Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Cet album me rappelle Hunky Dory dans sa structure : une entrée en matière fracassante et délicieuse (jusqu'à Starman), puis une alternance de chansons moyennement convaincantes et de pépites (Lady Stardust, Suffragette City), jusqu'à un final mémorable. Il est néanmoins supérieur à son prédécesseur par l'énergie débridée dont il fait preuve et par la qualité générale de ses titres. Si vous ne comptez acheter qu'un seul album de Bowie, prenez une compilation, mais si vous ne comptez en acheter aucun, prenez celui-là. Vous ne le regretterez pas.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

De très belles chansons, notamment sur la première moitié de l'album : les quatre premiers titres forment un enchaînement assez ahurissant de qualité. Le reste est un peu en-deçà (Kooks, Fill Your Heart, Song for Bob Dylan), mais le final dantesque des Bewlay Brothers permet de quitter l'album sur une bonne impression. Un très bon album, légèrement inférieur à Ziggy Stardust, mais pas de beaucoup.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Je n'ai pas l'habitude de laisser l'enthousiasme me faire prononcer des jugements excessif, mais pour le coup, Quadrophenia m'anesthésie presque totalement tout sens critique. Concept, paroles, mélodies, orchestrations, Townshend atteint presque la perfection sur tous les plans. Très uni et diversifié à la fois, il contient peut-être quelques titres un peu faiblards (la fin du disque 1, notamment), mais l'ensemble reste d'une qualité stupéfiante. Indispensable.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Très bon, mais surestimé, comme tous les « albums cultes ». Outre les trois classiques indéboulonnables, dont la réputation n'est certainement pas usurpée, Bargain et Going Mobile sont tout aussi géniales. Le reste est plutôt faiblard, et comme il n'y a que neuf chansons...

Par contre, les titres bonus contiennent de véritables perles : les paroles de Naked Eye et I Don't Even Know Myself sont si finement ciselées par monsieur Townshend que je les préfère de loin à d'autres titres de l'album de base (The Song Is Over ? Getting in Tune ? *bâillement*).

En tout cas, un très bon album, et une bonne introduction aux Who. Même si Quadrophenia est amplement supérieur.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Album mauvais en 1987, album mauvais ET daté aujourd'hui. Le pire des années 80 a laissé ses traces sur cet album, avec des percussions inhumaines et des claviers à faire grincer des dents. Dave Gilmour, seul membre vraiment présent (Wright n'apparaît que sur deux titres, et Mason est quantité négligeable), se révèle un auteur médiocre, en dépit de la cohorte d'accompagnateurs qu'il s'est adjointe. Quelques titres peuvent se révéler vaguement écoutables si l'on est dans un bon jour, vu que Gilmour n'a heureusement pas oublié comment gratter sa guitare, mais ça ne suffit vraiment pas.

En bref : beurk. Quitte à écouter quelque chose de floydien sorti en 1987, penchez-vous plutôt sur le Radio K.A.O.S. de Roger Waters : la production est tout aussi médiocre, mais les paroles sont correctes et un concept fort sous-tend l'ensemble, ce qui le sauve du désastre.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Le disque studio laissera à peu près tout le monde sceptique à la première écoute, c'est clair. Les compositions de Waters sont sans doute les plus accessibles et les meilleures du lot, mais des écoutes répétées peuvent faire apprécier le reste (bon, peut-être pas le machin de Mason).

Mais le disque live, mamma mia, quelle claque ! Tous les titres se révèlent amplement supérieurs à leurs versions studio, avec un Careful totalement dingue et un Saucerful transformé en pièce épique absolument terrifiante. Incontestablement leur meilleur enregistrement officiel (mais de nombreux trésors restent à publier, malheureusement), qui justifie à lui seul l'achat de ce double album.

Le 06 Juin 2008 par MENELDUR

Pour moi, le seul intérêt de ce double album (trouvé, Dieu merci, pour une misère chez un disquaire d'occasion), c'est son livret de grande qualité et le speech rigolo de Waters en ouverture de Run Like Hell -- dommage que le montage ait laissé de côté la mention du cochon (HOME PIGGY HOME!). Pour le reste, l'interprétation des morceaux est tellement scolaire (l'album est joué quasiment à la note près...) que je ne vois pas pourquoi quelqu'un possédant déjà The Wall devrait s'acheter Is There Anybody Out There. Néanmoins, si vous êtes un fan acharné, il peut se révéler intéressant ; mais autant récupérer un bootleg de cette brève tournée 1980-81, ça vous reviendra moins cher et ça sera autant d'économisé pour Ummagumma, dont le disque live est, à mon sens, le meilleur enregistrement officiel du Floyd en public.

