Le 16 Mars 2007 par TERRY

Un disque très réussi, mais il est vrai que pas mal de titres (certains très courts, heureusement : "Tommy's holiday camp" chanté par Keith Moon, "I'm free" qui est un "Sensation" bis, ou bien "Tommy can you hear me ?") alourdissent le propos. Moi, j'adore le dernier titre cependant, ainsi que l' "Underture", même si un poil trop longuette quand même.
Allez, 5/5 quand même, même si je préfère "Quadrophenia", plus long (les deux disques ne tiennent pas sur un seul CD, contrairement à "Tommy") mais moins lourd, paradoxalement.

Le 15 Mars 2007 par METALLAURENT

Un disque pour lequel j’éprouve encore maintenant un avis mitigé. Au départ, je trouvais que Jeanne Cherhal en faisait trop et, à vrai dire, je la trouvais légèrement agaçante. Puis, j’ai découvert son album suivant qui m’a permis de mieux comprendre son univers, sa démarche. A présent, je l’apprécie assez, même si je trouve que le talent de l’artiste sera bien mieux canalisé par la suite.
Un petit 3,5 donc pour un disque qui marque les débuts d’une des musiciennes les plus originales, attachantes et intéressantes que la chanson française ait connu ces dernières années.

Le 15 Mars 2007 par METALLAURENT

Je dois avouer avoir beaucoup de mal à comprendre l’engouement dont bénéficie Anaïs. Après plusieurs tentatives, je n’arrive pas à écouter un titre en entier : elle m’horripile ! Je n’aime pas ses textes, ses musiques, sa voix. Même son humour me laisse froid. Pourtant, je ne peux pas dire que tout cela soit vraiment mauvais, mais il m’est impossible de rentrer là dedans. Question de goût sans doute...

Le 15 Mars 2007 par METALLAURENT

Tant pis si ce que je dis n’a pas grand-chose d’original, mais je trouve cette œuvre merveilleuse, extraordinaire, troublante, touchante, parfaite ! Je pourrais énumérer les superlatifs pendant longtemps, mais à quoi bon ? Je ne suis d'ailleurs pas un assez grand spécialiste, ni de Bach, ni de la musique baroque en général (que j’apprécie néanmoins beaucoup) pour porter sur cette pièce un jugement savant.
Je ne peux que témoigner de ma rencontre avec cette Passion qui fut véritablement une expérience musicale unique ayant considérablement modifié ma façon d’appréhender la musique.
Si les chefs d’œuvre abondent dans l’œuvre de Bach, celui-ci brille avec un éclat tout particulier. Je suis d’accord avec Chipstouille, l’entrée n’est pas facile, mais comme le voyage en vaut la chandelle !

Le 15 Mars 2007 par YAN LE COADOU

Album sans doute anachronique à sa sortie mais qui aujourd'hui encore conserve un charme certain. On regrettera qu'il n'existe à ce jour aucun témoignage des performances de cette formation en live. Ma préférence va bien sûr aux interventions vocales et musicales de lee sur les excellents "r&roll guitar peaker" avec le piano de Chris Stainton, le fantastique "double looser" où plane l'esprit de jerry lee lewis, "nutbusch city limits" qui nous fait regretter que lee en panne d'inspiration ne ce soit pas, dans cette période, ressourcé en revisitant le répertoire des maîtres du genre, de Jerry à Chuck Berry, en passant par Bo Diddley, Elvis... comme il nous l'avait laissé entrevoir sur in flight. Cet album est sans doute moins bien équilibré que "free fall" avec le sentiment curieux d'écouter tour à tour un enregistrement de Gould/Féat et de Lee. Une fois intégré cette donnée RX5 est un excellent album de rock très classique et très pur qui n'a au fond pas vieilli. Pour retrouver Lee aux commandes il faudra attendre la parution de l'excellentissime "détroit diesel" en 85.

Le 15 Mars 2007 par STRANDED

"Stranded" ou comment faire évoluer un projet d'avant-garde dans le bon sens, sans éclater. En effet, le départ de Eno aurait pu affaiblir ou anéantir le projet de Ferry, mais il n'en était rien. Le génie de ce dernier à embaucher de nouveaux talents contribue à la bonne santé du groupe.
Dès lors, Eddie Jobson, armé de son violon synthétique, fut la révélation de Roxy Music permettant de ne pas dérouter l'auditeur qui, au final, ne se rend même plus compte du départ de Eno.
Quel talent!

