Le 10 Juin 2007 par TONTONMICK

La pièce éponyme est géniale, autant Echoes c'est le monde marin qu'elle suggère, celle-ci suggère les films de Sergio Leone, baroque et néoclassique à souhait.

Le 10 Juin 2007 par TONTONMICK

Rien que la chanson Echoes vaut l'achat de cet album, c'est une pièce progressive et aquatique très envoûtante (j'ai toujours trouvé qu'il y avait une couleur très "liquide" dans la musique de Echoes, tout comme la pochette le suggère)

Le 10 Juin 2007 par TONTONMICK

Le commentaire de David, c'est bien de The wall dont il parle? Sans dec? Parce que à le lire j'ai pas l'impression qu'on parle du même album... The wall, c'est une des plus grosses productions et une des plus grandes réussites des 70, sans problème.

Le 09 Juin 2007 par TERRY

Pas trop mal, ce disque. J'adore "Survival" et "Zimbabwe".

Le 08 Juin 2007 par TERRY

Splendide, surtout le final, "Time for the season", et "Beechwood park". Mais pochette très très rebutante.

Le 07 Juin 2007 par IEN

Vous êtes un peu dur avec cet album. Il est très agréable à écouter et assez reposant, de plus les paroles sont intéressantes. Je l'avais emprunté à la médiathèque locale et sur le trajet du retour en l'écoutant, j'ai craqué pour cet album étrange (je ne sais pas pourquoi mais quand je l'écoute je pense toujours à l'ambiance de "Melody Nelson"). Je l'ai acheté quelques jours après, et deux ans plus tard, je l'écoute avec toujours autant de plaisir.

Le 06 Juin 2007 par ANARKIA

Tout à fait d'accord avec ce qui a été dit... plutôt léger... et les morceaux de textes particulièrement agaçants...

Le 06 Juin 2007 par IEN

Je trouve ce disque très différent des autres JMJ. Il est très travaillé et on a plus de mal à rentrer dedans que dans la plupart de ses autres disques. Personnellement c'est mon préféré de Jarre. Rien que pour "Ethnicolor" et "Diva" ce disque mérite une écoute attentive.
Par contre, pourquoi ne mettre que trois étoiles alors que tu as l'air d'apprécier ce disque ? Ce n'est pas très important mais ça m'étonne.

Le 05 Juin 2007 par MARIE-JOSéE LABONTé

Cet album fait partie de mon paysage musical depuis ses débuts et demeurera toujours pour moi un chef d'oeuvre incontestable et incontesté. Du génie à l'état pur, du Elton à son meilleur!

Le 05 Juin 2007 par STRANDED

Franchement, il n'y a pas de quoi écrire des louanges interminables à propos de cet opus qui est - à mon humble avis - loin d'être le meilleur de la trilogie berlinoise de Bowie. Il manque, en effet, cruellement d'excentricité contrairement à ce que laisse entendre la critique qui lui est consacrée.

Le 05 Juin 2007 par GOUNOUMAN

Un très bel album, les parties 2 à 6 constituent le coeur de l'album, même si la cinquième met du temps à décoller...

L'influence du mythique "Equinoxe" se ressent en effet par instants, pour mon plus grand bonheur. De très belles mélodies, accrocheuses ou plus nostalgiques, mais ... une vraie réussite.

L'un de mes préférés, derrière "Equinoxe" et "Zoolook", malgré tout.

Le 05 Juin 2007 par GOUNOUMAN

J'aime beaucoup ce genre de chroniques, mais j'aurais préféré une chronique à la forme plus classique pour traiter de ce qui est pour moi le meilleur album de cet excellent artiste qu'est Jean-Michel Jarre. Loin de la puissance électronique accrocheuse d'"Equinoxe", loin des atmosphéres étranges des "Chants Magnétiques", Jarre prend son public à contre-pied en réalisant cet album vraiment intemporel et unique.

Maniant les ambiances avec brio, surprenant, souvent étrange, parfois plus sombre, toujours très osé et en marge, cet album est éblouissant. L'immersion est très longue, il ne s'agit absolumment pas de musique pour ascenseur, malgré le côté tubesque de "Zoolookologie" et l'air accocheur de "Zoolook".

Chaque titre est unique, l'usage fait de la voix humaine est ahurissant. Mais n'oublions pas qu'il s'agit du plus beau des instruments... Les ambiances de Diva, l'aspect ethnique de "Zoolook" et des plus sombres "Ethnicolor", l'ambiance étonnante de "Blah blah café"...

Franchement, j'adore cet album, unique, ahurissant, superbe.

Le 04 Juin 2007 par MENCLAY

Géniale cette chro ! Du grand art.

Le 04 Juin 2007 par LONER

Cher Oncle Viande, je me permet d'ajouter mon point de vue, qui se rapprochera beaucoup du tien, mais dont la formulation sera je pense plus "lisible".

Comme il a été dit, c'est une erreur Tonton Mick de comparer des groupes comme King Crimson, Can, Pink Floyd, Yes et VDGG car leur démarche artistique est différente, le but recherché n'est pas le même.

Tout d'abord, Pink Floyd n'a pas débuté sur des bases progressives mais psychédéliques. Il a certes expérimenté différentes sonorités comme ses collègues mais je ne pense pas qu'on puisse qualifier leur musique de progressive, planante me semble être un adjectif plus approprié.

Ensuite, il y a une grosse différence entre prog rock à l'anglaise et krautrock, style auquel sont assimilés Tangerine Dream et Can. L'approche musicale est différente, les instruments utilisés également. Chacun a ses particularités, ses points forts, ses préférences, ils ne peuvent donc pas être jugés sur les mêmes bases.

