Le 13 Juillet 2007 par MOEBUS

Fan de Metal depuis les années 90 où j'ai découvert en vrac : Rust in peace (Megadeth), Coma of souls (Kreator) et le tout noir (Metallica) j'ai embrayé sur Motorhead lors de la tournée d'Overnight Sensation. J'aime beaucoup ce groupe sur l'ensemble de sa carrière et c'est avec beaucoup d'intérêt que j'ai écouté le Rock n Roll for Ever.

En ce qui me concerne, c'est tout à fait dans la logique du projet Motorhead. Il y a toujours eu dans chaque album des morceaux s'appuyant sur du rock/blues très pur. La seule différence c'est qu'ici Lemmy joue uniquement du rock et épuré de toute l'artillerie propre au Metal (saturation, vitesse, grosse batterie, etc.). Il n'est donc pas surprenant que Lemmy participe à un tel enregistrement (tant qu'à moi il n'y a pas une grosse différence d'avec Whorehouse Blues sur Inferno).

Le 13 Juillet 2007 par MOE

Grande critique, grand album, grand personnage.
Robert Quine est un excellent guitariste, un son très particulier.
J'en veux souvent des chroniques aussi approfondies que celle-ci Ziggy, en espérant voir bientôt le fabuleux Marquee Moon décortiqué!

Le 12 Juillet 2007 par ERWIN

Je n'en reviens pas de toutes ces critiques . Le "thin white duke", géniteur du hard, du punk, de la new wave -mais bien sûr chers messieurs, z'étiez où à l'époque berlinoise ? -, défenseur du rock, esthète et multi-artiste de génie, fin et brillant, qui plus est marié à l'une des plus belles femmes du monde....etc.
En 83, "let's dance" sonne non pas commercial, mais franchement mainstream dans le bon sens du terme, souvenez-vous qui lutte face au petit Michael en cette année unique ?
Certes David déteste la chanson qu'il préfère jouer slow voire reggae sur scène. Certes, elle et "china girl" tournent en boucle sur les radios.
Et alors? Les 3 singles issus de l'album sont superbes, "Cat people" et "Ricochet" passent bien, que vous faut-il de plus?
Vous êtes de mauvaise foi! "Tonight" "Scary monsters" ou "Lodger" sont franchement nazes à côté!
4 étoiles pour let's dance! Une époque fabuleuse...

Le 11 Juillet 2007 par STRANDED

Je suis tout à fait d'accord avec la critique ; je considère que cet E.P. aurait largement dû se contenter d'un seul morceau: "Windowlicker" -les deux compositions suivantes sont d'une qualité bien moindre. La sexualité dérageante qui émane de "Windowlicker" en fait un des titres les plus marquants de la musique éléctronique de la fin des années 90.

Le 11 Juillet 2007 par STRANDED

Erratum: Je pensais noter "The Joshua Tree" en critiquant "All you can't ...". Ainsi, je ne voulais attribuer à ce dernier qu'une seule étoile pour la participation de Brian Eno à la production de cet opus - seul point positif de l'album.

Le 11 Juillet 2007 par ONCLE VIANDE

Hello Mr. Ameforgée,

J’apporte un petit éclairage sur ce disque pour expliquer en quoi il m’apparaît essentiel, et à défaut de convaincre, j’aurai renseigné.
La démarche de King Crimson fondée sur l’éclectisme et les synthèses est unique à cette époque dans le rock anglais. Les musiciens qui officient sur « Larks’ tongues » viennent d’horizons différents. Ils sont comme des aimants qui se repoussent et que Robert Fripp maintient en contact pour faire jaillir une matière faite de tensions et de contrastes. Il n’a pas l’homogénéité du Mahavishnu Orchestra qui réunit des musiciens issus du même moule. Pour qui s’intéresse aux musiques expérimentales ou extrêmes, il se passe ici quelque chose qui ouvre des portes et se démarque du progressif embourgeoisé. Cette formation abolit la hiérarchie mélodie-basse-rythme en réinventant la place de chaque instrument, tout comme elle s’appauvrit volontairement en harmonies et en mélodies (ce côté monolithique que tu as bien noté). « Larks’tongues » forge un langage neuf qui n’est pas (que) le produit d’une époque ou d’un courant. Voilà en quoi il me semble plus important qu’un « Birds of fire » par exemple, certes plus immédiat et excitant (et surtout sans déchet), mais sans réelles issues et manquant de vision. Je pense justement qu’il faut soumettre ce disque aux métalleux purs pour qu’ils découvrent d’où viennent les gros riffs bien vilains qu’ils affectionnent. :-)