P.S.: Si Phil Collins put être aussi bon que Peter Gabirel au sein de Genesis, je pense que la transition aurait été aussi bien menée que celle de Eno à Jobson.

Le 15 Mars 2007 par STRANDED

Dur, froid, paranoiaque, psychotique, animal, dansant, agressif, tonique, noir, tant d'adjectifs me passent par la tête lorsque j'entends cet album des Talking Heads ; le plus parfait selon mon humble avis. Après le post-punk encore très americana de "More songs about buildings and food", "Fear of music" offre une vision plus intellectuelle et sérieuse du rock. Par ailleurs, la production "africaniste" de Eno dans cet album est beaucoup plus sensible que dans le précédent et prépare l'arrivée de "Remain In Light".
N'ayez donc pas peur de "Fear of Music"!

Le 15 Mars 2007 par STRANDED

Très bien, très bien tout ça! Mais il y aurait-il quelqu'un pour chroniquer "Trespass" ou "Nursery Cryme" par exemple, car avant de juger le troisième album d'un groupe - aussi bon qu'il soit - il faudait encore s'attacher à en comprendre la genèse (surtout dans le cas de Genesis, sans mauvais jeu de mots).

Le 15 Mars 2007 par TERRY

Un grand disque de french rock. Pour moi, le troisième meilleur album de rock français après "Tostaky" des mêmes Noir Désir, et "Puta's fever" de la Mano Negra.
Indispensable. J'adore "A ton étoile" et "Fin de siècle", mais moins le morceau caché, "Song for JLP".

Le 15 Mars 2007 par ERWIN

Argh! Le premier Hawkwind! Oyez oyez chers camarades ! La voie des étoiles, une voix spatiale, Dave Brock roi des speedfreaks, démon-faune envoyé sur terre par des esprits mal intentionnés et qui a voué sa vie aux substances illicites, au fourrage quotidien de groupies, à la lévitation transcendentale. Guitariste à peu prés nul, le sacripant a su créer un univers musical dédié à la glorification du Multivers de Moorcock - A propos les gars la fantasy c'est de la SF, le Death c'est du Hard rock...! - , et donc c'est du Elric à toutes les sauces!
Mais là en 1970, on reste sur des thèmes plus psychédéliques, l'opus contient le premier classique du groupe "Hurry on sundown", ritournelle sympathique quoiqu'un peu répétitive - signalons que Brock l'aime tellement qu'il la reprise 23 fois dans la discographie pléthorique du groupe -.
Huw Lloyd-Langton, exceptionnel gratteux, pointe le bout de son nez avec talent, il faut l'écouter 16 ans plus tard sur le "live chronicles"!
Un univers musical unique, des personnalités loufoques et attachantes.
Un groupe primordial.

Le 14 Mars 2007 par TERRY

Un gros 5/5 au disque, assurément le meilleur album de la Génèse période Peter Gabriel (et pourtant, "Foxtrot" est sublime, de même que "Nursery Cryme"), et un gros 5/5 pour la réponse adéquate de A.T.N., à la fois respectueuse et moqueuse. Vraiment mouché, le commentateur anonyme !!!

Le 14 Mars 2007 par STRANDED

Le meilleur opus de Roxy Music : artistique jusqu'à la dernière note car en effet le collage des styles musicaux, inspiré par le Pop Art de Rotella ou Schwitters, fonctionne à merveille : blues d'Otis Redding, pop rock des Beatles, rock'n'roll (glam)de Little Richard, electronica futuriste, classique de Wagner, musique contemporaine de Cale ou Boulez, rock progressif de King Crimson, jusqu'au Doo Wap de l'Amérique des années 50, et la liste est encore bien longue...
Cet album est à conseiller aux amateurs de musiques à la fois intellectuelle et physique, faites pour la tête et les jambes, tout comme le feront plus tard les Talking Heads. Le parallèle avec ce groupe n'est d'ailleurs pas fortuit dans la mesure où ils ont rencontrés tous les deux sur leur chemin le talentueux Brian Eno.