Le 06 Juin 2008 par LEO

David, je te trouve super dur et pas du tout objectif en ce qui concerne "Broadsword & The Beast", que je considère pour ma part, comme l'un des albums les plus intéressants du Tull (il a d'ailleurs eu pas mal de succès à sa sortie si je m'en rappelle bien) !
Il n'a peut-être pas la teneur et la puissance de "A", mais il contient assez d'arguments positifs en sa faveur !
Il n'y a guère que le prévisible 'Slow Marching Band', le grandiloquent et inutile 'Broadsword' (où il ne se passe rien pendant près de 5mn) et l'anecdotique 'Cheerio' qui ne m'emballent guère.
Pour le reste, j'adhère complètement au son de manière générale.
Certes, on a plus affaire aux jeux fougueux d'Eddie Jobson et Mark Craney et on commence à lorgner vers l'album suivant au niveau de la rigidité, mais cela sert plutôt bien aux compos je trouve.
Non, pour moi il s'agit d'un très bon disque, assurément !

Le 05 Juin 2008 par TERRY

Archi-long, quelques bonnes chansons ("Watermelon in easter hay" est un solo de guitare inoubliable), mais un ensemble réellement chiant. Pas à oublier, mais pas à écouter en priorité. Décevant, je hais ce disque, à cause, surtout, de sa longueur et de son coté très prétentieux.

Le 04 Juin 2008 par TERRY

Grand disque live pour un album en soi pas extraordinaire (surestimé, parfois un peu lourd) mais cependant intéressant, et recelant de grands moments. Ce disque est encore plus beau en live, il est même superbe uniquement en live ! Un disque à posséder.

Le 04 Juin 2008 par A.T.N.

Bonne idée de ne pas parler de The Wall, archi commenté par ailleurs, et de rendre les émotions de l'écoute du live. Je suis d'accord sur son exceptionnelle qualité sonore, et sur le fait qu'il est impossible d'écouter les versions studios ensuite. Je n'ai d'ailleurs plus écouté la version studio depuis. Repenser au speaker interrompu par l'explosion sonore du groupe me donne des frissons. Incontournable pour les fans.

Le 04 Juin 2008 par LEO

Oui, bien bel album en effet ! Moi qui avais été plutôt échaudé par les dernières livraisons de Porcupine Tree, avec No-Man pas de mauvaises surprises (les guitares heavy et la batterie plombée n'ont pas leur place ici, non mais !). Ni trop pop, ni trop atmosphérique, la musique de "Schoolyard Ghosts" est exactement la synthèse réussie de "Returning Jesus" et "Together We're Stranger". On ne pouvait rêver mieux pour le grand retour de No-Man !

Le 04 Juin 2008 par ZAARCH

Moi c'est le seul album que j'ai écouté de Didier Squiban, mais il s'est placé tout de suite parmi mes albums préférés. Le gars il est seul avec son piano et c'est là qu'un musicien se dévoile vraiment. Il s'écoute très facilement de bout en bout. Et je ne l'aurais pas classé "jazz" du fait qu'il ne sonne pas jazz du tout (je trouve). Après, peut-être que les albums suivants éclipsent celui-là, je n'ai malheureusement pas réussi a me les procurer (sniff).
Bref j'adore j'adore j'adore.

Le 03 Juin 2008 par A.T.N.

Bien sûr Communiqué sera plus léché, plus abouti, plus complexe. Mais quel incroyable premier album. Six Blade Knife, une nonchalance contenue, serrée. In the Gallery, riff génial. Ambiance saloon, avec un talent de songwriting déjà palpable, sans parler du phrasé de guitare totalement novateur et inimitable. Pour les fans de l'album, le "Live at the BBC" contient des versions époustouflantes de "Sultans of Swing" ou de "Lions", bien loin des digressions pompeuses et superflues du Alchemy.

