Au diable les limites imposées par la catégorisation jusqu'au-boutiste de l'élitisme ambiant superfétatoire inféodé d'ailleurs à la propagation du grand capital apatride culturel levantin (sic Laurent Gerra).
Britney SPEARS est l'artiste pop par excellence en cette fin d'années 90, celle qui allait imposer un mélange de ce style, de r'n'b et de dance avec tubes à la pelle susceptibles de séduire complètement le grand public. "Baby One More Time" par exemple, en voilà un exemple classieux de bon tube fait avec un matériau tout con : trois notes de piano. La fin de l'album sera plus dance, un peu moins typée toutefois que tous les canons du milieu des années 90 genre Gala ou Corona. C'est dû au son de l'album, à l'atmopshère chargé en programmations, mais au milieu desquelles Britney trouve quand même l'occasion de rajouter une guitare éléctrique bien "overdrive" entre un scratch et un beat basiques ("(You Drive Me) Crazy").

Elle va aussi rajouter des vocalistes un peu plus "afro" qu'elle comme sur le très léger "Soda Pop" ou le duo "I Will Still Love You". Britney ne fait quant à elle pas étalage de sensationnel sur le plan vocal, on la surprendra juste à imiter Anna LaCazio (de Cock Robin) ici ou là, avec moins de succès et de classe, en plus racoleuse aussi.

Pour ce premier album, les mélodies sont loin d'être toutes mémorables, mais on n'est pas non plus dans la catastrophe tant annoncée. D'ailleurs pour la catastrophe il faut plutôt regarder de mon côté. 3/5, Enfer, damnation et crotte de bique !