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LINKIN PARK - A Thousand Suns (2010)
Par GEGERS le 20 Octobre 2010          Consultée 1481 fois

Vivre ou mourir. Voici aujourd'hui le dilemme des groupes Nu-Metal, qui ont connu leur heure de gloire au début des années 2000. LINKIN PARK a choisi la première de ces deux options. Vivre, cela nécessite donc une profonde remise en question, une évolution plus ou moins forcée par le désintérêt du public envers un style passé de mode (n'est-ce pas ici le triste devenir des styles « à la mode » ?). Évolution, donc. Mais laquelle ? Plutôt que de se radicaliser, le groupe américain a choisi la voie inverse, sur son précédent album déjà. Exit les guitares, bonjour à une espèce de pop/rap electro riche en arrangements.

Problème : malgré le changement, LINKIN PARK ne s'est pas amélioré. On alterne donc, tout au long du disque, entre intermèdes sur lesquels des voix robotiques ou illustres (Martin Luther King) déclament de longues mélopées à conscience sociale, titres electro-rap à peu près aussi intéressants qu'un pet de mouche (« When they come for me », « Wretches and kings »), même pas sauvés par des refrains plus travaillés et mélodiques. Soit, le groupe est en convalescence, et cela ne se fait pas de tirer sur une ambulance, mais tout de même, si LINKIN PARK n'y met pas du sien, comment le soutenir ?

Alors oui, apprécions ce que l'on nous offre, il reste à se mettre sous la dent quelques morceaux, fausses-ballades hyper mélodiques aux accords faciles, qui séduisent en une seule écoute, et rendent l'ensemble écoutable : « Burning in the sky » parvient à convaincre grâce des ambiances intimistes et un refrain imparable. Construit sur le même moule, et faisant la part belle au piano, « Iridescent » fait également son petit effet, tout comme la ballade finale, « The messenger » qui (une fois n'est pas coutume) met en avant les guitares. Mais on reste ici dans la larmichette de campus américain, de la musique facile pour les premiers émois adolescent. Agréable, mais futile.

Si la survie de LINKIN PARK dépend de la qualité de cet album, alors le groupe a du souci à se faire. Un bien triste probable chant du cygne pour un des derniers groupes d'une mouvance Nu-Metal elle-même à l'agonie...

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   (2 chroniques)



- Chester Bennington (chant, guitare)
- Mike Shinoda (mc, chant, guitare, piano, sample)
- Brad Delson (guitare principale, piano)
- Dave Farrell (basse, guitare, violon)
- Rob Bourdon (batterie)
- Joe Hahn (dj, sample)


1. The Requiem
2. The Radiance
3. Burning In The Skies
4. Empty Spaces
5. When They Come For Me
6. Robot Boy
7. Jornada Del Muerto
8. Waiting For The End
9. Blackout
10. Wretches And Kings
11. Wisdom, Justice, And Love
12. Iridescent
13. Fallout
14. The Catalyst
15. The Messenger



             



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