Tout au long de sa carrière, Rickey Medlocke a démontré des qualités de guitariste exceptionnelles tant avec Blackfoot, que depuis déjà vingt ans avec Lynyrd Skynyrd.
Au niveau humain, par contre c’est une catastrophe. Rappelons qu’en 2012 il a fait interdire par voie de justice à Greg T. Walker et Charlie Hargrett (deux autres membres fondateurs) de se produire sous le nom de Blackfoot dont il possède les droits. Certes, c’est assez classique dans le monde puant du show-business, mais ce qui l’est moins, c’est de monter un autre groupe, sans aucun membre original, lui-même n’y participant pas (le job avec Lynyrd est plus rentable) et de leur faire enregistrer un album et de tourner sous le nom de Blackfoot.
Ses méthodes puent le fric et l’arnaque à plein nez et il convient de les dénoncer haut et fort.
Mais écoutons Southern Native, après tout l’album est peut être super !
Perdu, c’est une bouse, une vraie, une grosse, une musique qui n’a rien à voir avec le son de Blackfoot, des musiciens qui ressemblent à des tâcherons sans aucun talent ni originalité et qui massacrent le « Ohio » de Neil Young.
Et le problème est là.
Si Medlocke avait trouvé des bons musiciens, puis proposé une musique dans la continuité de Blackfoot, ce mélange puissant de hard southern rock aux influences indiennes avec bien sûr un son modernisé, et des compositions originales, OK. On aurait applaudi à deux mains. Là, on pense à Jakson Spires, le batteur décédé en 2005, aux deux autres musiciens survivants et on maudit Medlocke.

N’achetez surtout pas cette merde ! Seule la pochette est belle !