Tu aurais dû écouter « Red ». Son approche est plus facile.

Bonne journée.

Le 11 Juillet 2007 par ZIGGY

Depuis quand China Girl a-t-elle été écrite par Bowie ? Je donne cher de la carrière d’historien de celui qui parviendra à prouver qui a écrit quoi sur The Idiot, vu que les deux intéressés l’ont sans doute oublié eux-mêmes, composant tout en duo dans la plus joyeuse fraternité (« hey baby we like your lips »)… Pour mémoire, donc, « all songs written by Iggy Pop and David Bowie » est la seule source sûre que je connaisse pour attribuer une paternité à China Girl. Une chro de Naughty Little Doggy à celui qui me prouve le contraire.
Quant à savoir qui chante mieux cette chinoise, j’aime bien celle de Bowie qui même sous sa prod 80’s ne trahit pas la personnalité du texte, mais je préfère nettement Iggy, que ce soit en studio, au Ritz en 86, ou à l’Olympia en 91 (avec ce solo foireux de Whitey Kirst qui me plaît toujours autant). Chacun son truc donc, Bowie la chante, Iggy la crache. L’avantage d’Iggy est essentiellement de l’avoir chantée dans de bonne conditions (comprendre : pas dans celle d’un album 80’s tentant vainement de coller au son de la new-wave).

Le 10 Juillet 2007 par STRANDED

Attention! si vous appuyez trop sur le bouton avance rapide en écoutant cet album c'est que vous devenez non seulement un consommateur contemporain avide de vitesse, un fou du "tout-à-la-trape" ou bien une personne de moins en moins sensible à l'art; la musique cela s'écoute du début à la fin!
Si cela ne vous plaît pas, vous pouvez toujours vous retrancher sur la radio; là au moins, les morceaux ne durent pas plus de 3 minutes - il faut bien laisser du temps pour la publicité, voyons monsieur!

Le 10 Juillet 2007 par STRANDED

Il faut bien que d'anciens jeunes artistes puissent trouver assez de capitaux pour nourrir leur famille nombreuse, payer leurs factures d'éléctricité, leur impôts, leur drogue - je me demande encore si les membres de U2 en prennent lorsqu'on entend la mièvrerie de leur musique contemporaine -, et assouvir leur besoin consumériste.
Ce que je veux dire, c'est qu'il n'est pas étonnant de remarquer qu'un groupe de musique aussi célèbre que U2 en vienne à faire de la publicité intensive pour MacIntosh et leur célèbre Ipod - notez qu'un Ipod collector fut vendu dès la sortie de leur album suivant "How To..." - et de constater la médiocrité des compositions de nos "papas-papys" irlandais; comme le disait Diderot: "la sauce vaut le poisson!"
Car la vérité est que la musique des années 00 est - sauf exception - de plus en plus uniforme, incolore, inodore et sans saveurs, calibrée fm et facilement audible pour préparer l'auditeur à la publicité de quelconque boisson gazeuse.
Ainsi, U2 n'est que le jouet - parmi d'autres - d'une industrie du disque ardemment tyrannique, profondément mercantile et fatalement insensible à l'art.
En guise conclusion, je dirais que cet album de U2 ressemble au "90125" de Yes, au "Reload" de Metallica, au "Invisible Touch" de Genesis, au "So" de Peter Gabriel, au "Let's Dance" de Bowie et aux autres "menus maxi best-of" de la pop des années 80 à nos jours! Cela lui vaut de ne pas être seul dans ce monde de .utes!

