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SEAL - Seal 1 (1991)
Par ERWIN le 20 Avril 2010          Consultée 3485 fois

Seal Henry Olusegun Olumide Adeola Samuel : retenez bien son nom je vais pas vous le répéter toutes les trois secondes et vous comprendrez aisément que nous nous contenterons de son prénom par lequel il est connu du grand public : « Seal » alias le phoque donc ! J’en vois parmi vous qui rigolent sous cape, vous feriez mieux de la fermer, si vous n'avez jamais vu la bestiasse et la nana avec qui il couche. Car en plus d’être grand beau fort et sportif, le gars a l’air hyper cool. Pas de quoi se marrer…

Seal est donc né dans la banlieue londonienne pas chic de Paddington, d’un père nigerian et d’une mère brésilienne, ce qui explique la force de sa constitution –1m94 pour quelques 110 kilos de barbaque, vous êtes calmés ? -, enfant abandonné puis recueilli, il parvient à décrocher un diplôme d’architecture, mais passe le plus clair de son temps à écumer les pubs en chantant, qui du funk, qui du blues, de la pop ou du rock. Aucune musique ne le rebute. Ah ouais je ne vous ménage pas ce coup-là, sa nana, c’est un peu Heidi Klum -dont il a d’ailleurs adopté le fils non reconnu par le nauséabond Flavio Briatore beurk-… Tout ceci pour vous situer un peu le personnage.

Sa rencontre avec le producteur Adamsky sera décisive puisqu’il va lui permettre de sortir sous son aile « Killer », son premier single, qui devient premier au billboard anglais et va considérablement attirer l’attention sur lui, et que nous retrouvons d’ailleurs sur ce disque. Cette chance insolente va lui permettre d’enregistrer sous la houlette du grand Trevor Horn, on a déjà vu parrainages plus dégoûtants.

C’est bien entendu un album de jeunesse, qui plus est, porté par un producteur de renom, et laissant imaginer une carrière riche en Livres Sterling. D’un strict point de vue personnel, je trouve ce premier opus maladroit et simpliste. Le gigantesque black n’a pas encore trouvé la formule magique que nous lui connaissons aujourd’hui. Ses chansons sont donc peu percutantes, mais deux singles son toutefois devenus de superbes classiques de SEAL.

L’album est porté par la force motrice du single « Crazy », son premier réel succès mondial. Une recette assez étonnante, mixant des influences pas toujours aisément perceptibles mais qui se regroupent autour de quelques dénominateurs communs, son amour de la pop, du rock, des rythmes tribaux et d’un certain allant pour le mainstream, dans le bon sens du terme, ce que dans le milieu on appelle un talent…
Dans une ligne tout à fait comparable le deuxième single « Future Love Paradise » emploie les même recettes que son twin brother, mais chaque morceau tient son identité. Les refrains sont du même acabit mais on les distingue aisément l’un de l’autre comme pour les plus grands groupes. De nombreux arrangements atmosphériques renforcent le pouvoir hypnotique des deux chansons, qui sont aujourd’hui devenues des standards.

Passé le cap du plaisir de l’écoute des singles à succès, on constate rapidement que les autres morceaux sont moins percutants, en vrac et dans le désordre : « The Beginning » ou « Show Me » sont faiblardes, alors que le fameux « Killer » est pour moi sans intérêt. On notera cependant les acoustiques « Deep Waters » et « Whirlpool » : pas mal du tout, ainsi que les addictives « Violet » et « Wild » qui laissent augurer du meilleur si le jeune homme parvient à dompter ce sens mélodique inné mais brut qu’il semble posséder.

Un premier essai concluant pour Seal, pourtant très peu confiant en lui-même dans ses jeunes années. Un avenir brillant scintille à l’horizon. Le succès de ce premier album lui vaut d’être convié au concert tribute à Freddy Mercury qui vient de décéder, il y interprète « Who Wants to Live Forever » avec les trois autres Queen… Sympa pour un jeunot.

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   ERWIN

 
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1. The Beginning
2. Deep Waters
3. Crazy
4. Killer
5. Whilrpool
6. Future Love Paradise
7. Wild
8. Show Me
9. Violet



             



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