeux (et non déshonorants au demeurant) "L'Heure de la sortie" et autre "Cinéma", extraits du sympathique LP chroniqué ici, ne le laissaient présager.
Au passage, je salue l'auteur des analyses des albums de Sheila sur ce site (même si je suis rarement d'accord avec lui sur les morceaux + et - qu'il distingue) pour sa volonté rare de traiter respectueusement et sérieusement la discographie de cette chanteuse aux productions hautement schizophréniques d'une décennie à l'autre, voire d'un album à l'autre à partir des 70'. Schizophrénique, donc forcément digne d'intérêt à un moment ou un autre pour celui qui laissera ses préjugés antédiluviens de côté avant de tenter, selon ses inclinations musicales (variétoches, pop, disco, rock...), l'écoute d'un album de Sheila répertorié sur ce site. Ou pourquoi pas le prochain à paraître dans une semaine qui s'annonce plutôt alléchant et, une fois de plus, très différent de tout ce qu'elle a déjà proposé ?

Après, on peut chanter super juste et ne rien transmettre du tout, je préfère dans ce cas quelqu'un qui montre certaines limites et qui sait malgré tout refiler le frisson à l'auditeur:)
La justesse ou la technique qui y mène ne font pas tout à mon sens.
C'est parfois d'une froideur tout ça, peu importe l'instrument utilisé...
Brrrr!
Néanmoins, lorsqu'on chante ultra faux, c'est pas trop la fête non plus, c'est sûr...

Les écoles de Charlemagne avaient-elles des sections musicales ? Très certainement car son pouvoir fut apprécié et soutenu par la sainte église chrétienne et romaine. Sheila a t-elle fréquentée régulièrement ces classes ou séchait-elle ses cours?

Si elle faisait l'école buissonnière cela expliquerait ses lacunes vocales. Mais soyons juste, le faux n'empêche pas d'avoir une carrière bien rémunérée.

En tout cas elle chante plus juste que Kim Wilde ! lol

Et Didier Wampas vous croyez qu'il chante juste ? Mais chez lui c'est assumé.

Ca c'est irréfutable, tout musicien professionel pourrait le confirmer, le milieu de la musique il faut avoir du caractère pour pas se faire écraser. Concurrence, coups bas, coups de latte, jalousie, c'est une vraie jungle (surtout dans le milieu classique il parait).

Il y a encore le critère non-négligeable (hélas) de musiciens professionnels qui aiment bien se tailler des costumes les uns aux autres (et si possible, dans le dos), par déception, voire aigreur. Le fait d'avoir été congédié peut suffire, et les profs de musique en collège ne sont pas les derniers.

En tout cas, dans ce que j'écris, je m'en tiens à ce que j'entends sur disque. Même si c'est obtenu après un tas de prises, je préfère toujours cela à Auto-Tune, et SHEILA reste ma chanteuse favorite de sa génération avec Françoise HARDY (que je ne critique pas davantage sur le fait de varier si peu les tons au micro).

Si elle était si mauvaise que ça, elle n'aurait pas sorti autant de disques, et rappelons qu'à l'époque on n'avait pas tout ce qu'on a maintenant pour rectifier la justesse. De plus, ça ne demande pas un niveau de premier prix de conservatoire de chanter juste. Pour ça, je rejoins un peu Marco Stivell sur le fait qu' "il y a des jours avec et des jours sans".
Cela dit, ne pas chanter très juste peut faire partie du style. Si on peut reprocher à Mark Knopfler ou à Jim Kerr (comme dit plus bas) de Simple Minds de ne pas chanter correctement, alors on peut le reprocher à bien d'autres, ils sont loin d'etre les seuls dans ce domaine.
Bref, un tas de paramètres entrent en jeux en réalité.