P.S.: Cet album n'était-il pas distribué par Universal music?

	Par Forces Parallèles Une petite erreur dans la notation?

Le 10 Juillet 2007 par TERRY

Un de mes préférés, meme si il m'a fallu un certain temps pour bien l'apprécier. Je pense que Gainsbourg n'aurait pas vraiment pu faire son "Love on the beat" (chanson) sans "The torture never stops". Il y à des ressemblances assez flagrantes.
"Wind up workin' in a gas station" est excellente. Au final, le seul titre que je n'aime pas trop est "Find her finer", mais il est quand meme pas mal, et nettement mieux que tout ce que Zappa fera dans les 80's.
"Zoot Allures" (dont j'adore jusqu'à la pochette, pourtant largement minimaliste - comparé aux délires de "One Size Fits All" et "The Grand Wazoo", ça calme) est probablement son dernier grand grand disque, les suivants étant pas mal ("Sheik Yerbouti") ou affreux ("Francesco Zappa", "You Are What You Is").

Le 10 Juillet 2007 par A.T.N.

Pas un grand fan de Zappa (trop foutraque, trop orchestral) tout en reconnaissant que l'artiste est un des plus grand musiciens du XXème siècle, j'adore Zoot Allures. Black Napkins, rhaa lovely. Zappa est un guitariste époustouflant, et ma sensibilité davantage rock que jazz se retrouve parfaitement sur cet album. CQFD ;)

Le 10 Juillet 2007 par LEO

Tout comme David, je pense que ce 3ème Opus du Gab est le meilleur de sa carrière. jamais un de ces albums n'avaient eu une tonalité aussi sombre et inquiétante et même si le suivant est lui aussi excellent, il ne possèdera pas cette urgence rock et cette étrangeté que l'on retrouve tout au long du III. oui, l'ambiance est tribale sur le IV, mais l'atmosphère générale est tout de même bien plus appaisée et moins tourmentée que sur ce 3ème disque!
en fait, l'idéal c'est de posséder les 2!!! .-)

Le 10 Juillet 2007 par DENIS974

C'est typiquement l'album de Bowie qu'on aime détester... Et pourtant, il y aura pire, comme Tonight (à part Loving the Alien, une grande chanson même si l'album est mal produit) et Never let me down... Sales années 80 pour celui qui, lors des années 70, produisit des joyaux quasiment chaque année en changeant de direction à chaque fois, et jouant les précurseurs.

Qu'en retiens-je ? Ricochet, finalement pas mal du tout. En ce qui concerne Cat people, je préfère la version de la BO. China Girl, d'accord, Iggy Pop la chante mieux en 1977, mais c'est quand même une composition de Bowie, à ne pas oublier.

Le 09 Juillet 2007 par DAVID

Je vois pas les choses de cette façon. Il est évident que III n'a pas pour vocation à être un album de world-music. L'aspect martial de cet album, sa froideur passait par un minimalisme exacerbée, dans tous les rythmes... donc rajouter davantage d'influences tribales aurait été hors sujet sur ce disque.
Sinon, je trouve le IV plus commercial, même si très bon et osé aussi, sur plusieurs titres.
Détail amusant : on avait reproché à Phil Collins de copier Peter Gabriel sur son premier albums solo, pour sa façon moderne de jouer de la batterie. Alors que sur le III, c'est aussi Phil qui joue sur quelques titres :)

Le 09 Juillet 2007 par STRANDED

Bon album, mais je regrette la facilité avec laquelle Gabriel traite ses influences africaines: le simple ajout de percussions ("Not One Of Us") et de choeurs tribaux ("Biko") ne suffisent pas à donner de l'ampleur à cet album.
En revanche, la variété des ambiances musicales présentes sur cet opus mérite d'être un peu plus soulignée ; "Intruder" nous plonge dans un univers sombre, tandis que "And Through The Wire" ou "Not One Of Us" invitent à la danse et "Biko" au recueillement.
"III" est, dans tous les cas, un disque à écouter au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour découvrir le talent de Peter Gabriel avant la catastrophe "So" et faire ainsi tomber les préjugés prononcés à son égard: car l'oeuvre de cet artiste ne se résume certainement pas à "Sledge Hammer " et son clip spectaculaire.

