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HARD PUNK  |  STUDIO

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1980 Face To Face
  Dark Room
1981 Night Attack
1998 Skin & Bone

The ANGELS - Face To Face (1978)
Par ERWIN le 16 Décembre 2017          Consultée 2152 fois

Palsambleu ! Voyez donc la légendaire pochette qui orne votre page web les gars ! Rien de moins qu'un opus légendaire, celui qui fera toute la réputation des mauvais ANGELS from down under. Ah pour sûr, c'est une histoire de bad boys. Vous me direz, être élevé entre les gars d'AC/DC, de ROSE TATOO ou de COLD CHISEL n'engendre qu'une tranquillité toute relative... Ne me parlez pas de Nick CAVE, même les new waveux de INXS n'étaient pas recommandables, il n'y a guère que les gars de MIDNIGHT OIL qui firent illusion jusqu'à ce qu'on apprenne l'élection de Peter GARRETT aux plus hautes fonctions politiques, allez quoi, même les pseudos idoles des ados qu'étaient les BEE GEES avaient le nez plein de poudre blanche ... Bref bref bref... à défaut d'être le gendre parfait, notre Doc Neeson se la pète dandy avec ses sapes de croupier du far west, ce qui ne l'empêche pas d'être une vraie bête de scène. Bis repetita, vous me direz, être élevé au beau milieu du troupeau d'attardés cité plus haut blabla, ça vous situe des capacités pour foutre le bordel partout où vous passez ! Et c'était indubitablement le cas !

Du coup, ce deuxième opus se pointe rapidement après le premier, qui avait entrouvert une carrière prometteuse, et drivée par la paire Vanda-Young, - à ouais tiens, j'ai oublié de citer les EASYBEATS plus haut ! Toujours est-il que nous les poursuivons avec la découverte du fameux Face to face. Attention à tous les doués, il ne s'agit pas de l'édition US avec le mix des 3 premiers albums sous le patronyme de ANGEL CITY. C'est-y bien compris ? On va pas revenir dessus toutes les trois secondes !

Là où on va essayer de ne pas revenir non plus, c'est sur la science des riffs dont notre stoïque John Brewster fait preuve tout du long de cette galette. Pour un peu, on jurerait que le regretté Malcolm, armé de sa gretsch, se trouve de l'autre côté des amplis. C'est confondant ! Il y a une légère inflexion sur l'attaque, légèrement moins hard'n'roll, un poil plus punk, mais à peine. L'introductive super pressée qu'est « Take a long line » nous plonge direct dans la transe Angélique, c'est direct, c'est simple, c'est efficace, : couplet, refrain, solo, si vous aimez le rock couillu et sans prise de tête, c'est ici que ça se passe comme souvent avec les aussies. Le petit côté punky se laisse bien apprécier sur le refrain !

Dans le genre classsique survitaminé, nous avons « After the rain » qui passe par là. A titre personnel, je vois pas mal de points communs entre cette compo et celles des DICTATORS à la même époque. Un véritable mix de Punk et de Hard, moins pub rock que COLD CHISEL, ils auront pourtant le même public. Et quand un des classiques de cette livraison est à la gloire des filles du sud de la France, voilà qui ne peut que nous conduire à être potes – pas de beuverie, à moins de vouloir ainsi finir votre vie -, et cette petite flambée qu'est « Marseilles » voit Doc cabotiner comme jamais alors que son acolyte John est plus immobile qu'une plante ! Bon en tout cas, une vraie fraîcheur que ce titre de l'espace, enfin de la côte, au bord de mer quoi, là où les femmes ont les yeux qui brillent !

Alors punk ? « Straight jacket » avec son intro complétement loufoque a le mérite de positionner les débats là où il faut ! On cause nanas, fringues, bagnoles, bref, on nage dans l'intellectualisme le plus torride... Non, ce n'est pas du prog ! D'ailleurs, ce titre n'a pas à pousser beaucoup pour sonner un peu RAMONES ! « I ain't the one » est un punk de première bourre, impossible de voir ça autrement ! Dans le même élan, nous avons le riff simpliste de « Love takes care », avec toujours la même efficacité.

Et puis les surprises ! Nos angelots ne seraient pas que des furieux amateurs de binaire ? Bah non, voyez plutôt « Outcast » et son atmosphère plus pop qu'autre chose et cette basse qui drive le titre de bout en bout. Et ils remettent ça les diablotins avec « Be with you », c'est bluesy et rapeux à souhait, avec Doc qui assure les marrons. « Comin' down » avec ses jolis chœurs sur le refrain donne carrément dans la surenchère en proposant la parfaite fusion entre un riff assassin et une mélodie qui serait pop. Quelle recette magique ! Quel talent tout de même !

Cette petite merveille a été 4 fois platine dans son Australie natale ! De quoi envisager une belle suite de carrière ! C'est l'opus avec lequel il faut découvrir ce groupe aujourd'hui légendaire et disparu depuis le décès de son leader Doc Neeson il y a quelques années. Ne passez pas à côté. L'album au miroir vivant pourrait bien vous séduire ! Un classique, pas moins.

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1. Straight Jacket
2. After The Rain
3. Love Takes Care
4. Take A Long Line
5. Marseilles
6. Live It Up
7. Be With You
8. Outcast
9. I Ain't The One
10. Comin Down



             



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