S'il le dit c'est qu'il y a du vrai. L'écouter sur un disque c'est pas l'écouter dans la vie de tout les jours, en studio on peut reprendre autant de fois qu'il le faut, et en concert on peut bidouiller. Maintenant s'il parle de toute petit injustesse reperable que par des musiciens confirmés, c'est normal que ça saute pas aux yeux dans le grand public. Faut se rappeler que Sheila n'est pas la meilleur chanteuse du monde non plus.

Jim Kerr chante faux aussi.

Ouais, enfin, si GLENMORE savait chanter, ça se saurait...

Bonjour, merci pour votre question. Voici une réponse sérieuse dans le ton mais sans être assurée : si SHEILA chante faux, ni ses disques, ni ses live ne le montrent (sachant que je n'ai pas écouté les derniers, dans les deux cas).
Je pense que jusqu'à une certaine époque il était difficile de tricher ; les vidéos qu'on peut trouver d'elle jeune montrent des prestations en play-back sur les plateaux télé, mais vu que tout le monde le faisait, ça ne compte pas.

En tout cas, ayant moi-même été musicien de métier, j'ai rencontré plusieurs professionnels de la musique, et n'ai jamais entendu une telle chose, ni ne l'ai lue. Vous citez GLENMOR et Youenn GWERNIG mais ce n'est pas la même génération, et peut-être les artistes comme SHEILA étaient-ils plus mal jugés...

Ayant travaillé avec des profs de chant, je sais que la voix n'est pas un instrument infaillible, même pour les plus grands. Comme le bois, ça bouge, ça travaille en permanence. On n'a pas tout à fait les mêmes capacités aujourd'hui que la veille, en bien ou en mal. Et puis il y a la maladie, les soucis, bref... Plein de choses à prendre en compte !
Après il faudrait aussi savoir quand votre prof de musique l'a-t-il accompagnée, plutôt au début, à une période particulière, notamment la fameuse période 1964 où elle a été obligée d'arrêter ses concerts pour cause de médicaments qu'elle prenait et qui ont fait chuter ses capacités vocales, ou autre...

Oui, oui, c'est marrant tout ça mais… serait-il possible d'avoir une réponse plus… sérieuse ? Merci par avance.

son anglais est horrible aussi. (cfr l'album avec chic)

Pas de quoi en faire un "Psychodrame", même si sa reprise du "Psycho Killer" des Talking Heads fait effectivement mal aux oreilles.

Hahahaha!Moi j'ai lu "L'heure de la sortir"...
Maudit confinement:)

"Bang Bang" ? Ouf, j'ai eu peur d'autre chose... :-)

Merci pour ces réponses ! Je suis allé voir la vidéo en question sur Youtube et en effet c'est très instructif.
Le son dont je parle est évidemment celui des couplets, et non le gros son bien crade du refrain, que je n'aime pas d'ailleurs...

Tape"How to sound like Radiohead-Creep w/Pedals" sur Youtube et tu auras une réponse. Par contre, le guitariste qui a fait cette vidéo a la même voix et le même accent au couteau que feu Malcolm Young... N'hésite pas à activer les sous-titres.

Je suis un piètre guitariste mais déjà j'y entends une bonne grosse distorsion...

C'est un fait indéniable : Vladimir Cosma a composé toutes les musiques des films de et avec Pierre Richard, au moins jusqu'aux Compères de Francis Veber.
Cela s'explique avant tout par la belle amitié artistique née entre les deux hommes. Pierre Richard dans ses propres films a choisi Vladimir Cosma tandis que les films dont il n'est que le comédien principal, ce sont les réalisateurs qui ont fait appel à lui, soit que Pierre Richard l'ait chaudement recommandé (à moins que cela fasse partie de son contrat comme une clause indispensable à son accord), soit que les cinéastes eux-mêmes aient compris que Vladimir Cosma était le seul compositeur capable de traduire en musique l'humour du comédien.

Peut-être parce que Pierre Richard a fait beaucoup de films et que beaucoup de films ont Vladimir Cosma comme auteur de B.O... :-)