Le 14 Mars 2007 par A.T.N.

Très cher,
Je suis désolé de t'avoir mis dans cet état, mon pauvre. Tu sais, ce n'est qu'une chronique, si elle te rend haineux comme ça, je n'imagine pas comment tu réagis lorsqu'il s'agit d'un vrai drame humain.
Et en plus, je vais probablement te décevoir sur tous les plans :
- Je connais très, très bien Genesis, j'ai écouté chacun de leurs albums un grand nombre de fois.
- Je connais également la carrière solo de Peter Gabriel.
- Je joue même quelques morceaux à la guitare (Horizon, quelques passages de Supper's Ready...) ou au piano (Anyway, et Firth of Fifth... un jour, bientôt ;)).
- Après avoir rêvé éveillé sur des morceaux comme Supper's Ready, justement, je trouve aujourd'hui - tout en reconnaissant que c'est un morceau extraordinaire - qu'il a quelques longueurs, que les musiciens s'écoutent un peu jouer... C'est l'âge, je ne sais pas. The Knife, idem. Mais bon, ça reste loin au dessus de bien d'autres groupes, ne t'énerve pas, arrête de manger cet accoudoir, tu n'arriveras à rien.
C'est pour ça que je place "The Lamb" un poil au dessus dans mon Panthéon genesien, je trouve qu'ils sont davantage à la recherche de l'émotion par l'efficacité, le rock, quoi. Cela dit, si tu préfères d'autres albums, aucun souci, je comprends très bien.
- Je sais que Collins a transformé Genesis en machine à stades, j'en parle même dans ma chronique. A moins que tu ne saches pas lire au-delà d'un paragraphe ? Je parlais juste de sa technique et de son oreille que je trouve exceptionnelles.
- Un de mes morceaux cultissimes est Echoes, de Pink Floyd, et il fait 23 minutes. Dommage... Et ma copine va très bien, merci. :)
- La chronique sert à rendre des impressions personnelles, intimes, et si Genesis était une philosophie de la vie, génial, moi j'avais 1 an quand l'album est sorti et je ne fais pas vraiment partie de leur génération. Je transcris juste ce que leur musique laisse dans ma chair à chaque fois que je l'écoute. Les paroles me passent un peu au-dessus, je l'avoue, le rock est pour moi une énergie, un courant électrique, une vibration puissante et les paroles ne sont qu'accessoires. Tu peux parfaitement critiquer cela, mais la prochaine fois, essaie avec moins de fautes d'orthographe, alors. OK ?

Le 13 Mars 2007 par ???

[ndc: exceptionnellement on valide donc -tel quel- ce genre de message étant donné qu'A.T.N. a bien voulu y répondre. D'autre part, le commentateur avait bien donné un pseudonyme à l'origine, mais nous l'avons égaré, toutes nos excuses. Que ceci reste une exception, merci]
Je viens de lire attentivement ton article. Je ne mets pas en cause ton analyse technicomusicale de cet album… mais tête de nœud il faut que tu comprennes que Genesis (enfin du temps de Gabriel ! ) ce n’était pas seulement de la musique, mais plus une philosophie de la vie et de la société. D’ailleurs, les thèmes abordés (ceux que tu as compris, sont toujours d’actualité !) Avouer même avec honte « tâter du bouton avance rapide » est digne d’un « écouteur de techno ». Et puis c’est quoi cette histoire de temps ? Parce qu’un morceau fait plus de x minutes, il est long et chiant ?! C’est ta copine qui doit être contente…lorsqu’elle te surprend en train de regarder ta « Timex »
« La fin de ce tour de force est un peu plus laborieuse, avec des passages pour spécialistes, des instrumentaux pompeux et une fin un peu pompier »
Non mais je rêve ! tu te crois au cirque ! En tout cas tu est loin d’être un spécialiste de Genesis et si il y a le feu… c’est pas sur toi qu’on peut compter !
Le pompon c’est sur Phil Collins ! C’est un cousin à toi ou quoi ? Regarde ce qu’est devenu Genesis (paix à son âme) sous l’influence de Phil après le départ de Gabriel et compare avec la richesse et la force des morceaux de l’ensemble des disques de Peter depuis qu’il est partis du groupe ! Ah mais j’y pense, peut-être n’as tu jamais écouté du Peter Gabriel ?

