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ROCK PROGRESSIF  |  STUDIO

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1973 Camel
1974 Mirage
1975 Music Inspired By The...
 

- Membre : Caravan, King Crimson, Matching Mole, Hatfield And The North, Asher Quinn

CAMEL - Mirage (1974)
Par ARP2600 le 27 Septembre 2011          Consultée 1215 fois

J'avais lu des critiques comme quoi cet album proposait un rock progressif d'une intégrité rare et je dois avouer que sa découverte m'a soufflé. Il m'apparaît effectivement comme l’œuvre centrale du genre. Pour tout dire, je ne lui vois qu'un seul défaut : faire une publicité honteuse pour des cigarettes. Enfin, question d'époque et la musique n'est pas du tout en cause donc passons. Je rappelle que je considère 1974 comme l'année majeure de l'histoire de la musique et ce disque en est un élément important.

Dès le début, on peut sentir une certaine progression au niveau du son, qui était sans doute le principal défaut objectif du premier album. Déjà, on trouve un synthé à la place de l'orgue et ça leur réussit plutôt bien. Cette musique est également la plus agressive de leur grande époque progressive, les guitares virevoltent joliment. Et puis, tout simplement, je pense que la production est excellente ici, très claire.

A part ça, j'aime les cinq morceaux, avec une préférence pour les deux instrumentaux. Après le caractère sombre et dur de «Freefall», la légèreté de la flûte sur «Supertwister» et l'incroyable changement de rythme central en font un des numéros que je préfère chez Camel. Ensuite, «Nimrodel», sans doute la meilleure chanson progressive sur le «Seigneur des Anneaux». C'est une véritable petite suite où le rythme et l'orchestration varient d'une façon rare, même dans le cadre du prog. La fin, très sombre, est absolument extraordinaire.

Et puis vient «Earthrise», que je vois comme représentant un lever de Terre sur la Lune. Moment instrumental des plus épiques quoi qu'il en soit, il n'ont même rien à envier à Yes en matière de virtuosité sur celui-ci. Et vu que ce n'est pas que de l’esbroufe, la mélodie et l'harmonie étant également excellentes, on comprendra que j'y sois particulièrement attaché. La fin de l'album, la suite «Lady Fantasy» est un dernier grand moment, c'est d'ailleurs leur plus longue plage si je ne m'abuse. Ils y alternent les moments doux et féroces, la fin est d'une dureté étonnante, mais point interdite en prog contrairement à ce que certains ont tendance à penser.

Il va sans dire que ce disque est des plus indispensables dans une collection de rock progressif, rarement on aura atteint une telle perfection stylistique que sur ce monument.

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   ARP2600
   JOVIAL

 
   (3 chroniques)



- Andrew Latimer (guitares, chant, flûte)
- Peter Bardens (claviers, chant)
- Doug Ferguson (basse)
- Andy Ward (batterie, percussions)


1. Freefall
2. Supertwister
3. Nimrodel / The Procession / White Rider
4. Earthrise
5. Lady Fantasy



             



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