Après, c'est une histoire de goût, on aime ou on aime pas. Moi même je n'ai jamais été très attiré par VDGG, ce que je recherche dans la musique ne s'y trouve pas. Je ne vais pas leur jeter la tomate pour autant.

Le 04 Juin 2007 par ONCLE VIANDE

J’aurais pu ignorer la détresse de cette brebis égarée, qui manie la provocation maladroite et l’exégèse hasardeuse, mais ma fibre pédagogique me pousse à lui répondre par la voie de l’enseignement, avec le ton du sage qui dispense un savoir séculaire à l’ombre d’un vieux chêne.

« Le rock progressif expliqué à tonton Mick ».
(cette fiche didactique peut librement être utilisée en classe).

1 - Statuer sur le caractère « mineur » d’un groupe que l’on vient à peine de découvrir, et qui plus est, par le biais d’un seul disque, relève de la prouesse. J’en suis personnellement incapable, mais je suis prêt à admettre que certaines personnes surdouées peuvent acquérir un tel recul en si peu de temps et avec si peu d’éléments. Tonton Mick serait-il un être d’exception ?*

2 - Englober ces quatre groupes anglais sous la même bannière est une erreur de lecture du courant prog, un amalgame qui trahit une méconnaissance du sujet et conduit manifestement à une écoute déformée. Ceci répond à la question du premier paragraphe(*).

3 - Analyser ces groupes avec les mêmes critères (émotion, inspiration, musicalité, écriture …) est une autre erreur de lecture, de même que considérer ces critères comme garants exclusifs de qualité. Il est vain de chercher chez un artiste ce que sa démarche ou son esthétique exclut. Que dire des gens qui stigmatisent le manque de mélodies chez Tangerine Dream, de feeling chez Kraftwerk ou d’écriture chez Can, sinon qu’ils sont hors sujet ?

4 - Le rock allemand n’a pas pour objectif d’être mélodique, émotionnel ou bien écrit. L’approche germanique reste détachée, intellectualisée, souvent froide mais jamais conventionnelle, privilégiant l’improvisation, l’électronique, et repensant le rapport aux machines. C’est une attitude et un geste artistique fécond. Eloigné, voire coupé des racines blues, il expérimente plus librement que les groupes anglo-américains. C’est là sa spécificité et son intérêt.
Son influence sur la (bonne) scène actuelle est bien plus significative que celle de PF, et prouve par là son caractère visionnaire et l’importance de ses représentants.

5 - Il ne manque rien à ces groupes. Il te manque plutôt des clefs pour les comprendre. L’oreille n’est ni un récepteur figé ni un organe de validation, c’est une merveilleuse machine qui s’éduque avec le temps et la curiosité. On n’a jamais que les clefs qu’on sollicite.

6 - Les chroniqueurs de FP ne cassent pas PF (joli), ils critiquent les disques qu’ils n’aiment pas. PF étant un groupe comme les autres, il ne saurait échapper à cette règle. A cet égard, ton verbe « oser » est inapproprié, bien que révélateur.

Le 02 Juin 2007 par LONER

Pas mon préféré de Dr. Feelgood, mais incontestablement un classique du groupe. Quelques très bons moments à l'image de "Roxette". Toutefois, "Malpractice" me semble plus intéressant, le style du groupe y est plus affirmé. Le live "Stupidity" est également très recommandable.

Le 02 Juin 2007 par TONTON MICK

Bon j'ai écouté l'album Pawn heart pour voir ce qu'écoutaient les chroniqueurs qui osaient casser les albums des Floyd des 70 et encensaient les groupes mineurs comme ce VDGG.
J'ai pas aimé, c'est long et chiant, je préfère largement les Floyds beaucoup plus prenant, senti, émotionnel, original, inspiré et musical surtout.

Ce qu'il manque à ces groupes comme les premiers Genesis, Yes (à part quelques trucs), Can, Tangerine dream, King Crimson, etc., c'est le sens de la musicalité indéniablement. Ils ne savent pas écrire de chansons. L'expérimentation c'est bien, mais ça fait pas forcément l'originalité et l'inspiration. Ca mène souvent à pas grand chose. Je préfère largement écouter les PF que tous ces albums qui sont souvent imbuvables ou rébarbatifs tout simplement. Je trouve que les Floyds ont su expérimenter mais n'ont jamais sacrifié la musique pour autant, ce qui me semble être le cas pour ce VDGG qui ne casse pas des briques dans l'ensemble. Pas mauvais mais mineur voilà.

Comment en tant que fan de "rock prog des 70" (pour trouver un nom adéquat) peut-on préférer tous ces groupes aux Floyd? C'est du snobisme musical c'est pas possible.

Le 02 Juin 2007 par TERRY

Si on excepte le hit (mineur, pourtant) "Roxette", je n'aime pas du tout Dr Feelgood. J'avais déjà fait l'expérience d'écouter un de leurs disques ("Be Seeing You", 1977, une atrocité), et ce "Down By The Jetty", bien que meilleur, ne me plait pas du tout. J'aime pas la voix de Lee Brilleaux.

Le 02 Juin 2007 par MONSIEUR N

A VOLTHORD :

- Sopor Aeternus me fait peur.
- Blessed Are The Sick me fait peur.
- The Work Which Transforms God me fait peur.

Donc il se calme le playmobil enragé.

Le 31 Mai 2007 par ONCLE VIANDE

« Maintenant "le plus sinistre enregistré à ce jour", ça veut pas dire grand chose, faut quand même le concéder ».

Il faut replacer l’article de presse dans son contexte. En 1979, les musiques sombres telles que nous les connaissons aujourd’hui, pour l’essentiel, n’existaient pas encore.
Dans la même veine, je vous conseille Shub Niggurath (« c’était de très grands vents », 1991), plus atmosphérique mais terriblement efficace.