Le 13 Mars 2007 par TERRY

Bien vrai, cet album est sensationnel !! J'adore surtout "Bullroarer", "Warakurna" et les trois premiers titres. Et moins "Whoah".

Le 13 Mars 2007 par TOTOF

Cet album me fait rêver à chaque fois que je me le passe. Que des moments magiques!

Le 13 Mars 2007 par LEO

"Pornography" je l'ai écouté, retourné, trituré en tous sens, et je dois dire qu'il ne me parle pas.
On dirait un exercice de style mais pas un disque renfermant de la musique! je dirai même qu'il est "too much of nothing" (c'est toujours ce que j'ai ressenti envers cet album). Je ne ressens rien à son écoute. Pas de plaisir, ni de dégoût......non rien! du vide dans un trop plein. Un trop plein de morbidité forcée (du genre, "on va jouer à fond à se sentir mal").
A la rigueur, il n'aurait fallu sortir qu'un titre de cette trempe, et le morceau-titre aurait parfaitement rempli son rôle!
Bref, pour moi c'est un flop total... qui est devenu un disque culte, je sais!, mais au risque de me répéter, moi les disques cultes... .-)

	Par Forces Parallèles A l'attention de Terry: je rappelle que les commentaires doivent porter sur le disque, au moins en partie, c'est pourquoi nous n'avons pas validé ton dernier commentaire...

Le 13 Mars 2007 par LEO

"Seventeen Seconds" est certainement l'album qui possède le plus d'unité dans la carrière du groupe. C'est aussi mon préféré de la célèbre trilogie d'origine. On commence à s'enfoncer dans le brumeux mais l'énergie, sinon les mélodies sont toujours présentes dans le contexte atmosphérique. Les claviers font leur première apparition, mais ne sont pas envahissants car ils sont là pour enjoliver, donner la touche finale (mais ils ne sont pas l'essentiel).
Mes titres favoris de ce bien beau disque: 'Secrets', 'In Your House', 'M' et 'At Night'.

Le 13 Mars 2007 par LEO

Dire que c'était à l'époque mon album favori du Cure en trio!!!
J'en suis étonné à présent, car ce n'est absolument plus le cas, mis à part le superbe, sombre et atmosphérique 'All Cats Are Grey', que je considère toujours comme un de leurs plus beaux morceaux (en tous cas, un de ceux dans lesquels je me retrouve!). C'est le seul titre du disque que j'ai encore le désir et le plaisir de réécouter 26 ans après sa sortie. Pour le reste et avec le recul, je trouve que les titres s'enfoncent trop dans le pathos pour être vraiment honnêtes et émouvoir. Le morceau 'Charlotte Sometimes' paru en single quelques mois après "Faith" est bien plus réussi que tous ces titres mous et sans vie. Reste 'All Cats Are Grey'!..... (qui aurait pu faire une excellente face B pour 'Charlotte Sometimes'!!!).

Le 11 Mars 2007 par SAFE AS MILK

C'est pour le moi le meilleur album de Beefheart, mais attention, je ne suis pas sure que ça doit être tout blanc ou tout noir dès la 1ère écoute. Je pense qu'il faut suivre le chemin du groupe et bien digérer Safe as milk et Strictly personnal, avant de s'attaquer à Troutmask replica. Sinon, cet album risque d'être incompris et ce serait bien dommage.
En effet, à force d'écouter le 1er album, des titres comme "Big black baby shoes" et "Flower pot" se découvrent alors qu'ils passaient inaperçus au début. Ils donnent vaguement une idée de l'évolution du groupe. Puis au bout de plusieurs mois, je me decide à remettre Troutmask Replica dans ma chaine, et là j'ai vu la lumière. Un album entier de liberté la plus totale où le métronome est banni, où les musiciens ne jouent absolumment pas la même chose, pas le même rythme pour mon plus grand bonheur. Cette musique reste pour moi du blues, du grand blues, et Beefheart est l'un des plus grand chanteur de blues (je recommande particulierement Sweet sweet bulbs, sugar-n-spike et bien d'autres parmis les 28 titres...).