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GOTH ROCK VIEILLOT   |  STUDIO

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The DAMNED - Phantasmagoria (1985)
Par NOSFERATU le 13 Juin 2018          Consultée 1743 fois

L’album gothique des DAMNED ? Oui... et non. 1985, la vague batcave/goth bat son plein dans un Royaume-Uni qui retrouve les saveurs morbides du romantisme noir cher au 18ème siècle. Les nouveaux Walpole ou autres Radcliff du moment content leurs « gothic novels » à coup de synthès sombres et de riffs électriques. Ils ont pour noms SISTERS OF MERCY, BAUHAUS, SIOUXSIE, THE CURE, ECHO AND THE BUNNYMEN, KILLING JOKE, PLAYDEAD, FLESH FOR LULU, MARCH VIOLETS... Or, tous se réfèrent à la geste des DAMNED qui ont lancé cette image maléfique (déjà le nom !) et surtout de à leur leader, le vampire Dave Vanian.

Rappelons que ce dernier, fossoyeur de formation, chantait durant son boulot de croque-mort les litanies démoniaques d’ALICE COOPER. Son look, dès 77, a dû influencer tous les gothiques de la terre. Dave était en effet une sorte de dandy satanique directement issu d’un roman de Bram Stocker ou d’un film de la Hammer. Imaginez-vous, le Dave se baladant en chemise à jabots dans un Londres pas encore imprégné par les ténèbres post punks à la fin des « seventies » ! Le film « Dracula vit toujours à Londres » ? Oui mais avec un vrai Nosferatu, ah ah !

Déjà, le look s’est métamorphosé, ils ressemblent tous en ces mid "eighties" à des clones d’un de leurs fans, Robert Smith (THE CURE). De plus, la pochette donne le ton, forcément noir. On y voit une jeune fille s’éloigner d’un paysage directement extrait d’un conte sombre de Lewis. C’était une certaine Suzie Bick, mannequin et future Madame Nick CAVE (ce dernier officiant alors dans les tourmentés BIRTHDAY PARTY, autre fleuron « batcave stoogien » du moment).

On l’a déjà écrit. Après leurs débuts bien punks, les DAMNED vont enfiler des disques aventureux, loin de leur zone de confort originelle. Pas d’opportunisme ici puisqu’ils ont lancé à eux seuls donc quasiment toute cette vague dark. J’avoue, ça doit faire pas mal d’années que je ne l’avais pas réécouté et, bizarrement, autant à l’époque je l’avais trouvé sensationnel, désormais je trouve la chose passablement vieillie. Je trouve que dans le genre les disques des LORDS OT THE NEW CHURCH (avec justement l’ancien DAMNED Brian James au jeu de guitare “williamsonien”,) qui officiaient alors un peu dans le même créneau, passent mieux l'épreuve du temps.

Dans le détail, il y a certes d’assez belles choses. La cavalcade, doublée d’une atmosphère assez onirique, de “The shadow of love” sonne ainsi comme du GUN CLUB qui aurait un peu trop traîné à la boîte “batcave”. « Sanctum sanctorum », et son introduction d’un orgue d’église, crée une vraie ambiance gothique avec le vent, les orages lointains, qui se transforme progressivement en une sorte de ballade mélancolique au piano, puis en pop symphonique, sans le côté pompeux du genre, avec un Dave Vanian que l’on imagine vieillir prématurément dans un vieux manoir devant un tableau de Dorian Gray.

Et puis, il y a deux hits sympas. “Is it a dream” a un côté new wave loin d’être déplaisant. “Grimly fiendish » sonne presque comme du MADNESS avec un accent cold wave plus prononcé finissant pratiquement comme du BEATLES de la grande période. Mais il y a un peu trop de synthés et de saxos raplaplas (ou poussifs comme dans « Street of dreams ») terriblement révolus, des instrumentaux faiblards (« The eighth day », « trojans ») qui connotent trop le disque dans une période donnée. Et puis surtout, il manque un soupçon de folie qui détonne grave avec leurs premiers méfaits soniques.

A noter cependant que nos damnés reprennent à la même époque sur un EP le fameux hit des années soixante de Barry RYAN « Eloïse » qu’ils transcendent totalement.

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   NOSFERATU

 
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- Dave Vanian (vocaux)
- Roman Jugg (guitare, synthés)
- Bryn Merrick (basse)
- Rat Scabies (batterie)


- street Of Dreams
- shadow Of Love
- there'll Come A Day
- sanctum Sanctorum
- is It A Dream
- grimly Fiendish
- edward The Bear
- the Eighth Day
- trojans



             



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