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Lionel RICHIE - Louder Than Words (1996)
Par ERWIN le 30 Juillet 2013          Consultée 2375 fois

Dix longues années se sont écoulées depuis le dernier succès de Lionel RICHIE. Figure emblématique du Funk pop des années 80, leader et forte personnalité, on se souvient notamment qu’il avait organisé le USA for Africa rassemblant toutes les stars du showbiz. Artiste brillant, Lionel a bien vu que son momentum de gloire passait lors des eighties. Il s‘est donc enfermé dans une semi-retraite, s’est installé en Nouvelle Zélande, a continué d’écouter de la country. Seulement voilà, quand on est un songwriter de sa trempe, ayant pondu parmi les plus grands standards de la musique, on veut partager son art. Alors le grand Lionel est sorti de sa retraite dorée, et en 1996 nous sert ce « Louder than words » à l’ignoble pochette. Voyons donc plutôt son contenu.

Bien sur, il y a ici pléthore de slows langoureux. Ainsi ce « Piece of love » en ouverture, écoutable bien qu’un brin mollasson mais pas autant que le “Say I do” qui atteint des abysses dans le genre larmoyant. Et oui, Il y a du filler dans l’air, des essais de dance comme sur l’insipide “Wanna take you down” ou sur la passéiste « Change » ; le petit harmonica de « Nothing else matters » - Dommage, ce n’est pas une reprise de METALLICA - ne nous mène nulle part. En revanche, le petit triangle de « ordinary girl » est plutôt sympa, en lui conférant un soupçon d’originalité.
On retient cependant la guitare mignonette sur « Still in love » ou il renoue avec ses grands classiques soul country, domaine dans lequel il est finalement le seul à exceller. La mélodie de « Can’t get over you » est certes jolie, mais a déjà été entendu plusieurs fois, en termes de redite, c’est le pompom. Enfin, la guitare hispanisante de « Paradise » ne nous conduit certes pas au paradis, mais le refrain se retient bien, j’aime bien.

Vous allez le constater, il faut aller plus loin dans la découverte de l’opus pour trouver des morceaux plus originaux. Ainsi le dramatique « Now you’re gone » et son intro en forme de world music est tout à fait réussi. Lionel investit enfin d’autres domaines. Rythme précis, orchestration de qualité, chanson très prenante, moderne pour l’époque, et où le chant du grand black est un régal. Immédiatement à la fin de ce titre enchanteur, « Lover’s at first sight » le voit renouer avec le talent intact de créer de belles mélodies. J’avais peu de doutes quand à ses capacités, mais la preuve est là.
Enfin « Climbing » achève ce quatrième album. Sans doute la plus belle composition du lot. C’est du très grand Lionel RICHIE, comme le monde entier l’aime et comme les ménagères de cinquante ans le vénèrent. Un piano, une atmosphère, le chant juste et les émotions jaillissent tranquillement, avec la pureté de l’eau d’une cascade.

En définitive, quelques morceaux inutiles handicapent fortement la postérité de cette livraison 96. C’est bien dommage car avec les 8 meilleurs morceaux, on eut atteint le cap du très bon album sans soucis. Mais ce n’est pas le cas, donc acte. RICHIE nous avait pourtant habitué à des albums concis.

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   ERWIN

 
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Non disponible


1. Piece Of Love
2. Still In Love
3. I Wanna Take You Down
4. Can’t Get Over You
5. Change
6. Nothing Else Matters
7. Ordinary Girl
8. Say I Do
9. Paradise
10. Don’t Wanna Lose You
11. Now You’re Gone
12. Lover’s At First Sight
13. Climbing



             



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