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- Style : Ayreon
- Membre : Pink Floyd

Roger WATERS - The Pros And Cons Of Hitch Hiking (1984)
Par JESTERS TEAR le 12 Novembre 2019          Consultée 1543 fois

Attention, cette kro-express reflète un avis personnel, The Pros And Cons Of Hitch Hicking étant probablement l'album le pus Roger Waters qui soit, et le style de l'homme étant si particulier, on peut aimer comme détester. Mais bon dieu… J'ai entendu pour la première fois un extrait de cet album en entrant chez mon disquaire, qui était en train de le passer, et j'ai tout de suite dit "bordel, mais c'est génial, je connais pas ce morceau du Floyd!". Quelques explications plus tard, j'achetais le CD. Cela fait des années maintenant, et cet album est toujours un de mes préférés jamais créés. Il touche mon âme directement, la musique schizophrénique de Waters y est poussée à son paroxysme. L'album s'écoute dans son ensemble, peu de chansons pouvant être écoutées en elles-mêmes ("Sexual Revolution", la chanson titre et "Go Fishing", plus long morceau et qui résume un peu l'album musicalement) mais l'ambiance y est monstrueusement prenante, les mélodies lancinantes et bien sûr proches du fameux Wall (en même temps, cet album était la proposition alternative à The Wall en 77) sont sublimes. On alterne entre passages calmes et rêveurs d'une grande beauté et des déchainements de rage qui déchirent le bide, l'âme. Jamais Waters n'a été aussi expressif, et les arrangements parfaits (particulièrement les nombreux chœurs féminins) démultiplient l'émotion. Le sax de David Sanborn est merveilleux, un hurlement cuivré qui épouse la psyché de WATERS à merveille, et la guitare de CLAPTON, bien qu'éloignée du style de Gilmour, est très efficace dans cet univers où le son plus propre et limpide du guitariste du FLOYD aurait peut être fait moins d'effet (je précise que j'adore ce brave David et son jeu, hein).
Plus que The Wall, plus que The Final Cut (que j'aime beaucoup aussi, mais moins que the Pros…), cet album est l'âme de Roger WATERS, et a priori un peu la mienne aussi. Ne vous arrêtez pas à la mauvaise réputation générale de cet album, essayez-le. S'il vous correspond comme il me correspond, vous passerez un moment très fort.

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   LONG JOHN SILVER

 
   JESTERS TEAR

 
   (2 chroniques)



- Roger Waters (chant, basse, guitare, effets)
- Eric Clapton (guitare)
- Ray Cooper (percussions)
- Andy Newmark (batterie)
- David Sanborn (saxophone)
- Michael Kamen (piano)
- Andy Bown (orgue, guitare)
- Madeline Bell, Katie Kissoon, Doreen Cha (choeurs)
- Raphael Ravenscroft, Kevin Flanagan, Vic (cuivres)
- National Philharmonic Orchestra
- +
- Andy Quigley (le gallois du théâtre)
- Batty Porter (la femme)
- Roger Waters (l'homme)
- Cherry Vanilla (auto-stopeuse et serveuse)
- Manning Redwood (routier)
- Ed Bishop (routier)
- Jack Palance (hells angel)
- Madeline Belt (fiancée du hells angel)


1. 4:30 Am (apparently They Were Travelling Abroad)
2. 4:33 Am (running Shoes)
3. 4:37 Am (arabs With Knives And German West Skies)
4. 4:39 Am (for The First Time Today, Part 2)
5. 4:41 Am (sexual Revolution)
6. 4:47 Am (the Remains Of Our Love)
7. 4:50 Am (go Fishing)
8. 4:56 Am (for The First Time Today, Part 1)
9. 4:58 Am (dunroamin, Duncarib, Dunmivin)
10. 5:01 Am (the Pros And Cons Of Hitch Hiking, Part 1
11. 5:06 Am (every Stranger's Eyes)
12. 5:11 Am (the Moment Of Clarity)



             



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