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- Style : Diana Ross

Lionel RICHIE - Can't Slow Down (1984)
Par LE KINGBEE le 26 Mai 2024          Consultée 305 fois

Après avoir œuvré pendant plus de dix ans au sein des Commodores, groupe ayant permis à la Motown de garder la tête hors de l’eau durant les seventies avec sept Numéro Un dont deux premières places au Hot 100, Lionel RICHIE, premier pourvoyeur du groupe en matière d’écriture et chanteur principal, décide de s’envoler vers une carrière solo. Après "Endless Love" chanté en duo avec Diana ROSS et nouveau Number One en aout 81, Richie enregistre son premier éponyme auréolé par le succès de "Truly".

Mais c’est en 1983 que Richie va frapper fort avec Can’t Slow Down, un second jet qui se vend à plus de vingt millions d’exemplaires. Cerise sur le gâteau, cinq des huit titres se classent dans le Top 10 du Billboard. Voilà des chiffres qui parlent d’eux-mêmes et pourraient impressionner.
Enregistré à Los Angeles avec un casting pléthorique, l’album reste marqué par cinq tubes propulsés par les radios de l’époque. En ouverture, "Can’t Slow Down" qui donne son nom au disque s’annonce à la croisée des chemins du Disco et d'une Soul Funk commerciale. Parfait prototype de la ballade romantique, "Stuck On You" perpétue les guimauves placides de l’époque Commodores. A l’image de "Love Will Find A Way", "Penny Lover" composé avec sa femme, ou "The Only One" coécrit avec David Foster, l’album tient plus du Soft Rock que de la Soul californienne. Si on retire la voix, les arrangements et l’orchestration nous renvoient au cœur de la West Coast des années 80, des titres qui se rapprochent autant de James Ingram, Luther Vandross que de Michael McDONALD ou Michael Sembello. "Running With The Night", titre le plus Rock avec la rythmique métronomique de Jeff Porcaro et deux solos de Steve Lukather qui font office de flammettes, nous renvoie aux FOREIGNER. Ces titres sont éclipsés par les succès de "Hello", un slow bien collant porté par une voix de gentleman lover, un beau devenu au fil du temps insupportable pour cause de rabâchage et enfin de "All Night Long (All Night)", titre toujours dansant aux paroles creuses posé sur un beat caraïbéen efficace.
Le disque s’est vendu par wagons entier, phénomène ne rimant pas forcément avec qualité. Quelques mois plus tard, secondé par Michael JACKSON, Richie allait inonder la planète avec "We Are The World", un hymne humaniste très consensuel. Ce disque marche sur les traces des enregistrements californiens de Stevie WONDER, annonciateurs des futurs succès de Randy CRAWFORD, Dionne WARWICK ou Paul ANKA.

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