Le 03 Juin 2008 par LOONEY

Gimmicks qui tuent, pompage des Jams ("Helicopter", c'est avéré ou quoi?), rythmiques urgentes, grosse influence de Radio 4 -donc de Gang Of Four-... L'originalité est inexistante, sauf peut-être au niveau du mixage, très au goût du jour genre 'nous on veut un son particulier nous !', ça ne marche qu'à moitié. Reste que l'album se laisse écouter, et recèle de quatres ou cinq petites tueries. Sans doute un des meilleurs de 2005.

Le 03 Juin 2008 par LOONEY

The Bends était juste gigantesque (et je pèse mes mots), OK Computer est un genre d'achèvement artistique assez indescriptible. Seul Radiohead est aujourd'hui capable de coups de génies pareils : Une remise en question permanente, un renouvellement, des innovations. Quel ambiancement,quelles émotions ... Une réussite totale, définitive. Dur de ressentir autant à l'écoute d'un album. Avec OK Computer, le rock britannique (donc le rock tout court) a trouvé un nouveau maître. Bravo et merci.

Le 31 Mai 2008 par TERRY

Un album absolument grandiose, même s'il m'a fallu plusieurs écoutes pour l'appécier (contrairement à "Communiqué", pour lequel ce fut immédiat). "In the gallery" est sublime, mais la meilleure est sans doute "Water of love", selon moi !

	Par Forces Parallèles Salut, Merci d'avoir signalé le bug de tracklist, j'avais emmêlé les titres lors de la numérisation du vinyle. A+ Saskatchewan

Le 30 Mai 2008 par SHIRIU

Un retour très moyen en ce qui me concerne: trop expérimental, trop hétérogène, et surtout moins "trip hop" dans l'esprit, moins planant... Reste leur style bien à eux et cette voix... Les fans devraient apprécier. Dans le genre, je préfère largement Paatos (avec une voix féminine incroyable), plus mélodique et progressif... avis aux curieux!

Le 29 Mai 2008 par POL

Je connaissait toujours Archives avec les 2 albums les plus progressifs c'est à dire You All Look The Same To Me de 2002 et Lights de 2006.
Mais Londinium m'a fait directement changé d'avis sur eux.
Déja aérien mais on sent le trip-hop en plein, des mélodie aérienne sur un accompagnement inspiration hip hop.
Grace à cet album, on comprend mieux ce que voulais faire Archive à l'instar du dernier album Light et de You All ...

Le 29 Mai 2008 par DAVID

Quand j'ai découvert ce disque, c'est simple, je l'ai tout de suite adoré tant la prestation de Hogarth est brillante et les mélodies limpides. On le sent effectivement complètement à son aise, meilleur que sur Season's End qui contenait encore quelques restes de l'époque Fish.
Mais il a fini par me lasser. Déjà, No One Can et Cover My Eyes n'ont rien d'exceptionnel et ne sont jamais devenus des "classiques" d'ailleurs. Si j'étais mauvaise langue, je dirais qu'après avoir pompé Genesis, Marillion pompe à présent U2.

Waiting To Happen m'ennuie également, il ne s'y passe pas grand chose. Holidays in eden contient de chouettes parties mais la construction du morceau est un peu bancal.
Splintering Heart en ouverture est très bonne, surement composé pour faire plaisir aux fans "prog" du groupe. Dry Land et The Party sont magnifiques, de même que This Town rock bien.

Ian Mosley fait du poum-tchac poum-tchac tout le long, Mark Kelly aligne 3 notes de claviers par morceau... sur, c'est assez minimaliste. L'ensemble sonne encore "années 80" et je pense que ce disque aurait pu cartonner si il était sorti en 1988 par exemple, et sous un autre nom (car Marillion était victime du passé avec Fish).
Mais en 91, c'était trop tard, il fallait s'adapter à l'ère electro-pop du moment (à la U2) ou alors on était condamné à "mourir" comme Simple Minds avec Still Life.
Mais, même si Fish était resté avec Marillion, je pense que le groupe n'aurait pas pu faire grand chose face aux années 90, en terme de succès. Avec Fish, ils auraient davantage vendus de disques mais ils auraient également connus cette période de vache maigre.
Et, qu'on accuse Marillion de virer pop à cause de H me fait bien rire puisque Fish la même année sort Internal Exile, un album qui n'a rien de "prog", à 2 chansons près. De toute façon, Misplaced Childhood et Clutching At Straws contenaient déjà des moments bien "pop".
Un bon disque au final, mais celui que j'aime le moins avec Marillion.com, Afraid of sunlight et Marbles.