Le 09 Juillet 2007 par STTRANDED

Je ne suis pas du tout d'accord avec la critique concernant la qualité de "IV" par rapport à celle de "III"; ce dernier sonne bien plus pop que le suivant, ses rythmes - je pense au tempo trop régulier des batteries et des guitares ("And Through The Wire") - sont prévisibles et n'ont rien à voir avec les mouvements sonores progressifs des morceaux de "Security". Celui-ci est - à mon humble avis - bien moins accessible que "Melt" ("III"), ne serait-ce que par ses expérimentations "world-tech" très poussées et parfois dérangeantes: je pense en particulier à "The Rythm Of The Heat" et "The Family And The Fishing Net".
En revanche, la ressemblance des pistes de la face 2 de "IV" avec le style de Genesis période 80 est en effet palpable, mais il faut avouer que Gabriel a continué à faire fantasmer son ancienne famille musicale après son départ - même Phil Collins réutilisera dans son premier album solo des sonorités empruntées à son ami Peter ("Take Me Home" et "Sussudio" ne sont-ils pas les frères jumeaux de "Lay Your Hands On Me" et "Kiss Of Life"?).
Pour résumé, "IV" est bien l'album le plus abouti de la carrière de Gabriel avant la sortie du regrettable "So", quintessence de la musique "world-pop radio".

Le 09 Juillet 2007 par WEE

J'adhère avec ce point de la chronique : il est difficile d'écouter tous les titres d'une seule traite. A part celà, les titres sont de qualité et il est difficile de ne pas se laisser bercer par la douce musique jazzy et sa voix de velours.

Le 09 Juillet 2007 par WEE

Et bien. Un album frais et mélancolique à la fois, à écouter comme on l'entend, d'une seule traite ou bien petit à petit. Dans tous les cas, vous passerez un moment fort agréable, parole de scout.
Les titres ++ = Opium, Fleur de Saison, Never Fall In love & En Cendres.

Le 08 Juillet 2007 par DIDIER

Il va de soi que mon commentaire est totalement déplacé puisque je n'aime pas les Stooges. Mais que vaudrait une tripotée de commentaires si seuls les fans y officiaient ?

A part Search and Destroy sur l'album suivant (mal produit par Bowie on est d'accord), je trouve qu'aucune des chansons des Stooges ne groove. J'en trouve les riffs - non pas simplistes, j'adore ACDC - inintéressants.

Alors dans le contexte, oui, peut-être... Mais comme je n'ai pas connu le contexte...

Le 08 Juillet 2007 par DENIS974

Cet album est un chef d'oeuvre absolu. C'est par lui que j'ai découvert Bowie en 1984, alors que Let's dance m'avait laissé de marbre. Des amis fans de DB m'ont poussé à découvrir l'artiste. Mon premier achat, en cassette (!), a été cet album. La claque. Life on Mars est sans doute la plus belle chanson de Bowie, alors que j'en adore des centaines d'autres. Bewlay Brothers, Changes, Quicksand sont aussi des joyaux.

J'adore Bowie, j'ai tous ses albums (même les mauvais), mais s'il fallait m'exiler sur une île déserte avec un seul disque de lui, ce serait Hunky Dory sans hésiter alors que je trouve que toute son œuvre de 1969 à 1980 est géniale. D'ailleurs je le possède en deux exemplaires et je l'offre à tous mes amis.