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2000 Half Hour Of Power
2001 All Killer, No Filler
2002 Does This Look Infect...
2019 Order In Decline
 

- Style : Kottak

SUM 41 - All Killer No Filler (2001)
Par JEREMY le 13 Mars 2005          Consultée 10439 fois

Après Blink 182, dans la série des noms idiots, je voudrais... Sum 41. Pourquoi Sum 41 ? Selon la rumeur, c'est parce que le groupe s'est formé le 41ème jour de l'été... C'est-à-dire, si mes comptes sont bons, aux alentours du 31 juillet... Bref, quitte à choisir un nom de groupe, autant en choisir un valable... Surtout si l'on est amené à devenir célèbre (mais vous me direz qu'ils ne pouvaient pas prévoir). Enfin, revenons à nos moutons, c'est-à-dire à la musique.

"All Killer No Filler" est le premier album longue durée du groupe et fait suite à l'EP "Half Hour Of Power", sorti en 2000, qui leur avait permis de tourner avec justement Blink 182 et Offspring. Sum 41 joue une sorte de pop à la sauce très légèrement punky. Et sur les 12 morceaux du disques (j'exclue l'introduction), on a le droit à ... 12 fois la même chose... Rien de très original donc, le groupe prend le train en marche, ou plutôt attrape la vague du mouvement punk californien (branché surf) en cours. Ainsi, c'est sans surprise que l'on voit débouler des riffs de guitares ultra simplistes, et contrairement à leurs compères de Blink 182, rarement accrocheurs.

Les morceaux sont poussifs et manquent cruellement d'inspiration. Les musiciens semblent s'ennuyer terriblement et donnent l'impression de jouer "à reculons", sans la moindre envie. Derick Whibley ne met aucune pêche dans ses lignes de chant, ses refrains sentent le renfermé, certains passages se retrouvent presque rappé devant son incapacité à proposé des mélodies décentes ("Fat Lip") et, à l'instar des riffs de gratte, n'accrochent qu'à quelques rares exceptions près ("Rhythms", le seul morceau vraiment bon du disque). La palme revient à l'ironique "Motivation" où les musiciens semblent jouer avec encore moins d'entrain que d'habitude. En écoutant ce disque, je m'imagine les mecs qui vont au studio en tirant une sale tête, qui enregistre leurs parties respectives sans échanger un mot, et qui rentrent chez eux sitôt le boulot effectué en se disant "mais qu'est ce que je fous là ?!".

Pour tout dire, Sum 41 a du potentiel, car certains morceaux sont tout de même de bonne qualité ("Rhythms", "Intoo Deep" où le gratteux sort quelques secondes de tapping !, le mid tempo "Handle This"), et le batteur ne se débrouille pas trop mal, enchaînant quelques breaks salvateurs sur certains passages. Mais l'impression générale du disque est bien fade, et la production bien trop lisse n'arrange rien à l'affaire. Quitte à suivre un mouvement sans rien y apporter, autant le faire avec un minimum d'entrain et de pêche, histoire de se crédibiliser un peu. Car là, si je voulais jouer la mauvaise langue, je dirais que Sum 41 joue la carte commerciale à fond en profitant du succès d'Offspring et compagnie.

Bref, si vous voulez de la pop punky bien jouée, pêchue, emplie de bonne humeur et faite avec les trippes, allez plutôt jetez une oreille sur le "Conspiracy Of One" d'Offspring sorti l'année précédente et qui semble être la source d'inspiration principale de Sum 41. Ajoutez à cela un visuel des plus ridicules, et vous obtenez un album fortement déconseillé.

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1. Introduction To Destruction
2. Nothing On My Back
3. Never Wake Up
4. Fat Lip
5. Rhythms
6. Motivation
7. In Too Deep
8. Summer
9. Handle This
10. Crazy Amanda Bunkface
11. All She's Got
12. Heart Attack
13. Pain For Pleasure



             



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