Recherche avancée       Liste groupes



      
BLUES-ROCK  |  STUDIO

Commentaires (12)
Questions / Réponses (2 / 12)
L' auteur
Acheter Cet Album
 


ALBUMS STUDIO

1970 Zz Top's First Album
1972 1 Rio Grande Mud
1973 Tres Hombres
1975 1 Fandango
1976 Tejas
1979 1 Degüello
1981 El Loco
1983 1 Eliminator
1985 1 Afterburner
1990 1 Recycler
1993 Antenna
1996 Rhythmeen
1999 XXX
2003 Mescalero
2012 1 La Futura

E.P

2012 1 Texicali

ALBUMS LIVE

2016 Tonight At Midnight

COMPILATIONS

1994 One Foot In The Blues
 

1970 Zz Top's First Album
1972 Rio Grande Mud
1973 Tres Hombres
1975 Fandango!
1976 Tejas
1979 Degüello
1981 El Loco
1983 Eliminator
1985 Afterburner
1990 Recycler
1996 Rhythmeen
1999 Xxx
2004 Rancho Texicano: The Ver...
2022 Raw
 

- Style : Stocks, Jared James Nichols
- Style + Membre : Billy Gibbons
 

 Site Officiel (1595)
 Portrait Billy Gibbons (859)

ZZ TOP - Afterburner (1985)
Par ERWIN le 8 Septembre 2011          Consultée 7410 fois

Quand on a possédé la plus belle femme du monde, comment occuper sa vie ? C’est la première idée qui vient à l’esprit de votre chroniqueur lorsqu’après avoir épuisé sur sa platine 4 ou 5 vinyles -oui j’y tiens décidemment - d'Eliminator, se pointe la livraison suivante du "little old band from Texas". L’heure est à la consécration, en fait nous sommes en surf spatial sur le concept de cyber boogie précédemment développé. Si son prédécesseur n’existait pas, ce skeud serait un grand classique… Seulement voila, plus de 20 millions de copies du Hot Rod se sont écoulées telles des Coronas glacées dans le gosier d’un garçon vacher assoiffé, et l’effet de surprise est bel et bien derrière nous. Mais la formule est si belle, laissons nous tenter.

"Sleeping bag" ouvre les hostilités avec un beat électronique de batterie… A l’époque c’était futuriste même si cela sonne "trop la loose" aujourd'hui. Le titre est très bon, très cyber, mais ne peut cependant s’aligner sur "Gimme all your lovin". Les musicos assument, assurent, Billy est en première ligne, de ce point de vue impossible d’être déçu. "Stages" poursuit comme le faisait "Under pressure" l’œuvre d’introduction, no surprise… A mon sens le must de l’album est "Woke up with wood" et son riff décapant. Nous restons toutefois dans le standard du Top, c’est frais comme une Dos Equis, ensoleillé comme une mesa de Monument Valley mais aussi âpre qu’un hydrocarbure tout droit sorti du sol texan. Les interludes de drum machine me "surprennent" d’ailleurs toujours autant 26 ans après.

Puis c’est l’heure de la drague : "Rough boy" débarque avec sa furie de décibels propres à faire chavirer le coeur des titounettes adolescentes de ces tendres années. Perso j’aime pas… Ou j’aime plus… Je sais plus. La vidéo a fini par me lobotomiser à force - ou était-ce les râteaux de l‘époque ? -, ce même si les soli du Révérend restent des constructions pharaoniques d‘une exceptionnelle valeur. "Can’t stop rockin" est le pendant exact de "I got the six", la fin de la face A - c’est ça moquez-vous bande d’inculte !- du skeud , avec le pote Dusty "colline poussiéreuse" Hill qui pousse la chansonnette comme à son habitude sur des morceaux très rock'n'roll, on retrouve Dusty à la fin de la face B - hin hin - sur un "Delirious" assez médiocre.

Et puisqu'on est si bien parti "Planet of women" poursuit cette resucée en tous points d’Eliminator, elle est aussi transparente et rythmée que "Legs" sur ce dernier. "I got a message", "Dipping low" sont des chansons moyennes, que la postérité ne retiendra pas. Enfin, "Velcro fly" est un des titres emblématiques de cette année 85, je ne l’ai jamais apprécié, trop formaté pour les radios… Il y a un minimum à respecter quand on est un digne prospecteur d‘or, les synthés, c’est mauvais pour la santé quand on en abuse… Si, si, ça rend sourd.

Au final, nous sommes en face d’un bon disque de Rock, mais peu de gens doivent se vanter de préférer Afterburner à son illustrissime aîné. Il n’y aura jamais qu’un seul Eliminator même si son petit frère renferme de jolies choses et qu’il s’est écoulé à quelques 15 millions d’albums vendus. Cela reste quand même une performance de tout premier ordre.
En tout état de cause, vive le Zizi !

A lire aussi en BLUES-ROCK par ERWIN :


Johnny WINTER
John Dawson Winter Iii (1974)
Jeannot Hiver à son zénith




MOLLY HATCHET
Silent Reign Of Heroes (1998)
Molly en mode heavy


Marquez et partagez





 
   ERWIN

 
   RED ONE

 
   (2 chroniques)



- Billy Gibbons (chant guitare)
- Dusty Hill ( basse chant)
- Franck Beard (batterie)


1. Sleeping Bag
2. Stages
3. Woke Up With Wood
4. Rough Boy
5. Can’t Stop Rockin
6. Planet Of Women
7. I Got The Message
8. Velcro Fly
9. Dipping Low
10. Delirious



             



1999 - 2024 © Nightfall.fr V5.0_Slider - Comment Soutenir Nightfall ? - Nous contacter - Webdesign : Inox Prod