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CULTURE CLUB - Waking Up With The House On Fire (1984)
Par ERWIN le 9 Février 2015          Consultée 2170 fois

L'aventure continue pour les futuristes de la new wave CULTURE CLUB. Ils sont alors en 1984 au faite de leur notoriété et représentent la modernité mainstream à son top. Le colossal succès de Colour by numbers les précède, et en ces superficielles années 80, c'est à la fois un avantage - tout le monde les connaît et les adule - mais aussi un inconvénient - jamais les tendances et la mode n'ont été aussi fortes et brèves -, la moindre erreur sera significative de chute dans l'abîme... mais on ne le sait pas encore... Boy GEORGE est pour l’instant l'icône des clubbers et ses chansons règnent sur les dance floors du monde entier. Le titre de l'album révèle toutefois un certain stress, le challenge sera donc de parvenir à rester au sommet des charts.

Il faut bien se lancer, alors le premier single choisit se doit de faire la continuité avec les énormes succès du précédent opus. "The war song" est envoyé au casse pipe un mois avant la sortie du skeud. Dieu merci, la petite mélodie matinée de calypso fait son office, le petit refrain se laisse apprivoiser, et le joli bridge restera en mémoire des ados avec pas mal de persévérance, un titre indéniablement réussi. Dans la foulée sort "The medal song", je vous parie que vous tous - ados de 1984 - l'avez oublié... Tentez le coup, vous verrez, la chanson rappelle un peu "Karma chameleon" mais n'a pas le charisme de son ainé. Ensuite ? Hallucinant ! le single se prénomme "Mistake n°3"... Je vous le fait pas dire ! L'erreur est terrible car cette troisième bétise en guise de troisième single s'avère effectivement être la bétise de trop... Et les fans ne l'apprécieront pas du tout ! Titre plus smooth, pas désagréable mais ou les éléments subversifs portés par le groupe de Boy Georges ont disparu pour faire place à une pop proprette. Grossière erreur !

Ensuite ? Bah de la pop sympa mais sans relief, souvent agrémentée de gimmicks caribéens comme sur "Unfortunate thing", ska sur "Crime time" ou carrément rocksteady sur "The dive" qui surnage pas mal avec sa jolie basse. Hélas, certains morceaux flirtent dangereusement avec le filler, ainsi la mièvre "Don't talk about it". Je ne suis aussi guère fana de "Mannequin", qui me semble sans le moindre intérêt, En revanche, l'introductive "Dangerous man", puis la belle guitare de "Hello Goodbye" terminent cette livraison dans la bonne humeur, même si on ne retrouve nulle part les mélodies de tueurs que le groupe dispensait dans ses premiers albums. Ils permettent toutefois à l'opus d'éviter la correctionnelle.

Bon, il est clair que le groupe est en roue libre... A part "The war song", aucun titre n'est remarquable, et nous évoluons de fait dans une pop qui s'éloigne des standards de la new wave. Attention, il s'agit du troisième CULTURE CLUB, il s'est tout de même vendu la bagatelle de cinq millions d'albums; pour un artiste lambda, c'est un immense succès ! Pour George le garçon - pas lambda pour deux ronds notre boy ! - à contrario, ce sera un échec retentissant et le début d'une descente aux enfers inversement proportionnelle à sa reconnaissance.

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   ERWIN

 
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- Boy George (chant)
- Mikey Craig (basse)
- Roy Hay (guitare)
- Jon Moss (batterie)


1. Dangerous Man
2. The War Song
3. Unfortunate Thing
4. Crime Time
5. Mistake No.3
6. The Dive
7. The Medal Song
8. Don't Talk About It
9. Mannequin
10. Hello Goodbye



             



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