Cet album est une bien mauvaise blague. Très mauvaise.

SUPERTRAMP, on l'avait cru foutu. Roger Hodgson est parti, Rick Davies ne pouvait rien faire tout seul. Mais voilà que le groupe nous sort Brother Where You Bound, un album très différent du style pop de Breakfast in America et consorts, mais d'une excellente qualité. Chouette, 1985 n'était donc pas la mort de SUPERTRAMP !

Non, il faut attendre encore deux ans, c'est à dire 1987 et l'ignoble Free As A Bird. Mon dieu, qu'est-ce que c'est que ce disque. Aucune originalité, des titres plats, sans relief ni émotion et très répétitifs. D'habitude, pour les mauvais albums, on arrive toujours à retenir au moins un ou deux morceaux, que l'on pourrait tout de même sauver, ou au pire en trouver un moins merdique que le reste, mais ici, j'ai beau chercher, aucun titre ne se détache de la masse informe et décevante que SUPERTRAMP nous propose. Même Rick Davies, dont la performance sur l'album précédent n'était pas passée inaperçu, semble complètement à côté de ses pompes.

Un album sans intérêt. Une grosse déception.