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WHITE NOISE - Eindhoven Set 2006 (2006)
Par NANAR le 30 Juin 2023          Consultée 213 fois

Dans ma précédente chronique, j’ai évoqué trois albums live succédant à White Label (2006). Ce n’est pas tout à fait vrai. S’il y eut bien des tournées de WHITE NOISE à cette époque, l’album Eindhoven Set 2006 n’est pas un enregistrement live, contrairement à ce qui est mentionné partout sur le Web, mais plutôt un enchaînement des pistes destinées à être jouées en public, durant la tournée de 2006. En cela, nous pouvons le considérer comme un album studio au même titre que les précédents.

Il existe très peu d’informations sur ce disque ainsi que les deux suivants, Bochum Set 2008 et An Electric Storm Over Paris (2008), mais il est plausible qu’ils aient été distribués ou vendus à ces concerts respectifs. Selon les notes des pochettes de ces quatre albums, Mike JENKINS a épaulé David VORHAUS en concert mais seul ce dernier en est le compositeur.

Set live oblige, David VORHAUS a ici inséré quelques-uns des anciens morceaux de White Noise: "Firebird" et "Your Hidden Dreams" (1969), "The Cygnus Constellation" (1980) et "I Need Space" (2000), intercalés entre des passages inédits. Comme de coutume avec WHITE NOISE depuis Re-Entry (1980), tous ces morceaux sont enchaînés ensemble, à notre grand dam, puisque de ces repiquages on s’en tamponne le coquillard à la noix de Saint-Jacques, et ce qui nous intéresse, ce sont les inédits, tous les inédits, rien que les inédits.

David VORHAUS était déjà passablement à l’ouest sur White Label et en rajoute encore une couche ici. Nous avons droit à trois pistes intitulées "Eindhoven" et numérotées A, B et C, titres génériques sentant le manque d’inspiration – d’un autre côté, il vaut mieux ça que des titres alambiqués complètement bidons (coucou Edgar FROESE).

Les deux premières sont de longues plages de plus de dix minutes. "Eindhoven "A" démarre l’album de la matière la moins lisible qui soit, dans une espèce de magma sonore indescriptible. À partir de la quatrième minute, une rythmique technoïde se dessine, très proche de ce qu’on peut trouver sur White Label, avec une harmonie statique qui s’agite en une sorte d’impro sur la fin. Vers la neuvième minute, on peut entendre très brièvement la séquence de "Light Moves" issue de l’album Out Of The Dark (1985). Moins chaotique, "Eindhoven "B"" est parcouru par une rythmique hypnotique sur un fond planant. Dans la première moitié, on entend des extraits modifiés de Re-Entry et en particulier du morceau "Nebulous Meets Nebula", ce qui n’est pas pour me déplaire. Vers la moitié du morceau, le fond planant laisse place à la rythmique des parties 5 et 6 de White Label, avec les samples vocaux de la partie 2 et 8. "Eindhoven "C" est quant à elle une version alternative de la partie 9, écourtée de moitié et avec une rythmique différente.

Les inédits, tous les inédits, rien que les inédits. Encore que ce n’est pas si simple. Planqué en fin de disque, "ReVisitation" est comme son titre l’indique une revisitation de "The Visitations" (1969) (*applaudissements*). On trouve en début et fin de piste des extraits du morceau original tel quel, et entre les deux une sorte de remix farci de samples d’autres extraits d’An Electric Storm, d’une trompette bouchée (c’est pas une blague), d’une nouvelle ligne de chant et d’une rythmique bien typée électro. C’est con-con, ça part dans tous les sens, plus encore que d’habitude, et pourtant les "Eindhoven" étaient déjà bien velus en la matière. J’hésite à dire si c’est hérétique ou amusant…

À défaut d’avoir trouvé Bochum Set 2008 et An Electric Storm Over Paris, voire d’espérer les trouver un jour, je peux quand même en toucher quelques mots. Ces deux albums présentent la même tracklist avec quasiment les mêmes durées de pistes, ce qui laisse à penser qu’ils contiennent la même musique. Les titres et leurs durées présentent même certaines similitudes avec Eindhoven Set 2006, et on peut établir les égalités suivantes: "Eindhoven "A" = "Atonement / Wispy Beats / Zykride", "Eindhoven "B" = "Streetlife". Ce qui nous laisse avec deux morceaux totalement inconnus, "Raving Nuns" et "Endgame".

Ouf, nous en avons enfin terminé avec cette discographie pour le moins tortueuse et biscornue. Voilà une fin pas bien brillante pour WHITE NOISE. Que cela se termine là-dessus, difficile de savoir s’il faut le regretter ou en être soulagé.

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   NANAR

 
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- David Vorhaus (trololol)
- Mike Jenkins (tiens c’est quoi ce bouton là oh c’est marrant ça )


1. Eindhoven 'a'
2. Firebird
3. Your Hidden Dreams
4. Eindhoven 'b'
5. The Cygnus Constellation
6. Eindhoven 'c'
7. I Need Spce
8. Revisitation



             



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