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- Membre : Telephone

Jean-louis AUBERT - Comme Un Accord (2001)
Par MARCO STIVELL le 14 Juin 2020          Consultée 1086 fois

L'arrivée au 3ème millénaire a été pour Jean-Louis AUBERT marquée par une reformation avortée de TÉLÉPHONE, les quatre membres n'ayant guère réussi à s'entendre. Sans surprise même si c'est une première, Richard Kolinka n'est point présent sur le nouvel album du chanteur, Comme un Accord, publié en 2001.

Son collaborateur principal est Albin DE LA SIMONE, que l'on voit beaucoup auprès des artistes français de la nouvelle génération : ARTHUR H, Mathieu BOOGAERTS, Jeanne CHERHAL... Il occupe des claviers, programmations etc tandis que Fabrice Moreau tient la batterie et Laurent Venerey les basses.

Après le caractère nordique de Stockholm, ce disque renoue avec une certaine chaleur, un son pas loin d'être celui d'un vinyle, et cela participe autrement à la réussite de l'ensemble. Les guitares sont toujours très en avant, complétées par les mandolines, harmonica et autres couleurs folk à l'américaine. Le jeu très fourni de Laurent Vernerey aide également beaucoup à ne pas tomber dans les tons gris cliniques de nombreuses productions rock-variété française de l'époque.

En plus d'être un bonheur, c'est un succès important pour Jean-Louis AUBERT, grâce à la présence de tubes, de singles passés en boucle à la radio. "Milliers millions milliards" par exemple, c'est le style pur jus de l'ex-chanteur de TÉLÉPHONE, efficace même s'il reste parmi les moins bons de l'opus.

Il y a surtout "Alter ego", un texte et une mélodie léchés certes, une ballade mélancolique où AUBERT apparaît le plus gentil possible, vrai, mais loin d'être dénuée d'émotion. Ce shuffle du jazzman Fabrice Moreau est impeccable, ce tapis de guitares 12 cordes dès l'intro, et le chant d'abord grave puis aigu, c'est de la belle ouvrage.

Tout comme ensuite, le morceau "Commun accord", avec son couple batterie/tambourin, sa basse en walk. La tournure rock garage mordante de "L'amour" et "Changer d'avis" est séduisante, pas seulement pour sa rupture avec un son majoritairement acoustique. En dépit d'un ou deux refrains répétitifs, tout se communique bien et Jean-Louis AUBERT garde la part de fragilité sincère qu'on apprécie chez lui. "C'est l'amour et rien autour, l'amour qui appelle au secours..."

Et les effets de piano ou d'orgue Hammond joués par Albin DE LA SIMONE ne renient pas l'audace, jouent parfois en décalé avec la mélodie proposée, sur "Donne-moi une raison" par exemple. Un autre titre fort avec une touche très personnelle dans les paroles. Sur un groove classieux et d'autres arrangements soignés, "L'essentiel" joue la carte nostalgique directe et atteint son but.

Idem pour "Alta gracia", folk exotique gracieux justement avec trombones, ainsi que "Les petits riens", petite merveille sereine ponctuée de sifflements. Rien d'original, une simplicité évidente après l'album-laboratoire qui a précédé, mais du travail bien fait, sur un ensemble moins long que d'ordinaire. Seule la partie précédant la fin convainc un peu moins.

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   MARCO STIVELL

 
  N/A



- Jean-louis Aubert (chant, guitares, autres instruments)
- Albin De La Simone (claviers, autres instruments)
- Fabrice Moreau (batterie)
- Laurent Vernerey (basse, contrebasse)
- Julien Charol (trombones)


1. Commun Accord
2. L'essentiel
3. Changer D'avis
4. Alter Ego
5. Alta Gracia
6. L'amour
7. La
8. Donne-moi Une Raison
9. Cette Vie
10. Voyager En Soi-même
11. Milliers Millions Milliards
12. Les Petits Riens



             



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